Politique France

Politique spectacle, commémorations, grand-messes compassionnelles…

4 août 20142
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… « jour de », marches blanches… mais jusqu’où va-t-on descendre ?

Décidément, avec ce gaillard, on n’est jamais déçu ! Quelle que soit l’ « action » qu’il se décide – enfin – à entreprendre, entre deux promenades en scooter ou deux visites « présidentielles » à Jamel Debbouze, François Hollande parvient continuellement à me surprendre, je devrais écrire me sidérer, grâce à sa capacité absolument hors normes à faire encore et toujours un pas supplémentaire vers  le navrant, le ridicule, quand ce n’est carrément pas, comme hier, vers le pathétique.

Tel un Midas qui changeait tout ce qu’il touchait en or, Hollande transforme tout ce qu’il entreprend en tartarinade de gala : cravate systématiquement de travers (1), pantalon trop grand qui dégouline sur les chevilles (2), gaffes diplomatiques monumentales (3), escapades motorisées et « amoureuses » dignes des pires vaudevilles (4), gros câlins et soirée entre « amis » pathétique, grotesque et même vulgaire, dans le plus pur style La vérité si je mens, avec le pourtant sinistre Bibi Netanyahu en Israël (5), sifflets et huées à chacune de ses sorties et jusque durant les cérémonies du 14 juillet… A croire que contrairement à ce que j’écrivais dans un précédent billet (6), ce sont bien « incompétence » et « ridicule » qui sont les deux mamelles de Hollande !

Par comparaison, Nicolas Sarkozy, avec ses talonnettes, sa démarche en canard, ses tics nerveux, sa Rolex, son « elle est belle ma femme » (la première) ou « son casse-toi pauv’con », sa Carla pute à souhait et très visiblement à poil sous sa robe lors des réceptions officielles (7) et son mépris fièrement affiché pour la Princesse de Clèves ferait presque, presque Président de la République… c’est dire la performance de l’ex de Ségolène !

Jusqu’où va-t-on descendre ? Jusqu’où va-donc encore aller cette perpétuelle dégringolade de l’image et de la fonction présidentielle ? Jusqu’à quand les français accepteront-ils d’être représentés par un tel guignol ? Ah, ça ira, ça ira, ça ira : François Hollande à la Lanterne ! Chiche, nom d’un chien ! Ca tombe bien, il va justement y aller cette semaine, et tout seul : qu’il y reste, qu’on l’y enferme à double tour, et qu’on jette la clé dans la Seine !

Non mais sans blague : vous l’avez vu hier, faire son « gros poutou » médiatique au Président Allemand Joachim Gauck, à l’occasion d’un nouvel anniversaire, d’une énième commémoration, pour le coup celle du centenaire du commencement de la première guerre mondiale (car on ne célèbre plus seulement les fins de guerre, aujourd’hui, mais aussi leur début !) ? Non ? Alors regardez « ça », ci-dessous :

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Non mais, vraiment… « jusqu’où s’arrêtera-t-il ? Je ne le sais ni… » Et que Coluche nenni ! Peut-on seulement imaginer un affichage plus ridicule, une pantalonnade plus forcée que cette étreinte lourdingue, outrageusement appuyée, les yeux fermés et la tête sur l’épaule, entre deux chefs d’Etat ? Oui, jusqu’où va-t-on descendre, et jusqu’où ce pitre malheureusement élyséen va-t-il nous entraîner avec lui ? On pourra certes tenter de se consoler en se disant qu’à force de s’enfoncer ainsi chaque jour un peu plus profond, on finira par trouver du pétrole… Mais tout de même… la consolation demeure bien faible !

En vérité, s’il bat à présent et avec une virtuosité époustouflante tous les records établis avant lui en matière de nullité, François Hollande est bien le représentant emblématique, le parfait reflet présidentiel d’une société et d’une époque de plus en plus déprimantes, qui se vautrent jusqu’à l’indécence dans la politique spectacle (et à défaut de faire de la VRAIE politique, désormais presque totalement confisquée par la technostructure oligarchique et mondialiste européenne), dans les anniversaires et les commémorations en veux-tu en voilà, dans les marches blanches abondamment médiatisées à chaque nouveau – et jusqu’au plus insignifiant – fait divers, dans les témoignages eux aussi médiatiques, obligatoires et systématiquement sans aucun intérêt de péquins, de passants ou voisins de palier (qui ont ainsi eux aussi, comme des « pipole », leur petite minute de célébrité télévisée à magnétoscoper) dès qu’on casse une vitrine, qu’on vole une moto ou qu’on dérobe un pain au chocolat, ou dans l’instauration de « jour de… » à n’en plus finir (et à tel point qu’il va falloir bientôt décréter l’année bissextile permanente pour pouvoir en caser encore un de plus… mais à quand donc l’instauration d’un « jour de… sans jour de », le seul que votre serviteur aimerait pouvoir pour sa part célébrer ?). Sans oublier les solennelles, obligatoires et sempiternelles (au moins une fois par an) repentances francophobes, bien-sûr !

Pauses lourdement appuyées pour la photo et devant les caméras, visages ostensiblement graves ou sourires forcés de starlettes du Festival de Connes aux lèvres, longues « minutes de silence », drapeaux en berne trois jours durant quand un avion algérien se crache… et désormais donc, avec hollandouille, les gros câlins ! Car « François le petit » devait bien trouver un truc pour tenter de faire plus fort, question « image », que François (le grand ? c’est une autre histoire !) Mitterrand grâce à son célébrissime « main dans la main »  avec Helmut Khol le 22 septembre 1984. Va pour le « gros poutou » donc ! En attendant la prochaine fois, et carrément… la main au cul, la turlute ou la branlette ? Et pourquoi pas après tout doit se dire le bougre, si cela pouvait lui permettre de récupérer un ou deux points dans les sondages ? Car à par cela, on ne voit plus trop ce qui pourrait sauver celui qui fut il y a peu un modeste « capitaine de pédalo », et qui est depuis spectaculairement monté en grade, devenant carrément le capitaine du Titanic. On pourrait presque en rire, mais le hic, c’est que nous sommes tous à bord. Alors… si du coup nous instaurions chaque année à partir d’aujourd’hui un « jour sans François Hollande », ou plutôt « 364 jours sans » par an,  pour « commémorer » le jour « anniversaire » de son accession à la présidence, avec gigantesque « marche blanche », et bien-sûr, une fois Porcinet relégué aux poubelles de l’histoire, une fort émouvante, une forcément bouleversante « minute de silence » à la mémoire du socialiste pas assez inconnu ?

Marc LEROY – La Plume à Gratter

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(1)

  

J’ai la cravate qui se carapate….                                                             Et pas seulement au Mexique !

Heureusement, Manu est lààààà !

(2)

  

Notre président Zébulon et son fûtal en accordéon…                        L’oeuvre d’un petit plaisantin adepte de Photoshop ? Même pas !

(1 & 2)

Dès le début : la cravate ET le fûtal… la totale !

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2 Responses to Politique spectacle, commémorations, grand-messes compassionnelles…

  1. NOURATIN le 5 août 2014 à 16 h 32 min

    Cette accolade restera gravée à jamais dans le bêtisier suprême du panthéon républicain,
    dans le genre grotesque, on n’a jamais fait mieux.
    Cela dit, Carla à poil dans sa robe, ce n’est pas ce qui me gênait le plus chez
    le prédécesseur…
    Amitiés.

    • marc le 5 août 2014 à 16 h 39 min

      « Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain »… Avec le porcelet sudoripare au charisme de beignet, il faut s’attendre à tout ! Je pense qu’il battra prochainement son record !

      Pour Carla, mon cher Nouratin… Enfin, voyons ! Bon, oui… je ne dis pas que c’est désagréable à regarder partout ailleurs qu’à l’Elysée, mais question prestige présidentiel, et du coup, de la France… Je me rappelle encore le regard incrédule de Medvedev et de sa femme…

      Comme disait l’autre : « la tolérance, il y a des maisons pour ça ! »

      Amitiés

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