Politique France

Premier grand débat : tous derrière et lui devant, nous disent les merdias !

21 mars 20172
Premier grand débat : tous derrière et lui devant, nous disent les merdias ! 4.80/5 40 votes

Cette campagne électorale est décidément sans précédent, en tout cas durant la Cinquième République, et elle sera sans doute un jour, si elle continue sur les mêmes bases (abyssales si l’on parle de niveau, ou himalayennes si l’on parle de médiocrité), une référence absolue pour ce qui concerne la nullité de certains de ses principaux candidats (notamment deux d’entre eux, j’y reviendrai plus bas), comme du micro-microcosme des journaleux et « spécialistes » (presque tous cette fois) qui leur sert on ne peut plus complaisamment de chausse-pied électoral…

J’ai écrit chausse-pied, mais en vérité, comme vous sans doute, et s’il s’agit toujours d’insérer par la force quelque chose quelque part, une autre métaphore un peu moins banale et nettement plus… anale, m’est inévitablement venue à l’esprit, en constatant à l’issue du débat d’hier soir, jusqu’où sont décidément capables d’aller nos merdias, pour nous entuber, pour nous coller dans l’urne (et donc ailleurs) une « fusée Macron », qui a de plus en plus clairement tout du suppositoire politique géant, version dirigeable ou plus encore fusée Ariane !

Le débat ? Deux vainqueurs, un miraculé, deux naufrages…

Que retenir en réalité de ce débat ? Quoique l’on puisse penser des cinq différents programmes (quatre, en vérité, mais j’y reviendrai aussi), et si l’on essaie de s’attacher à la « performance télévisuelle » des cinq candidats comme à la clarté de leurs propositions et positionnements, il me semble évident (comme à l’immense majorité de ceux qui se sont depuis exprimés par centaines sur les fils de commentaires des articles consultables sur Internet) que deux candidats sont, hier soir, sortis « médiatiquement » gagnants (Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon), qu’un troisième a pu enfin sortir la tête de l’eau (François Fillon) et que les deux autres se sont presque intégralement noyés sous nos yeux, l’un dans le ridicule et la vacuité (Emmanuel Macron), l’autre dans l’insignifiance et l’irréalisme bobo-béat (Benoît Hamon).

Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, malgré certaines de leur radicales différences, ont au moins deux points communs : leur patriotisme qui sonne authentique (à mon sens, le second aime et surtout défend la France très mal, mais bon…), surtout, le fait d’être tous les deux d’impressionnantes « bêtes politiques », de redoutables débatteurs, presque impossibles à déstabiliser, quelle que soit la nature de l’adversité qu’on leur oppose. Ils nous en ont tous les deux fourni une nouvelle preuve assez brillante hier soir, chacun dans leur style respectif, reconnaissable entre tous. Il me parait absolument incontestable qu’ils ont été ceux qui ont su tout à la fois dérouler un programme cohérent et presque exhaustif (que l’on soit d’accord ou pas avec eux, là n’est pas le sujet), et marquer les esprits par leur assurance et la puissance de leur personnalité.

François Fillon, lui, avait une fois de plus beaucoup à perdre. Quoique l’on puisse penser de la nature des « affaires » qui lui collent aux basques depuis des semaines (et vous savez bien, chers lecteurs, ce que La Plume en pense), il serait sacrément malhonnête de nier qu’il y a là de quoi faire chanceler le politicien le plus vaillant, ou le plus ambitieux. Si sa première heure de débat a été particulièrement terne, pour ne pas dire poussive, force est de constater qu’une fois passée la fort périlleuse rubrique des questions sur la « moralisation de la vie politique » (qu’il avait évidemment toutes les raisons de craindre comme la peste), rubrique qui a d’ailleurs assez inexplicablement accouché d’une souris (mais ce qui n’était pas forcément plus mal d’ailleurs, tout ou presque a déjà été dit sur le Pénélopegate et ses « satellites »), le Sarthois s’est très nettement détendu et du coup est devenu nettement plus efficace, et donc de nouveau audible dans la seconde partie de l’émission.

Emmanuel Macron, qui découvrait bien plus que ses petits non-camarades l’exercice du débat politique au long cours à une heure de grande écoute, était sans doute celui des cinq candidats qui suscitait le plus d’interrogations… la chenille souvent grotesque gonflée au botox militant qu’on avait aperçue durant ses meetings de campagne allait-elle se muer en papillon présidentiable sous les projecteurs de TF1 ? Ferait-il le poids face à ses quatre opposants dont les observateurs s’attendaient à ce qu’ils en fassent tous leur cible privilégiée (avec tout de même qui vous savez, pour trois d’entre eux, CQFD) ? That was the question, comme il aurait pu le dire lui-même pour paraître dans le coup ! Force est de constater que le mari de Brigitte a failli dans les grandes largeurs : hésitant, souvent scolaire, semblant lire en permanence un prompteur, ses yeux régulièrement perdus dans la caméra comme ceux d’une biche dans les phares d’une voiture, enchaînant les fautes de genre ou les syntaxes hasardeuses, Macron a fait du Macron. Multipliant les « Je suis d’accord avec vous » à droite, les « Je suis d’accord avec vous » à gauche ou à l’extrême-gauche au risque de se faire un claquage idéologique (c’est bien simple, il a été d’accord avec tout le monde… sauf Marine Le Pen, bien entendu : il y a des limites à toutes les démagogies électoralistes), le chouchou des sondages a comme d’habitude enfilé les phrases sans queue ni tête, les platitudes de Bisounours, le tout et son contraire, dressant un « programme » (il l’appelle ainsi) qui a tout de l’auberge espagnole, d’un vide en réalité presque intégral, intersidéral même, à nous en donner souvent le vertige. Et que dire de son message de conclusion, clôturant la soirée, mais venant après ceux de la Méluche et de MLP, très réussis : pathétique, bégayant, tétanisé, surréaliste cerise sur ce gâteau médiatique macronesque totalement raté !

Quant à Benoît Hamon… comment qualifier sa prestation, enchaînant les platitudes bienpensantes, les délires financiers et la démagogie estampillée PS (il nous a presque fait mot pour mot le coup du « mon ennemi, c’est le monde de la finance ! »). Il n’est même pas jouissif de tirer sur ce genre d’ambulance : « à vaincre sans péril… » et vous connaissez la suite.

Le bilan final aurait pu, aurait dû être celui qui s’est affiché un temps cette nuit sur le site du Figaro, avant de fort mystérieusement disparaître des radars :

 

« Etonnant, non ? », comme aurait dit le si regretté Pierre Desproges ! D’ailleurs, à peine le débat clos, votre serviteur est allé marauder sur Public Sénat et BFMTV (je sais je vis dangereusement, mais la volonté de bien vous informer prime sur tout le reste, même sur ma santé mentale !). TOUS les intervenants des  deux plateaux, sans exception, affichaient des figures d’enterrement : TOUS reconnaissaient la mort dans l’âme et notamment pour certaine d’entre eux (la tronche de cette pauvre Ruth !) que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon étaient sortis assez largement gagnants de la soirée, que Fillon avait  été étonnamment épargné et avait du coup peut-être sauvé les meubles, que Hamon avait été inexistant et que Macron avait nettement failli. Et puis, suite à ces évidences que tout honnête homme aurait pu (aurait dû) relever… Zozo est arrivé, et en se pressant !

Macron ? Tous derrière, tous derrière… et lui devant !

Le premier moment de déception (de sidération même) passé, il ne pouvait être question, notamment sur BFMTV, de laisser le bon petit cheval Macron sur le bord de la déroute médiatique : Il ne devait malgré tout, pour les médias, et tout particulièrement (en bon premier de la claque) pour la chaîne de Patrick Drahi, malgré le naufrage, n’en rester qu’un, et ce serait bien entendu celui-là ! Avec plus de célérité encore que le PNF (Parquet National Financier) n’en avait mis pour se saisir de l’« affaire Fillon », tel un Lucky Luke du questionnaire en ligne sondant plus vite que son ombre, l’institut Elabe pondit dans le quart d’heure un, puis deux, puis trois sondages dont les résultats – surréalistes – furent les suivants :

A la question « qui a été le plus convaincant », les sondés furent censés avoir répondu :

Emmanuel Macron : 29%

Jean-Luc Mélenchon : 20%.

Marine Le Pen et François Fillon : 19%

Benoît Hamon : 11%.

Oui, vous avez bien lu : Macron donné vainqueur avec 9 points d’avance sur Méluche et 10 sur MLP et Fillon ! Toute personne ayant vu le débat ne peut qu’être totalement éberlué devant une telle tartufferie ! Je sais bien qu’un adage on ne peut plus d’actualité prétend que « plus c’est gros, mieux ça passe », mais tout de même… il fallait oser ? Et bien oui, ils osent, encore et toujours , aujourd’hui plus qu’hier, et sans doute bien moins encore que demain ! C’est même à ça qu’on les reconnait, comme aurait dit Audiard. Ce qui ne les empêchent évidemment pas dans le même mouvement de vraiment nous prendre pour… ce qu’ils sont, et dans les très grandes largeurs !

D’ailleurs, MEME Ruth Elkrief avouera sur le plateau de BFMTV sa grande perplexité devant le ridicule achevé de ce résultat en forme de plébiscite. Pourtant, le moins que l’on puisse dire, c’est que Ruth n’a jamais fait dans la demi-mesure pour flatter son candidat préféré (et celui de son patron, l’un expliquant grandement l’autre). Il était très tard (et même très tôt)… la fatigue, sans doute ! Mais cela relevait bien le niveau aveuglant d’obscénité, pour tout dire grotesque, de la manœuvre « sondagière » d’Elabe. Ce qui n’empêcha pas immédiatement cette Kalachnikov des enquêtes d’opinions de repasser deux fois le couvert, en accentuant encore le trait !

A la question « qui a le meilleur projet pour la France », les sondés (on a envie de se demander… par quel orifice ?) d’Elabe répondent cette fois :

Emmanuel Macron : 30%

François Fillon : 20%

Marine Le Pen : 19%

Jean-Luc Mélenchon : 16%

Benoît Hamon : 14%.

Je mets au défi n’importe lequel de ces « téléspectateurs  représentatifs » de nous dérouler, même dans les très grandes lignes, le programme de Macron, qui est encore et toujours resté impossible à identifier, après trois heures de débat ! Comment des téléspectateurs munis d’un cerveau en état de marche pourraient-ils trouver « meilleur » un programme qui n’existe toujours pas ? Mystère et boule de gomme !

A noter que, si l’on en croit ce second sondage ridicule jusqu’à l’extravagance, Macron a donc, et selon toutes les enquêtes d’opinion des dernières semaines, 5% de ceux qui sont convaincus de la qualité de son programme… qui ne veulent malgré tout pas voter pour lui (25 % d’intentions de votes en moyenne), tandis que MLP, elle, réussit l’exploit inverse et vraiment peu banal d’avoir 9% de ses électeurs potentiels déclarés qui pensent que son programme n’est pas le meilleur (28% d’intentions de votes) !

Même aberration pour le troisième épisode de la série sondagière de série Z (comme Zozo, on l’a dit) de la soirée BFMTV-Elabe :

A la question « qui a le plus de qualités pour occuper l’Elysée », Elabe nous balance ceci :

Emmanuel Macron : 31%

François Fillon : 24%

Marine Le Pen : 17%

Jean-Luc Mélenchon : 15%

Benoît Hamon : 11%

… Une nouvelle fois, Fillon, Mélenchon et Hamon récoltent peu ou prou les mêmes résultats que dans les sondages d’intentions de votes, tandis que Macron gagne 7%, et que Marine Le Pen en perd… 11 ! Si ce n’est pas la preuve éclatante que les électeurs de MLP sont bien les rois des cons, ça, madame !

Franchement chers amis lecteurs, si BFMTV n’existait pas, faudrait-il vraiment l’inventer ?

NB : il est à relever, même si je ne développe pas plus avant à cause de mon masochisme tout  relatif et peut être surtout par manque d’endurance (je suis en convalescence « merde, quand même ! »), que Le Point, L’Express, M6, France Info, etc. ont presque aussi immédiatement entamé la même chanson, celle de la victoire éclatante du fils spirituel de François Hollande (enfin, spirituel… c’est une façon de parler, presque une pure clause de style !). C’est donc définitivement prouvé : le ridicule, même achevé jusqu’à l’extravagance, la malhonnêteté, même himalayenne, le parti pris, même obscène, ne tuent pas : on peut en toute bonne conscience très amèrement le regretter, car ça nous donnerait – à nous – un peu de cet air, vicié et vicieux, donc ces lamentables cuistres, eux, ne manquent vraiment pas !

Marc LEROY – La plume à Gratter

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22 Responses to Premier grand débat : tous derrière et lui devant, nous disent les merdias !

  1. Catherine le 22 mars 2017 à 15 h 01 min

    « Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d’urgence on épouse. »

    Les barbouzes…

    :)

    • Catherine le 24 mars 2017 à 9 h 47 min

      :)

  2. Vent d'Est, Vent d'Ouest le 21 mars 2017 à 23 h 42 min

    Cher Marc,

    Merci de ce compte-rendu que, pardonnez-moi, j’ai trouvé désopilant tellement vous décrivez bien certains personnages dans leur caricature d’attitude.

    Vraiment pas nécessaire de voir ce « Débat des Présidentielles – Épisode I », votre analyse quasi-entomologiste est largement suffisante de réalisme ! Certes, j’aurais bien voulu écouter Marine Le Pen mais à l’idée de devoir supporter, de facto, les autres et leurs platitudes m’a définitivement découragée.

    Quant aux divers sondages de l’Infobobosphère,y compris Le Figaro qui a sûrement changé les données sur ordre, ce n’est que du pipeau, même pas besoin de vérifier. Aucune confiance en elle.

    Bien amicalement à vous.

    • marc le 24 mars 2017 à 0 h 17 min

      Mes chers vents d’est et d’ouest, c’est à dire… de droite et de gauche… comme Macron ? :-)

      Je n’ai aucune raison de vous pardonner d’avoir trouver ce compte-rendu « désopilant » : je l’ai écrit à la façon « plumesque » aussi pour cela ! Après tout, l’humour est plus que jamais la politesse du désespoir !

      Pour les sondages, vous avez évidemment raison ! Deux petites infos sur les vrais chiffres qui expliquent l’actualité, notamment la chasse médiatique continue au Fillon : une de mes connaissances très bien introduit dans les sphères du renseignement m’a indiqué les « vrais » résultats qui éclairent l’état actuel de l’opinion (ce qui ne veut pas dire que cette photographie sera identique au soir du premier tour de scrutin). Ces chiffres sont ceux obtenus par les ex-renseignements généraux, qui font toujours des études d’opinion pré-électorales pour le gouvernement, il y a une dizaine de jours :

      1 – Marine Le Pen : 31%
      2 – François Fillon : 20%
      3 – Jean-Luc Mélenchon : 14%
      4 – Emmanuel Macron : 13 %
      5 – Benoît Hamon : 8%

      Etonnant, ou plutôt… détonnant, non ?

      Du coup, et étant donné que l’oligarchie pense encore et toujours que le candidat opposé au second tour à MLP aura de grandes chances d’être élu, vous comprenez pourquoi la chasse au Fillon, dont tous les médias laissent entendre qu’il est cuit, continue encore et toujours ?

      Bises

      • Vent d'Est, Vent d'Ouest le 24 mars 2017 à 1 h 39 min

        Cher Marc,

        Navrée de vous décevoir :) , vous ne pourrez pas rire de moi comme vous riez de Macron, je suis le « Vent d’Est, Vent d’Ouest », celui nanti d’une force d’équilibre – et non d’équilibriste comme le candidat précité – qui tient bien son cap, droite dans ses convictions !

        Amitiés.

  3. corto74 (@corto74) le 21 mars 2017 à 17 h 53 min

    Mélenchon redoutable débatteur ? C’est ce que l on dit. C’est vrai qu il sait causer, mais de quoi cause-t-il au juste ?
    Et puis, est-on un vrai débatteur quand on a la bave aux lèvres, l’agressivité en bandoulière et les yeux injectés de sang, à faire peur ?

    Mélenchon patriote ? alors vraiment à sa façon… Réfugiés welcome,  » la chance de la France, c’est le métissage (…) Les peuples du Maghreb sont nos frères et nos soeurs (…) il n’y a pas d’avenir pour la France sans eux « , je n’ai pas oublié le discours sur la plage du Prado. Il n’est pas patriote, il n aime pas la France. Voilà !

    • trechelaplaine le 21 mars 2017 à 19 h 10 min

      Bien d’accord. Mélanchon est surtout un apatriote !

      • marc le 24 mars 2017 à 0 h 24 min

        Mon cher trechelaplaine, comme je vais le dire à l’ami Corto, je ne suis pas tout à fait d’accord : Mélenchon « aime » la France, mais très, très mal, et surtout… pas la bonne ! Il se réclame de celle de 1789, de la révolution, de l’anticléricalisme, de la truelle et de la terreur… pas du tout la même que la mienne (que la nôtre). Mais s’il est aussi internationaliste, il n’est pas pour la dillution de l’état (il est jacobin donc pour un état fort – sans doute trop fort pour le coup) il n’est pas de l’anti-France comme Macron, Bayrou, le PS, etc. D’ailleurs il a toujours refusé la repentance nationale. Bon, je ne lui prêterais pas mon peigne tout de même, et jamais je ne voterai pour lui !

        amitiés

    • marc le 24 mars 2017 à 0 h 30 min

      Salut Corto !

      Je n’ai évidemment pas dit que j’approuvais les propos de la Méluche ! Très loin s’en faut ! Simplement, en essayant d’être objectif, il faut bien reconnaitre qu’il a été bon lundi. J’ai jugé les performances, pas les programmes.

      Pour ce qui est du patriotisme, je te remets ici ce que je viens de dire à l’ami trechelaplaine : « Mélenchon « aime » la France, mais très, très mal, et surtout… pas la bonne ! Il se réclame de celle de 1789, de la révolution, de l’anticléricalisme, de la truelle et de la terreur… pas du tout la même que la mienne (que la nôtre). Mais s’il est aussi internationaliste, il n’est pas pour la dillution de l’état (il est jacobin donc pour un état fort – sans doute trop fort pour le coup) il n’est pas de l’anti-France comme Macron, Bayrou, le PS, etc. D’ailleurs il a toujours refusé la repentance nationale. Bon, je ne lui prêterais pas mon peigne tout de même, et jamais je ne voterai pour lui ! »

      Besos

  4. Jeekes le 21 mars 2017 à 17 h 40 min

    Je n’interviens pas fréquemment ici pour émettre un avis, même si je vous lis régulièrement et que j’apprécie votre vision des choses.

    Une fois n’étant pas coutume, et pour peu que ça vous intéresse, je me permets de recopié ce que j’ai dis avoir pensé de ce « débat » sur un autre site.

    Comme vous le constaterez, je n’ai pas pour habitude d’avoir un langage particulièrement « châtié » un chat ne s’appelant jamais qu’un chat, du moins AMHA…

    N’hésitez pas, si vous me trouvez trop « abrupt » à remplacer mes termes les plus outranciers, voire « choquants » par quelque Bîîîp de bon aloi. Je n’en serai pas vexé…

    Voici donc ce que j’ai retenu de ce « spectacle » :

    Une fois n’est pas coutume, j’suis allé chez un voisin mater la « piste aux étoiles ». A moins que ce ne soit « les guignols chez les ch’tits » j’sais plus…

    Même si jamais, mais au grand jamais je ne pourrais voter pour lui, j’ai trouvé que le meilleur avait été fion-le roublard.

    J’ai aimé son calme et j’ai adoré quand il a mouché « hi-han » sur la Russie, Poutine, la Crimée et ce putain de « droit international » à géométrie variable.
    Il en trépignait, le bourricot. Et Bachard-el-Assad qu’il a bafouillé à plusieurs reprises sans que personne (sauf la grande merde de presstituée dont je n’ai pas mémorisé le nom tellement ça n’a pas d’importance) ne vienne à son secours. Et al-nostra qui fait tellement du bon boulot selon son pote fabius-le-minus. Il en était vert !
    Je lui suis reconnaissant de sa tirade sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et son rappel sur notre brillante intervention au Kosovo.

    Pour ça (et uniquement) bravo fion.

    Après, les autres…

    micron, creux comme un radis, nul à chier, d’accord avec tout le monde, prêt à tout et bon à rien. Le yearling des banksters, la chou-choute des journaputes.
    Comment il s’est fait ramasser par la Marine : 7 mn de paroles pour ne RIEN dire, la vache, tellement vrai ! Il a failli en avaler de travers, le pédo-gérontophile !

    Sinon…

    Mélenchon.
    Pas mal. Mais je l’ai trouvé un cran en-dessous, lui qu’on nous présente comme un tribun d’enfer, un roi de la controverse. Sa petite veste étriquée, une bizarre retenue, petite forme, je dirais…
    L’avait l’air embarrassé de s’apercevoir qu’il était d’accord avec fion et Marine sur quelques points. L’a pas su se démarquer…

    Le Pen.
    Fidèle à elle-même, pugnace, agressive (parfois trop) et se perdant de temps en temps dans des envolées inutiles. Gaspilleuse de son temps de parole…

    hamon.
    Disons-le tout de suite, une merde, une pauvre sous-merde.
    Rien dans le crâne, rien dans le sac.
    Le candidat du rien. Ca un frondeur ? Putain, j’me marre !
    L’aurait mieux fait de retourner se raser, parce qu’à se stade il va bientôt ressembler aux journalopes, aux crevards du show-biz et autres « sportifs de haut niveau » qui se croient tous obligés de venir se pavaner avec des poils plein la gueule comme si il y avait une brusque pénurie de rasoirs.
    A moins qu’ils ne se soient tous convertis à une « religion d’amour » qu’il n’est pas de bon ton de critiquer ces temps-ci…

    Bon. Plutôt soporifique tout ça. Heureusement que mon voisin, en grand amateur de bières diverses et variées avait de quoi nous hydrater !

    Et puis, dernière remarque, j’ai noté (sauf à ce que je me sois laisser distraire) que même ceux qui dénonçaient la vassalisation ambiante, bref tous les travers de nos pourritiques pourries etc. ben pas z’un n’a eu les couilles de parler d’isra-heil.

    Nan, pas un. Alors, tous $ioni$te$ ? tous vendus ? tous achetés ?
    Ni méluche, ni Le Pen.
    Bon pour les autres, on sait déjà ce qu’il en est.
    OK, c’est bien de critiquer le qatar, les saouds, mais les feujs, rien, nada, silence radio.

    J’sais pas pour vous, mais moi ça me laisse à penser qu’on n’est pas sorti de la merde !

    Voili, voilou. Et très cordialement…

    • marc le 24 mars 2017 à 0 h 38 min

      Mon cher Jeekes,

      vous avez bien tort de ne jamais commenter ici : votre complément à mon article est particulièrement bien venu. Je n’ai pas grand chose à y retirer, si ce n’est que je pense que la fin de débat, effectivement un peu tendue pour MLP, s’explique principalement par la fatigue : être obligé de rester 3 heures trente debout, quand on est une femme et qu’on porte des hauts talons (contrairement aux hommes qui on les pieds confortablement posés par terre, et qu’on a tous les opposants ostensiblement hostiles contre soi, ça fatigue. Savez-vous qu’elle avait demandé s’il était possible d’être assis et que les quatre gonzes ont refusé, l’obligeant de fait à rester debout (elle ne pouvais se permettre d’être la seule assise)? Classieux, non, ces mecs ?

      Au plaisir de vous relire ici très souvent !

      Amitiés

  5. PR CALGUÈS le 21 mars 2017 à 16 h 51 min

    « une « fusée Macron », qui a de plus en plus clairement tout du suppositoire politique géant, version dirigeable ou plus encore fusée Ariane  »

    J’en en entendu un dire, et je partage son avis à ce sujet, que Macron c’était une mongolfière, pleine d’air chaud !

    • PR CALGUÈS le 21 mars 2017 à 17 h 02 min

      Macron c’est le Casimir de l’Île aux Enfants. Un spécialiste du gloubiboulga !

      • marc le 24 mars 2017 à 0 h 39 min

        Allons, allons, PR, n’insultez pas ce pauvre Casimir ! :-)

    • trechelaplaine le 21 mars 2017 à 18 h 52 min

      Espérons que cette baudruche publicitaire explose en plein vol avant le premier tour, sinon on a droit à un « gamin » incompétent, suffisant et sous influence à l’Elysée…

      • marc le 24 mars 2017 à 0 h 27 min

        Personnellement, je préfèrerais qu’il explose en vol entre les deux tours, car je suis persuadé que contre lui, MLP a nettement plus de chances que contre Fillon (la gauche votera contre la « nazie » presque comme un seul homme, tandis que je sais que de très nombreux électeurs de Fillon ne voteront jamais pour Macron)

        Marc

    • marc le 24 mars 2017 à 0 h 41 min

      Bien entendu, la métaphore de la mongolfière est aussi très pertinente ! D’ailleurs, j’ai coutume de dire que Macron n’a pas de consistance, qu’il est un gaz ! Proutt !! Mais j’ai essayé d’innover ! :-)

  6. trechelaplaine le 21 mars 2017 à 16 h 21 min

    Dès les premières images, j’ai eu l’impression qu’on nous présentait un truc du genre« « Blanche-neige et les quatre nains ». Hamon en sosie de Simplet; Mélanchon pénible avec le bonnet de Grincheux; Fillon imperturbable dans les bottes de Prof et Macron le bien-heureux dans le costume de Joyeux.
    Du coup, pour échapper au navet, j’ai filé sur la 5 pour revoir « Amadeus »!
    Je vois que je n’ai rien raté….je m’en doutais un peu !

  7. Soyeux j-j le 21 mars 2017 à 15 h 19 min

    Quel courage mon cher Marc pour regarder ce triste spectacle pour électeur décervelé.En tout cas merci pour nous tenir au courant avec brio comme d’ab.
    Grand merci et amitiés.J-J S

    • marc le 24 mars 2017 à 0 h 47 min

      Pas de quoi Jean-Jacques, La Plume est là pour ça ! Par contre, c’est pas bon pour les ulcères !

      Amitiés

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