
Le premier tour des élections régionales a donc eu lieu, et cette fois, le premier constat à en tirer est définitivement clair : avec un résultat national officiel de 27,73 %, le Front National est bien, et de très loin...
Publié le : 30 mars 2015 Source : polemia.com Les élections qui viennent de s’achever marquent un tournant dans la vie politique nationale. Nous pouvons d’ores et déjà en tirer quelques leçons qui pèseront sur les échéances politiques des prochaines années. La première leçon, qui s’impose aujourd’hui comme une évidence, est la fin du bipartisme. Tous les commentateurs évoquent désormais l’existence d’un tripartisme. Il était temps, tout de même, d’entériner une réalité manifeste depuis des années, réalité que nous avions analysée ici-même (1) avant les présidentielles de 2012. Le tripartisme, auquel s’accrochent maintenant les commentateurs et les acteurs politiques, n’est qu’une première étape vers un quadripartisme qui scellera définitivement la fin du règne absolu du duo UMPS. Union, vous avez-dit union ? La gauche radicale – qui comprend le Front de Gauche, une part non négligeable des Verts et plus ou moins 1/3 du PS, sans oublier les mouvances groupusculaires...
Publié le : 19 février 2015 Source : bvoltaire.fr Ce qui est choquant, ce n’est pas qu’une quarantaine de députés inscrits au PS se refusent à voter la loi Macron. Ce qui est choquant, c’est que la très grande majorité de leurs anciens camarades, pourtant également socialistes, en tout cas d’un point de vue administratif, élus sous cette étiquette en 2012 par des électeurs de gauche pour faire une politique de gauche, aient chaussé les godillots des bataillons disciplinaires pour voter une loi d’inspiration libérale et de régression sociale. Ce qui est choquant, ce n’est pas que quelques députés de l’UMP et de l’UDI aient annoncé leur intention de voter la loi Macron. Ce qui est choquant est que la quasi-totalité des parlementaires de la droite républicaine aient choisi, en rejetant des « réformes » « libérales » qu’ils n’ont pas eu le courage d’imposer lorsqu’ils étaient au gouvernement, de pratiquer une opposition...
Publié le : 14 septembre 2013 Source : bvoltaire.fr Est-ce pour vendre du papier ? Est-ce pour remobiliser des électeurs déçus ou dégoûtés ? Est-ce parce qu’ils le redoutent ? Est-ce parce qu’ils y croient ? Est-ce qu’ils jouent à se faire peur pour mieux affoler l’opinion ? En cette rentrée 2013, alors que nous abordons la dernière ligne tordue avant les municipales de mars 2014, tout se passe en tout cas comme si les grands médias et la classe politique s’étaient donné le mot pour annoncer l’Apocalypse selon saint Jean-Luc Mélenchon et autres évangélistes admis à la gauche du Seigneur. « La déferlante Marine Le Pen… Le Front national à la conquête du pouvoir… L’irrésistible ascension de l’extrême-droite… » On se croirait revenus aux plus beaux jours de 2002, quand la petite bête immonde était devenue le grand méchant loup et que les 17 % des suffrages obtenus par Jean-Marie Le Pen étaient censés l’emporter...