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La gauche taularde ment… La gauche taularde ment totalement – Par Pierre-François Ghisoni

26 février 20130
La gauche taularde ment… La gauche taularde ment totalement – Par Pierre-François Ghisoni 3.00/5 2 votes

Publié par : 24 février 2013

Source : ndf.fr

Madame Taubira, garde des Sceaux, s’apprête à ouvrir les portes de prisons. C’est là le point fondamental. Tout le reste n’est que poudre aux yeux : sa préoccupation présumée de la jeunesse, ses affirmations péremptoires sur les récidivistes fabriqués en prison, sur la non-exemplarité de l’emprisonnement, sur la participation des victimes à aider l’agresseur (un peu mise de côté ces temps-ci), ses peines alternatives, son rejet des peines « plancher », et autres babioles de type bracelet électronique jetable, travaux d’intérêt général en lieu et place de l’exécution de la peine, sans compter les remises de peine automatiques.

Tout est faux dans son discours de gauche :

Se préoccuper de la jeunesse, c’est lui montrer que le seul chemin vers la citoyenneté passe par l’éducation et le respect des lois fondamentales de la nation.

Moins la peine d’emprisonnement sera effectuée, plus la tentation de la récidive augmentera. Car chacun a tendance à ne pas changer un comportement gagnant.

L’emprisonnement n’est effectivement pas exemplaire pour les grands fauves : ceux-là méritent d’autres actions. Mais il reste exemplaire pour ceux qui sont dedans et souhaiteraient ne pas y revenir, ou qui sont dehors et en ont peur.

Les remises de peine automatiques ou fabriquées à partir de faux repentirs sont une prime au mensonge et au mépris… et donc à la récidive.

Toutes les solutions qui remplacent la privation de liberté – le premier risque du métier de malfrat – ne sont que défaitisme collaborationniste devant le crime.

La première vérité objective est le manque de place de prisons en France

Mais il est plus « payant » de se parer des plumes du paon, de jouer sur les bons sentiments, et de faire remplir le tonneau insatiable des Danaïdes gauchistes par ces cochons de payants que sont les citoyens honnêtes.

Il est vrai que ces derniers ne travaillent ni aux mêmes heures, ni pour les mêmes motifs que voleurs, dealers, « caillera », trafiquants en tout genre et à toute échelle, et autres adeptes de la « kalash », du cutter, de la caillasse, du « baston », voire du djihad plus ou moins affirmé.

Il est aussi vrai que les représentants de la pègre sont hautement récompensés par la « politique de la ville » dont on constate chaque jour le résultat : la sécession de fait des zones de non-droit dans cette République qui s’affirme « indivisible, laïque, démocratique et sociale » si l’on veut bien lire la Constitution.

Indivisible, laïque, démocratique et sociale… tous adjectifs qui vont si bien à la république du 93 et autres lieux apparentés !

La deuxième vérité objective est la pensée de gauche démasquée : son délire et sa hargne

La question des prisons n’est qu’un cas particulier de l’esprit de gauche : un délire idéologique qui refuse l’objectivité des faits et déchaîne toutes ses forces contre ceux qui osent garder les pieds sur terre.

Il faut oser dire que l’esprit de gauche déborde largement des seuls partis situés de ce côté de l’échiquier politique. Car le discours de gauche est une arme de première grandeur, mieux, et cette fois sans exagération, une arme de destruction intellectuelle massive.

Il faut oser dire que la gauche a tellement bien affûté ses instruments oratoires qu’elle peut séduire des esprits mal préparés, naïfs, de bonne volonté, parfois désespérés devant la dureté de notre temps, et osons aussi le dire, les traitements indignes dont ils sont souvent la cible.

Il faut oser dire que des esprits lumineux portés à gauche, tels les fameux « hussards noirs de la République » ont été ses troupes fidèles. Troupes fidèles qu’elle renie maintenant pour maintenir en place le troupeau bêlant et syndicalisé de la Déséducation nationale.

Surcroît de malheur, ces mêmes arguments attirent aussi les couches les plus viles du subconscient humain, celles qui répugnent à toute idée de morale sociale, celles qui n’ont pour moteur que la jalousie, l’envie, la haine… et qui ne s’en cachent d’ailleurs pas. Reconnaissons-leur au moins cette honnêteté. Un comble !

L’esprit de gauche, délirant d’idéaux confrontés aux faits, agressif, haineux tourne en une spirale infernale. Ce comportement est bien connu en psychiatrie : c’est le « suicide altruiste », caractérisé par des idées du genre : « Je vous emmène avec moi pour que vous ne souffriez plus. » C’est un risque mortel pour une nation.

Dans le cas particulier, libérer la racaille, c’est lui redonner le libre chemin vers ses lieux d’embuscades habituels, un risque mortel pour les petites gens honnêtes, y compris dans le fameux et exemplaire 93, des petites gens honnêtes que la gauche méprise. Mais peu importe à Mme Taubira, prisonnière de son complexe de libératrice des nouvelles Bastilles.

Au fait, Mme Taubira sera-t-elle présente aux obsèques de ces policiers tués par le chauffard multi-récidiviste ? Un cas de plus !

Cependant, il y a une réalité plus sordide : les arrière-pensées électorales

Jouer la carte des truands, c’est prendre des appuis autant électoraux que musclés, car eux, sont déjà armés. On ne sait jamais, cela peut toujours servir… Ce n’est pas la première fois. Cela s’appelle jouer avec le feu.

Tirons-en toutes les conclusions qui s’imposent. Le spectre de la guerre civile commence à rugir.

Pierre-François Ghisoni (blogécrivain et éditeur.

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