Politique France

Sapir, Chevènement, Dupont-Aignan : les nains de jardin de la souveraineté….

28 août 20151
Sapir, Chevènement, Dupont-Aignan : les nains de jardin de la souveraineté…. 4.79/5 57 votes

Nous venons de vivre l’un de ces moments où, la situation dramatique de la France (dans une Europe qui se suicide sous nos yeux) semblant avoir définitivement ruiné ce qui pouvait rester d’illusions à certains, les lignes politiques françaises, depuis trop longtemps fossilisées, ont semblé un moment devoir enfin bouger, et peut-être déclencher ce grand chambardement que nous sommes sans doute fort nombreux à espérer, nous qui regardons la rage au cœur la France se déliter sous les coups de la médiocrité, de l’irresponsabilité et de l’impuissance de nos « élites » politico-médiatiques.

Et puis… notre personnel politique étant ce qu’il est, c’est-à-dire au dessous de tout, le souffle de l’histoire a passé, le fol espoir un instant né a sans doute déjà vécu, et le mortel et ô combien fumeux clivage « gauche-droite » (censé faire à nos yeux la différence entre cette gauche bienpensante, qui méprise le peuple et désormais presque ouvertement ultralibérale, et cette droite sans convictions, sans courage, sans scrupules, rampant devant le médiatiquement correct), « gauche » et « droite » pourtant  tout aussi eurolâtres l’une que l’autre, et ce second clivage tout aussi factice, malhonnête et mortifère entre vertueux « partis républicains » et méchants « populistes » , clivages nous réduisant inévitablement à l’impuissance, ont été restaurés sur leurs bases pourtant en ruines, par ceux-là même qui avaient – un instant – osé les remettre en cause.

Sapir face à la meute des bienpensants : « courage, fuyons ! »

Et c’est pour votre serviteur de très loin la plus désagréable surprise…

Tout avait commencé il y a à peine sept jours (et accaparé par mes démêlés judiciaires avec Pierre Bergé (1), je me faisais d’ailleurs grand reproche de ne pas l’avoir encore évoqué sur La Plume pour louer son courage) lorsque l’économiste Jacques Sapir avait jeté un pavé, que dis-je un pavé… un parpaing dans la marre médiatique et politique française, en évoquant pour la première fois dans une entrevue accordée au Figarovox, la désormais plus que nécessaire union de tous les patriotes, quelles que soient leurs origines politiques, pour restaurer la souveraineté de la France, sortir du carcan mortifère de l’Euro et faire rendre gorge à la dictature technocratique européenne. En un mot, pour faire renaitre la France au monde, et rendre à des Français qui en sont depuis bien trop longtemps dépossédés, leurs prérogatives, censées être inaliénables en démocratie, d’hommes libres et de citoyens maitres de leur destin.

Pour réaliser enfin cette union salvatrice, celui qui a depuis longtemps brillamment démonté la supercherie catastrophique qu’a été l’instauration de la monnaie unique, celui dont je ne compte même plus les articles ou vidéos relayés sur La Plume, osait enfin le premier franchir le rubi(particulièrement)con, et imaginer une possible et sans doute nécessaire alliance… avec le Front National, déclarant notamment ceci :

« A terme, la question des relations avec le Front National, ou avec le parti issu de ce dernier, sera posée. Il faut comprendre que très clairement, l’heure n’est plus au sectarisme et aux interdictions de séjours prononcées par les uns comme par les autres. La question de la virginité politique, question qui semble tellement obséder les gens de gauche, s’apparente à celle de la virginité biologique en cela qu’elle ne se pose qu’une seule fois. Même si, et c’est tout à fait normal, chaque mouvement, chaque parti, entend garder ses spécificités, il faudra un minimum de coordination pour que l’on puisse certes marcher séparément mais frapper ensemble. C’est la condition sine qua non de futurs succès ».

Une audace un peu folle pour un économiste certes fort peu adepte de la pensée unique en matière économique et monétaire, mais encore très clairement estampillé « de gauche » (et il le revendique d’ailleurs), un temps très proche de Jean-Luc Mélenchon et de son Front de gauche.

Et puis, comme effrayé par sa propre témérité, rattrapé sans doute par la trouille de l’éradication sociale, par la perte possible sinon probable de ses piges sur BFM Business, tétanisé par la volée de bois-vert bienpensant qui s’est immédiatement abattue sur sa prose iconoclaste, Jacques Sapir a presque aussitôt fait volte-face, capitulé en rase campagne, a passé, corde au cou, couvert de cendres et à quatre pattes, sous les fourches caudines du politiquement correct qu’il prétendait quelques jours plus tôt faire voler en éclats.

Une semaine donc à peine après son courageux « coming-out » appelant à l’union nationale des patriotes, Front National forcément compris, Jacques Sapir a mis en ligne sur son site un nouveau texte… contredisant radicalement le précédent, y déclarant cette fois :

« L’idée de préférence nationale, hors le domaine des professions particulières (liées aux fonctions régaliennes de l’Etat qui incluent la sécurité, la justice et l’Education), est en réalité inconstitutionnelle si on regarde le préambule de la Constitution … la « préférence nationale » conduirait à des pressions inflationnistes importantes qui pourraient compromettre les effets positifs attendus de la sortie de l’Euro. C’est l’une des raisons pour lesquelles la participation du Front National à ce « front » n’est pas aujourd’hui envisageable, alors que celle du mouvement politique de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, l’est pleinement ».

La découverte subite par Jacques Sapir, pour justifier sa volte-face, entre le 20 et le 27 août, d’une volonté du FN de « préférer » les nationaux pour d’autres fonctions que celles dépendant de la sécurité, la justice et l’éducation, est une fumisterie dont cet homme brillant n’a aucune raison d’être fier.

Quand bien même sa remarque sur la non-constitionnalité de la « préférence nationale » serait fondée, rien n’empêche en effet d’amender ladite Constitution en ce sens. Et tout le monde sait même que les Français y seraient favorables à une écrasante majorité. Il sait de plus mieux que personne que la sortie de l’Euro, la reprise de souveraineté française, la prééminence des lois nationales sur les lois communautaires qu’il appelle ardemment de ses vœux (prééminence législative qui est d’ailleurs à l’œuvre… en Allemagne !) nécessiteraient elles aussi une modification de la Constitution actuelle, qui n’a du reste plus rien à voir en terme de souveraineté avec celle mise en place par le général de Gaulle.

Mais surtout… en quoi serait-il juste de continuer à favoriser les enseignants, les juges, les personnels politiques français, mais aussi (ce qui ne semble pas anticonstitutionnel à Sapir) les artistes, les acteurs, les cinéastes, les chanteurs par le biais de l’« exception culturelle  », au détriment des « non-français », mais injuste de protéger aussi les artisans, les ouvriers, les agriculteurs nationaux ? Leur survie n’est-elle pas tout aussi cruciale pour le pays que celle des catégories professionnelles précitées et effectivement – elles – encore très largement protégées ?

De quel bien pauvre argument, de quelle misérable excuse use à présent Jacques Sapir, pour tenter de se sortir du guêpier médiatico-politique où son audace première (et si méritoire) l’avait immédiatement plongé ? Sa dérobade devant l’obstacle, après avoir fait naitre, en moi comme sans doute en beaucoup d’autres, un si revigorant espoir, ne l’ honore pas, et me fait inévitablement penser à la célèbre sentence de Churchill en 1939, à l’adresse de Chamberlain : « Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre ».

Hélas ! Mille fois hélas, donc ! Jacques Sapir rejoint aujourd’hui par la toute petite porte, celle du reniement et de la faiblesse devant la mitraille du politiquement correct, un autre esprit analytique « de gauche » remarquable, mais tétanisé comme lui à l’idée insupportable de rompre les amarres qui le rattachent encore à ce que ces deux hommes continuent donc à appeler la « gauche » : je veux bien évidemment parler de Régis Debray, le si brillant auteur d’Eloge des frontières (2), celui qui a écrit : « en France, tout ce qui pèse et qui compte se veut et se dit « sans frontières ». Et si le sans-frontiérisme était un leurre, une fuite, une lâcheté ? »… mais qui a appelé en 2012 à voter pour… Jean-Luc Mélenchon, dont le « sans-frontièrisme » est pourtant l’une des plus remarquables et intangibles marques de fabrique !

Ces deux refus devant l’obstacle, ces deux capitulations de la pensée qui ose face à la pensée conforme, venant de deux hommes particulièrement brillants dont j’ai tant apprécié les écrits, tant admiré les audaces, me rappellent cruellement le titre d’un papier auquel j’ai, depuis que La Plume existe, si souvent pensé sans l’avoir pourtant – jusqu’à présent – encore jamais écrit : « Peut-on être de droite sans être cynique ? Peut-on être de gauche sans être sectaire ? » Concernant la première hypothèse, j’avoue avoir toujours de très sérieux doutes. Concernant la seconde, j’ai aujourd’hui de fort douloureuses certitudes…

Comme aurait pu dire Coluche : « Vous voyez « pire » ? Et bien… Sapir ! »

Chevènement : tout ça pour Che…

Beaucoup moins surprenant, mais ô combien révélateur…

Dans le même temps où Jacques Sapir « osait » avant de si piteusement se renier, un autre « souverainiste de gauche » faisait lui aussi semblant de briser les barrières politiques, pour tenter une énième fois de ressusciter politiquement : Jean-Pierre Chevènement, l’ex patron du MRC, proposait d’œuvrer à un rassemblement souverainiste allant de… lui (la bonne blague !) à Dupont-Aignan en passant… par Jean-Luc Mélenchon. Un rassemblement souverainiste à la sauce Sapir seconde version donc, sans… le Front National, de très loin le plus important parti souverainiste, depuis plus d’un an premier parti de France, recueillant près de 30 % d’intentions de vote dans les derniers sondages évoquant les élections présidentielles de 2017 ! Il est de notoriété publique que le ridicule ne tue pas, la mauvaise foi et le carriérisme politique non plus.

Souvent lucide sur les insuffisances et les fautes de la classe politique française, capable d’argumenter avec talent face à la bienpensance, celui que ses fans ont parfois grotesquement surnommé le « Che » a toujours fait preuve d’un courage inversement égal à son intelligence, sa culture… et sa duplicité politique. L’auteur de ces lignes en sait quelque chose…

En 2002, pour la première (et jusqu’à présent la dernière) fois de ma vie, j’avais décidé de m’impliquer dans une campagne politique présidentielle : celle de Jean-Pierre Chevènement. Convaincu à  l’époque par son positionnement originel du « ni droite-ni gauche », impressionné par le ralliement particulièrement courageux et presque suicidaire pour eux de quelques figures politiques « de droite » qui n’y ont d’ailleurs pas survécu (comme William Abitbol), et surmontant une défiance presque viscérale à l’égard des regroupements en tous genres (j’ai furieusement tendance, comme Brassens, à considérer que « sitôt qu’on est plus de quatre, on est une bande de cons »), j’avais décidé que le moment était venu de « m’engager », de participer activement à une aventure politique à même – pensais-je – de réveiller la France, ou à tout le moins de faire bouger les lignes. Au point même… de distribuer des tracts sur les marchés, moi qui déteste plus que tout solliciter et risquer d’importuner mon prochain…

Et puis, turlupiné par un non-dit qui me chagrinait fort, je décidais, à l’occasion d’un rassemblement des équipes de campagne… au Musée des Arts Forains de Paris (vous allez voir, en prenant connaissance de la suite, que c’était un funeste présage), de questionner le « Che » et ses plus fidèles lieutenants, parmi lesquels un sénateur (c’était forcément un mauvais signe) dont j’ai depuis fort heureusement oublié le nom : « si nous ne sommes pas au second tour, ce qui est tout de même une éventualité fort probable, la consigne de vote sera-t-elle bien comme toute la campagne l’implique  : ni l’un, ni l’autre ? » (Chevènement renvoyait à l’époque dos à dos la paire Jospin-Chirac, la qualifiant de « Janus politique aux deux visages »)

Réponse du candidat « anti-système » et de ses acolytes : « nous serons au deuxième tour »… J’insistais : « oui, mais enfin,…« gouverner c’est prévoir »… si nous ratons la marche… et puis, nous devons la vérité à nos électeurs, particulièrement à ceux de droite, qui osent rompre leurs amarres pour nous rejoindre : il faut leur donner l’assurance que cette aventure exaltante qui s’affranchit du bipartisme politique est une aventure sans retour en arrière, qu’elle aura de toutes les façons une suite, et qu’il ne sera jamais question d’appeler à voter socialiste au second tour ! »

Réponse, sourire en coin, des mêmes : « nous serons au second tour… ». Je redemandais une troisième fois une réponse claire et officielle. J’obtins la même « réponse ». Quel cirque ! Ma campagne chevènementiste s’arrêta là, et je jurais, un peu tard qu’on ne m’y prendrait plus…

Tout le monde a vu depuis la suite… William Abitbol surtout, qui quitta la campagne peu après moi, puis finalement la politique, d’ailleurs.

Morale de l’histoire : Il ne sert à rien d’avoir une intelligence politique de première grandeur si l’on a le courage d’une poule de batterie, et des c… de ouistiti !

Dupont-Aignan, quand le (tout) petit Nicolas se prend pour le grand Charles

La médiocrité soi-disant souverainiste n’est certes pas une spécificité de la « gauche » : elle existe aussi très fréquemment à « droite ». Le meilleur exemple (si j’ose dire), qui a aussi abondamment fait parler de lui ces derniers jours, en est bien Nicolas Dupont-Aignan.

Celui dont le parti tout entier peut fort confortablement se réunir dans une cabine téléphonique, qui se présente systématiquement comme gaulliste (un terme que le grand Charles ne reconnaissait aucunement) sans que personne ne sache ce qu’il a vraiment fait pour mériter ce titre, ni qui le lui a décerné d’ailleurs, celui qui ne cesse de dire rigoureusement la même chose et sur à peu près tous les sujets que Marine le Pen, tout en répétant que cela n’a rien à voir et qu’il ne partage pas les « mêmes valeurs », celui qui a osé déclarer en 2012 « je suis le seul candidat à pouvoir rassembler tous les patriotes, d’où qu’ils viennent », il y a quelques mois encore qu’il ne saurait être un ministre de Marine le Pen, mais qu’elle pourrait éventuellement être l’un des siens (authentique !), le petit Iznogoud de Yerres, aux chevilles aussi énormes que son charisme est minuscule, qui veut être calife à la place de la patronne du Front, s’est donc précipité pour saisir la perche du Lion cacochyme de Belfort, et l’a invité aussitôt pour l’université d’été de son micro parti, Debout la France.

Lui qui refuse de rencontrer, de discuter, a fortiori de s’allier avec Marine le Pen, a aussi accepté l’idée de rencontrer, de discuter, voire de s’allier… avec Mélenchon ! La droite « gaulliste » n’est vraiment plus ce qu’elle était, ma bonne dame !

Et Dupont-Aignan de rejeter l’« enfermement des Français dans le trio PS-Républicains-FN » et de conclure, royal : « moi je suis gaulliste (et re !) et mon offre s’adresse aux patriotes modérés ».

« Mon offre »… et pourquoi pas ma marchandise pendant qu’on y est ? « Patriotes modérés » ? Quèsaco ? La « modération » en matière de patriotisme… c’est comme la tolérance en d’autres matières : il y a des maisons pour cela, bordel !

Et ça prétend sauver la France…

C’est au pied du mur qu’on voit… les contrefaçons

La France disparaît : l’UE, la technostructure de Bruxelles la démembrent peu à peu depuis plus de trente ans.

Son économie meurt : l’Euro la tue de moins en moins lentement, et de plus en plus sûrement.

Son identité, comme celle de toute l’Europe, vacille sous les coups d’une immigration de masse exponentielle, provoquée par les folies impérialistes étasuniennes et les expéditions criminelles et irresponsables de leurs caniches européens, parmi lesquels celui qui a causé le cataclysme libyen qui n’en a pas fini de dévaster l’Afrique du Nord avec les conséquences que l’on sait, qui a commis la forfaiture du Traité de Lisbonne, et a désormais, grâce à l’incurie élyséenne du poussah socialiste qui occupe aujourd’hui la plus haute fonction de l’Etat, toutes les « chances » de redevenir Président de la République en 2017.

Et pendant ce temps, les « souverainistes » Sapir, Chevènement et Dupont-Aignan snobent le premier parti patriote de France, ignorent sa présidente, méprisent ses électeurs… avec des défenseurs de ce tonneau là, la France souveraine n’a plus besoin d’avoir des ennemis.

L’histoire un jour vous jugera, messieurs… et pas sûr qu’elle soit beaucoup plus tendre que moi !

« A toute période sombre de l’humanité, on a toujours vu quelqu’un, assis dans un coin, en train d’enfiler des perles » (proverbe chinois).

Marc LEROY – La Plume à Gratter

_____

1) J’ai reçu il y a une semaine ma convocation pour mise en examen le 07 septembre au Tribunal de Grande Instance de Paris, et j’ai dû ces derniers jours en plein mois d’août, m’employer à trouver un avocat (ce qui est est fait, merci Maître !) pour ce combat judiciaire surréaliste dont je me serais fort bien passé ! Pour en savoir plus sur ce qui m’est reproché par Pierre Bergé, lire Pierre Bergé contre La Plume… Dernières nouvelles du front judiciaire.

2) Eloge des frontières, éditions Gallimard, 2010. Extrait de la quatrième de couverture : « En France, tout ce qui pèse et qui compte se veut et se dit « sans frontières ». Et si le sans-frontiérisme était un leurre, une fuite, une lâcheté ? Partout sur la mappemonde, et contre toute attente, se creusent ou renaissent de nouvelles et d’antiques frontières. Telle est la réalité. En bon Européen, je choisis de célébrer ce que d’autres déplorent : la frontière comme vaccin contre l’épidémie des murs, remède à l’indifférence et sauvegarde du vivant. D’où ce manifeste à rebrousse-poil. qui étonne et détonne. Mais qui, déchiffrant notre passé, ose faire face à l’avenir ? »

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16 Responses to Sapir, Chevènement, Dupont-Aignan : les nains de jardin de la souveraineté….

  1. Catherine B le 3 septembre 2015 à 10 h 19 min

    Prise de terre, après celle de Philippe Derudder voici celle de Civitas avec sa pétition qui n’est peut-être qu’un début…Je l’espère vers une conscience qui s’ouvre!

    http://www.civitas-institut.com/

    Stop-immigration : pétition et action

    L’afflux massif et quotidien d’immigrés illégaux est devenu le premier souci de tous les peuples d’Europe.La première décision à prendre est de fermer les frontières – à l’échelon européen et à l’échelon national – à tout nouvel immigré en situation illégale.Cette immigration est un fléau pour l’Europe. – Elle fait courir un grand risque sanitaire.– Elle génère de l’insécurité (délinquance et infiltration djihadiste).– Elle détourne toutes les aides sociales (budgets, logements, aides alimentaires et médicales,…) au détriment des Européens les plus démunis.Ce n’est pas du racisme que de vouloir conserver la nature gréco-latine et chrétienne de nos nations européennes et de refuser le grand remplacement de populations.Cette immigration est un fléau pour les pays dont sont originaires les immigrés. Elle dépouille ces pays de personnes en âge de servir le bien commun de leur patrie.Cette immigration est un fléau pour la plupart des immigrés eux-mêmes qui ne trouveront pas en Europe l’Eldorado recherché.Accepter cette immigration, ce n’est pas de la charité mais de l’irresponsabilité.Cette immigration ne peut être considérée comme un exode naturel en raison de la guerre. L’Europe a connu des périodes de guerres et l’exode de ses populations. Quand on fuit la guerre, on se réfugie dans le village en paix le plus proche, voire dans un pays frontalier en paix, mais on ne traverse pas tout un continent pour en rejoindre un autre. Pourquoi cette immigration ne se dirige-t-elle pas vers des pays musulmans riches comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweït, le Bahreïn, les Emirats arabes unis ou le Sultanat d’Oman ?Par ailleurs, lors des exodes européens, ce sont les femmes, les enfants et les vieillards qui fuyaient, pas les hommes en âge de se battre. Cette immigration est exactement l’inverse : pas de vieillards, peu de femmes et d’enfants mais essentiellement des hommes en âge de se battre.Exigeons de nos dirigeants politiques des mesures urgentes de bon sens en commençant par la fermeture des frontières.Je signe cette pétition et je dis stop à l’immigration. Signer ici.Cette pétition n’est pas une initiative d’un parti politique mais de citoyens soucieux d’œuvrer au bien commun et à la sauvegarde de nos nations européennes.

    +++++++

    En signant cette pétition vous nous donner la légitimité de réclamer en votre nom l’arrêt immédiat de cette immigration.Cette pétition est aussi disponible en anglais, en allemand, en italien, en espagnol, en grec, en hongrois, en polonais, en portugais et en néerlandais. Diffusez-là à tous vos amis et correspondants à travers toutes les nations européennes.Cette pétition s’accompagnera d’une grande campagne de mobilisation avec tracts, affiches, autocollants et vidéos. Toutes les informations suivront rapidement.Soutenez cette campagne pour la sauvegarde de nos nations européennes.

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  2. Catherine B le 31 août 2015 à 16 h 25 min

    Une façon peut-être intéressante de mettre les mains dans le moteur!

    Je fais un copié/collé du message reçu par Philippe Derudder et je laisse chacun juge!

    Bonjour les amiEs

    Au début de l’été vous avez assisté à la mise à mort de la Grèce. La Troïka a arraché au premier ministre A. Tsipras, un révolver sur la tempe, un « accord » qui condamne le peuple à plus de souffrances, le pays à une récession économique, tout en organisant le dépeçage de son patrimoine par privatisations. Si vous en doutiez encore, vous avez maintenant la preuve que la démocratie (exprimée par l’élection d’un gouvernement en janvier, et par un referendum en juin) n’a aucune valeur aux yeux de l’eurogroupe, totalement inféodé aux intérêts supérieurs de la finance. Est-ce spécifique à Grèce ? Non, c’est l’implacable logique de l’idéologie ultralibérale qui s’affiche là dans sa brutalité et son inhumanité, mais dont nous sommes tous victimes, à des degrés divers, par la mise en place des politiques d’austérité.

    Voilà quelques mois, je vous annonçais notre désir de réaliser une vidéo sur l’idée d’une monnaie complémentaire NATIONALE pour financer le Bien commun; (tout ce qui n’a pas par nature une finalité de profit financier), et j’appelais à contribution pour la financer. Le budget espéré a été dépassé et, même si je l’ai déjà fait, je tiens à vous dire ma gratitude pour le soutien apporté.

    Quel rapport y-a-t-il entre l’annonce de la vidéo et l’introduction de mon message ? Lorsque vous la regarderez, ayez à l’esprit la situation de la Grèce. Car il ne faut pas aborder le concept présenté dans la vidéo comme une sorte d’utopie, mais comme un outil, immédiatement disponible, dont la seule mise en œuvre ne demande rien d’autre que la volonté de le faire. On est donc là dans le concret, dans une solution qui non seulement sauverait la Grèce, mais répondrait aux défis majeurs de notre monde en ce siècle.

    La vidéo « SOLUTION MONNAIE-TERRE » est prête et vous pouvez maintenant la voir en vous rendant à ce lien :
    http://www.aises-fr.org/s-informer/films-et-documentaires

    Là vous avez non seulement accès à la vidéo, mais aussi à des développements supplémentaires. En effet, nous avons choisi de faire le plus court possible car nous savons que le temps est compté pour beaucoup. La vidéo résume donc le concept sans entrer dans les détails. Si donc vous voulez plus de renseignements vous les trouverez sur la page de présentation du film.

    Comme je le souligne en conclusion, nos dirigeants ne sont absolument pas mûrs pour prendre un tel virage. Nous savons qu’ils nous conduisent « dans le mur » comme on le dit souvent. Si donc nous voyons dans ce qui est proposé une réelle solution, alors elle doit être connue pour qu’elle occupe une place grandissante dans l’espace public.

    - N’hésitez donc pas à diffuser largement ce message;

    - Faites-en un sujet d’étude au sein des mouvements citoyens que vous côtoyez ou auxquels vous adhérez.

    - La vidéo est libre de droits et vous pouvez la commander et la projeter en public. Si nos agendas et conditions coïncident je peux aussi venir animer une rencontre.

    Le choix est simple: ou bien nous acceptons que les intérêts de la finance détruisent le peu de démocratie et de souveraineté qui restent, ou bien nous faisons chacun ce que nous pouvons pour que la volonté des peuples s’impose à la finance. Porter le concept présenté dans « Solution monnaie-Terre » rend cette dernière option possible.

    Pour le C.E.C., Philippe Derudder

  3. bluebair le 30 août 2015 à 4 h 30 min

    Il y en a qui font de la philosophie- ou plutôt qui se font croire qu’ils en font- et il y en a qui mouillent la chemise pour changer les choses, au risque de se tromper, au risque, qui sait? de vraiment renverser les chaises… Comme disait Brel: « le type qui dit: « faut pas y aller » par temps d’orage, il a TOUJOURS raison. Moi,je préfère aller voir »..

    Heureusement que Jeanne d’Arc, elle non plus, ne connaissait pas la prudence, et encore moins la psychanalyse, sinon nous serions déjà tous anglais.

    Pauvre Plume, gardez grand courage, car la France manque de braves.Très bientôt, il va en falloir quelques-uns pour aider cette masse de moutons apeurés et pourtant si satisfaits d’eux-mêmes que sont devenus beaucoup de Français, à se tenir debout- non pas pour mourir, comme le conseille le lamentable Michel Onfray- mais pour se battre, et vivre.

    On peut chercher des poux au Front National- et on en trouvera- mais il a à sa tête le seul personnage politique de France qui ait du COURAGE, cette vertu qu’on croyait disparue depuis longtemps. Même ses adversaires reconnaissent cet état de fait. Cela mérite qu’on l’ »essaye », au moins une fois!

    Alors n’écoutons pas les oiseaux de malheur, tous les collaborateurs mondialistes,ni même les ravis de la crèche qui sans doute rendront visible l’invisible pour leur propre bonheur, et qui vous diront tous un jour: « je l’avais bien dit ». Laissons-les à leurs fauteuils, à leurs bibliothèques, à leurs vins millésimés et à leurs travaux d’aiguille, et même a leurs blogs obsessionnels et narcissiques. Retroussons nos manches et tenons-nous prêts a défendre la France. Vraiment.

    Encore bravo et merci pour votre écriture digne et sans concessions- et pourtant si humaine… Vous avez jusqu’au bout de la terre des amis qui attendent impatiemment vos billets chaque jour.

    • Catherine B le 30 août 2015 à 9 h 35 min

      Je ne voulais pas répondre mais je réponds quand même car lorsque vous dites, ou laisser croire, que mouiller la chemise c’est y aller, quel que soit CE vers quoi l’on va, me semble dès plus stupide, et ne s’apparente ni à l’audace ni au courage mais à la bévue. Et c’est surtout manquer d’imagination et de confiance.

      De plus, ne pas savoir où l’on va mais savoir avec qui on ne va pas, me semble plutôt téméraire en ces temps de grande confusion et c’est cela le risque à prendre au lieu de s’agglutiner frileusement sur des thématiques que mêmes ceux qui les défendent n’osent pas trop exprimer car ils sentent bien qu’au fond d’eux, ça grince, ça couine.

      Je crois que c’est plus compliqué que cela. Et que le simple est une figure d’achèvement qui passe par l’identification du compliqué, ce que j’appelle chasser l’équivoque, et non une serpillère sur laquelle on s’essuie les pieds négligemment.

      Nous sommes affaiblis, épuisés et notre énergie ne doit pas se disperser et se perdre dans des combats perdus d’avance.

      L’orage est salutaire ma foi, car il fait se rencontrer, se frotter des éléments qui ne sont rencontrent pas souvent.C’est pourtant fort intéressant de se frotter à des contradictions.

      Je crois contrairement à vous que changer les choses, c’est d’abord changer l’idée qu’on s’en fait, les actions viennent après.

      Quoique penser c’est chasser les équivoques et c’est pour moi l’action suprême, car c’est elle qui détermine l’orientation de nos énergies. La pensée est le moteur qui fait avancer le bidule à mon sens, bidule que certains appellent le schmilblick

      • marc le 30 août 2015 à 9 h 55 min

        Catherine…

        Si par la pensée vous arrivez à stopper la déferlante migratoire qui est en train de submerger l’Europe et la France, si vous arrivez à faire rendre gorge au terrorisme islamique, si vous parvenez à nous débarrasser des Taubira, Vallaud-Belkacem, Valls, Fabius, Sarkozy, Balkany, Juppé et autre Lemaire qui depuis des décennies détruisent la France, vous êtes beaucoup plus forte que nous tous ! Je vous encourage donc à le faire d’urgence : pensez et sauvez-nous !

        Mais souffrez que pendant votre réflexion, d’autres, plus humblement, mettent les mains dans la m… pour essayer de défendre notre pays.

        Marc LEROY – La Plume à Gratter

        • Catherine B le 30 août 2015 à 10 h 32 min

          La pensée est le principe actif mais n’est pas le maître de la maison, elle est son serviteur. Elle impulse, ensuite il nous revient d’aller VERS sans savoir vers quoi l’on va, mais par négation, ce n’est pas cela, ce n’est pas cela, peu à peu le chemin se fait plus clair mais on ne sait pas au départ, enfin, je ne sais pas où est le chemin, je me contente de regarder où il vaut mieux que je ne mette pas les pieds, c’est tout.

          Et cette orientation se base sur la base du vécu, pas des idées qui descendent du ciel, et de la coïncidence entre le dire et le faire de la dite Dame Marine, rien de plus.

          Il faudra me dire autrement qu’à travers des mots mais à travers des actes comment Marine montre son audace, son courage et sa volonté de relever la France et de défendre le pays, car je ne l’ai pas vu!

          Merci d’éclairer ma lanterne vacillante à vous entendre, ce que je ne dénie pas, je demande juste à ce que cela soit illustré par une concordance du dire et du faire de la new-J’âne d’Arcq( c’est là où on fabriquait de la vaisselle bas de gamme!)

          Bisous et sans rancune, c’est très bien de pouvoir s’exprimer même si c’est dur de rendre fluide qq chose qui ne cesse de se densifier et risque fort de former bouchon!

    • marc le 30 août 2015 à 9 h 44 min

      Mon cher Bluebair, les grands esprits, je ne sais pas, mais en tout cas, les bonnes volontés se rencontrent : j’ai pensé tout comme vous à cette merveilleuse citation de l’entrevue lumineuse de Jacques Brel que j’ai failli proposer à la réflexion de Catherine :-)

      Il y a en effet toujours des « bonnes raisons » de ne pas faire les choses, de rester au chaud dans sa petite intégrité personnelle, d’éviter les choix et peut-être, un jour, les déceptions… mais comme j’essayais encore de le dire à Catherine, pendant ce temps, la France coule.

      Durant la seconde guerre mondiale, les résistants ne se posèrent pas longtemps la question de savoir avec qui ils allaient se battre : cagoulards, communistes, catholiques, athées… l’ennemi asservissait la France, et il fallait « y aller » ! Nos prédécesseurs ont mis leur peau au bout de leurs idées, et nous serions incapables de simplement glisser un bulletin de vote dans une urne électorale ?

      Cela me navre tout autant que vous…

      Mille mercis pour votre soutien qui me va droit au cœur, vous le savez bien. Mais cela ne fait jamais de mal de le dire, et de le redire encore : c’est pour des gens comme vous que je continue le combat, à ma modeste mesure. Et tant mieux si ça emmerde Pierre Bergé !

      Je vous embrasse !

      Marc LEROY – La Plume à Gratter

  4. Catherine B le 29 août 2015 à 22 h 21 min

    Ce proverbe chinois que vous nous offrez Marc à savoir: »« A toute période sombre de l’humanité, on a toujours vu quelqu’un, assis dans un coin, en train d’enfiler des perles » (proverbe chinois) » nous dit bien je trouve de ce que j’essaie de dire à ma façon.

    Il y a un impermanent derrière tout le ravage du quotidien, il y a un fil qui nous relie tous, à nous-mêmes, aux autres et au monde. Nous sommes tous de la même étoffe à l’origine de notre origine. Nous sommes tous d’essence noble car nous sommes tous les enfants de la conscience qui nous déborde largement mais qui est obscurcie, par des peaux de non lumière qui nous empêchent de réaliser qui nous sommes vraiment.

    Nous ne sommes pas qui nous croyons être, des nains, non. Nous sommes d’essence noble et riche et puissante. Mais pas de cette puissance arrogante et castratrice, non. De cette puissance juste qui appelle son expression dans un juste milieu entre rigueur( ne pas accepter ce qui est anti-vital et mortifère)et souplesse( qui n’advient que si la rigueur d’un non est posé à bon escient), bref, un équilibre entre les deux, aussi nécessaire qu’est le fil qui permet d’enfiler les perles.

    Ce sage chinois est assis, il est calme car il sait que derrière le chaos, le brouhaha, les turpitudes, les embarras et les ravages du quotidien il y a un ordre sous-jacent, un impermanent, un intemporel auquel nous devons obéir. Une fixité comme est fixe le moyeu de la roue qui permet la dynamique de la roue comme elle permet la dynamique de nos vies personnelles et communautaires.

    Prendre conscience du fil qui permet d’enfiler les perles est essentiel car c’est lui qui soutient la structure des éléments de nos vies, les perles, et si nous perdons le fil, alors nous perdons le sens, le lien, et sans cette conscience du fil, nous sommes des enfants perdus, ravagés par la fureur du monde furieux et qui bientôt nous dévorera comme les ogres des livres de notre enfance.

    C’est un point de vue »libre » de ce proverbe chinois qui pour moi résonne de ces harmoniques-là. Merci à vous Marc quoi qu’il en soit pour cet espace.

  5. Catherine B le 29 août 2015 à 18 h 01 min

    Le sens de notre vie est de rendre visible l’inVisible, ne trouvez-vous pas? Audible l’inaudible, pensable l’impensable et tutti quanti!

  6. Catherine B le 29 août 2015 à 17 h 02 min

    Cher Marc,

    Ne sommes-nous pas, vous, moi, des sapirs en puissance qui soupirent sapirement?

    Qui soupirent d’être nains alors que la souveraineté nous habite, vous, moi?

    Question que je me permets de vous poser et que je me pose à moi-même aussi.

    Car le combat n’est-il pas d’abord et avant tout individuel?

    Votre souveraineté, ma souveraineté, nos souverainetés, sont-elles en expression ou se tapissent( le mot n’est pas glorieux, vous en conviendrez!)-elles dans l’ombre, bref, l’extérieur qui nous est montré n’est-il pas le reflet de notre intériorité qui se fait naine alors qu’elle contient en elle tous les germes de la noblesse souveraine, question.

    Est-il besoin d’invoquer Dame Marine comme curseur de discernement? Que nenni, Dame Marine n’a rien à envier à tous ces gueux qu’elles se contentent de conspuer alors qu’elle joue le même jeu qu’eux. Quand donc allez-vous oser ouvrir les yeux? Faut-il que vous soyez désespéré pour vous raccrocher à ce sombre radeau qu’est Marine. Que diable, contactez votre souveraineté personnelle et il se peut alors que vous résonniez et raisonniez aussi d’autres harmoniques et si ce n’est pas le cas, alors c’est que le fruit n’est pas encore mûr mais que diable vous faudra-t-il Cher Marc pour que vous reveniez sur le chemin du simple et commun bon sens, ceci dit sans prétention aucune?

    • marc le 29 août 2015 à 21 h 48 min

      @ Catherine B

      « revenez sur le chemin du simple et commun bon sens » ???

      Ok… Marine est une ignoble… Alors, on fait quoi ? La France s’écroule, l’Europe va être submergée… au train où vont les choses, c’est une affaire de quelques années avant qu’il ne soit trop tard, et nous qui savons, qui voyons la catastrophe, on suit donc la grandiose recommandation de Michel Onfray : « On prend un bon verre, et avec élégance, on meurt debout » ?

      sans moi, Catherine !

      Et franchement, si quelqu’un doit ouvrir les yeux, avant qu’il ne soit trop tard… je ne suis pas sûr que cela soit moi !

      Rien n’est parfait en ce monde, pas plus le FN de J.M. le Pen (loin s’en faut) que celui de Marine Le Pen (certes), pas plus lui, qu’elle, pas plus vous que moi. Mais je préfère de très loin essayer d’arrêter la chute, lutter et voter, quitte à être déçu pour partie (forcément) plutôt que de regarder crever la France, en boudant dans mon coin, « chimiquement » pur peut-être (et encore…) mais sans bras, sans voix, sans utilité aucune, persuadé que je détiens seul la vérité.

      Vous avez une alternative crédible, susceptible d’intervenir avant la destruction finale de notre pays, de remporter dans les dix années qui viennent une élection présidentielle de la dernière chance ? Je suis tout ouïe ! Jean-Marie le Pen ? Karl Lang ? Rober Holleindre ? Et pourquoi pas Napoléon ou Ramsès II, pendant qu’on y est ? « Le sens de notre vie est de rendre visible l’invisible… Audible l’inaudible, pensable l’impensable »… effectivement, ça fait vraiment, sacrément, avancer le schmilblick…

      Marc LEROY – La Plume à Gratter

      • Catherine B le 29 août 2015 à 22 h 45 min

        Mais pourquoi mettez-vous tous vos espoirs dans cette Dame Marine?

        Vous a-telle donné des gages ?

        Non, je ne crois pas, ce serait même plutôt le contraire, à moins que vous ayez la mémoire courte ou une vison sélective et quelque peu myope des événements.

        Alors, ce serait plutôt, un ralliement par défaut, parce qu’il n’y a rien de mieux en magasin si j’ose dire. C’est quand même dommage.

        Regardez bien comment évolue son parti et vous saurez comment tout cela va se terminer.

        Comme je l’ai dit précédemment, ce n’est pas parce que j’ai un cancer que je dois préférer avoir une sclérose en plaque, non, je préfère la bonne santé et c’est elle mon étoile et non un état de survie précaire et bancal, mais chacun est libre n’est-ce-pas!

        Vous me dites que ce que je dis ne fait pas avancer le schmilblick…, peut-être, mais en tout cas, je pars du principe que je ne sais pas vers quoi on va mais on y va et c’est vrai aussi que je ne suis pas en mesure de vous apporter sur un plateau un parti politique prêt-à-porter, mais ce que j’essaie de discerner en revanche, c’est ce qui m’empêchera d’aller vers la bonne santé, et les chiens ne font pas des chats, mon petit savoir se limite à cela.

        • marc le 30 août 2015 à 9 h 49 min

          @ Catherine

          mais enfin Catherine… où voyez-vous que je mets tous mes espoirs en Marine Le Pen ? Je ne suis pas un ravi de la crèche, encore moins un fan. Je n’ai pas d’idole politique, je crois avoir plusieurs fois sur ce blog critiqué le FN, et certains choix de sa présidente. Mais encore une fois, que proposez-vous d’autre, dans la situation dramatique et URGENTE où se trouve la France ?

          Bises quand même, mais si on essayait d’avancer ?

          Marc LEROY – La Plume à Gratter

      • Catherine B le 29 août 2015 à 23 h 08 min

        L’art de l’esquive, ça en dit long déjà de la Dame en question! Il faut ménager « sa monture » pense-t-elle sûrement et ne pas se mettre à dos ceux-là mêmes qui risquent fort d’être à l’origine de tout ce que nous vivons, même s’ils n’en sont pas les seuls artisans, j’en conviens, puisque notre manque de discernement y participe activement, mais bon, chacun voit ce qu’il veut voir, autant de lecteurs, autant de lecture!

        https://www.agenceinfolibre.fr/ldj-marine-le-pen/

        • lephil le 6 septembre 2015 à 13 h 37 min

          Pour faire de la politique faut savoir faire des compromis en cela comme j’en suis incapable je n’en fais pas c’est un choix mais pas une vilénie à mon sens !

          • Catherine B le 6 septembre 2015 à 15 h 13 min

            C’est toute la difficulté je crois. Avoir un idéal, c’est essentiel, mais il revient de le « négocier » au risque d’être très vite tyrannique.

            Mais là, en l’occurrence, chez Marine Le Pen, c’est sur l’axe du « mal » qu’elle esquive, alors que c’est sur celui-ci, qu’il faut absolument être vigilant, car il est la colonne vertébrale de notre Maison France.

            Et si cette colonne est déviée il faut être intraitable là-dessus pour être plus souple sur d’autres sujets peut-être.

            J’entends intraitable dans le sens d’ identifier clairement la problématique et non l’esquiver comme elle le fait pour s’attribuer les bonnes grâces de ces dits pouvoirs qu’elles conspuent indirectement mais dont elle se soumet directement en omettant  » à l’insu de son plein gré » de les problématiser.

            Les identifier sans concession, pour ce qu’ils sont, sinon, c’est toute l’ assise de son argumentaire qui devient bancale et dès lors ne peut être suivie à moins de renoncer à toute articulation dynamique et un minimum sensée que réclame la gravité de la situation.

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