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Mistral perdant et Rafale en rade : les pathétiques misères de la Hollandie poutinophobe

10 août 20156
Mistral perdant et Rafale en rade : les pathétiques misères de la Hollandie poutinophobe 4.96/5 56 votes

Pour sa reprise de Plume, votre hôte ne pouvait guère imaginer avoir à évoquer une plus « glorieuse » épopée que cette farce militaro-industrielle franco-russe dont nous venons de vivre l’épilogue ces derniers jours (quoique… m’est avis que nous ne sommes pas au bout de nos surprises). Je veux bien entendu parler des folles aventures que nous a fait vivre notre Tartarin élyséen lancé dans sa grotesque chasse à un ours sibérien bien trop gros pour lui, de cet abracadabrantesque feuilleton de guéguerre froide, de ce nanar de série Z (comme Zozo) que nous a depuis des mois et des mois infligé notre Don Quichiotte présidentiel, monté un jour sur sa fort peu confortable rossinante fabiusienne (de plus en plus visiblement au bout du rouleau d’ailleurs), l’autre secondé (si l’on ose dire) médiatiquement par son Sancho pansu de Ministre de la Défense, le consternant autant qu’insipide Jean-Yves Le Drian. En regardant, en analysant rétrospectivement toute cette invraisemblable histoire, animée et avec quelle maestria par nos trois Pieds Nickelés de la Hollandie poutinophobe, il y aurait vraiment de quoi se fendre presque indéfiniment la poire… si la France n’avait pas, et n’allait pas continuer dans les mois qui viennent, et une fois de plus, à en régler l’inconséquente facture.

Russophobie triomphante et Mistral perdant…

Ainsi donc, notre tartuffe de Président sera allé au bout de sa délirante logique anti-russe : le contrat signé, payé par les Russes ne sera finalement pas honoré. Les bateaux, construits, pour et en bonne partie (coques, matériel radio, etc.) PAR les Russes, ne seront pas livrés. Plus grave que tout : la parole de la France, censée être d’airain, et bien qu’engagée par la Présidence de la République elle-même en juin 2011, ne sera finalement pas respectée. La campagne d’anti-Russie se termine, comme on pouvait s’y attendre, par une Bérézina totale, qu’elle soit financière, commerciale, industrielle, politique ou diplomatique.

On n’a vraiment pas fini d’en payer la facture…

Bérézina Financière, d’abord, car contrairement aux rodomontades que nous ont servies nos gugusses gouvernementaux, complaisamment relayés par leurs supplétifs médiatiques (quelle surprise !), la facture finale va se révéler particulièrement douloureuse : immédiatement donc, 1,2 milliard d’euros à rembourser aux Russes. Ça, c’est pour le montant officiel, car si l’on se souvient des menaces de demande de réparation financière un temps proférées par la « partie adverse », pour rupture abusive de contrat et préjudice (on a parlé un temps de presque 5 milliards d’euros exigés du côté russe), il y a fort à parier que la facture « réelle » présentée par Poutine pour solder l’affaire est en réalité assez notablement plus salée.

Dans leur communiqué annonçant l’épilogue calamiteux de cette histoire de fous, l’Elysée et le Ministère de la Défense ont bien entendu joué les Johnny, avec un culot et une indécence proprement himalayens. « La France remboursera à la Russie l’ensemble des frais engagés par la Russie pour l’acquisition de ces bateaux. Le prix initial était d’environ 1,2 milliard, le prix de l’accord sera inférieur puisque la Russie sera remboursée à l’euro des engagements financiers qu’elle a pu mobiliser » a ainsi déclaré Le Drian. Et l’Elysée de rajouter que la Présidence française et la Russie de Poutine « se sont entretenues cet après-midi afin de confirmer que la France et la Russie sont parvenues à un accord pour mettre un terme au contrat signé en 2011 qui prévoyait la livraison de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral ».

On se rappellera que l’Elysée, en mai 2015, et comme le révélait alors le journal Le Monde, avait royalement proposé 785 millions d’euros aux Russes pour solde de tout compte, le Kremlin de son côté évaluant le remboursement nécessaire à 1,163 milliard d’euros, refusant par la même occasion toute revente éventuelle des navires avant que cet argent ne soit effectivement payé. Selon la version officielle elle-même, que nos guignols gouvernementaux osent pourtant présenter comme une victoire diplomatique hollandienne, et sans que la presse relève le ridicule de la chose, la France a donc au final INTEGRALEMENT accepté les conditions exigées officiellement par les Russes pour annuler le contrat des Mistral. C’est donc bien à une capitulation en rase campagne que nous venons d’assister, et les tartarinades de notre part de flan élyséen et de son équipe de bras cassés n’y changeront rien.

Mais la facture sera en vérité très loin de s’arrêter à cette seule somme « officielle ». Sans même prendre en compte le « complément » caché qui a sans doute permis d’éviter aux Russes de plus sérieusement encore chier dans les bottes de sept lieues qu’avait chaussées notre clown élyséen pour arpenter son domaine (du pied gauche, cela porte forcément bonheur), la seule maintenance à quai des bateaux non livrés a coûté et va (pour Dieu sait combien de temps encore) continuer à coûter, et selon les estimations, de 1… à 5 millions d’euros par mois ! Depuis la date initiale de livraison des bateaux, fin 2014, huit à quarante millions d’euros supplémentaires se sont donc déjà envolés… et combien vont à présent s’y ajouter, jusqu’à une hypothétique vente des navires à un autre acheteur ? « Je ne le sais ni, et que Dieu nenni… » (1)

Mais ce n’est qu’un début ! Car il va falloir aussi à présent payer les frais de démontage et de rapatriement de tout le matériel « russe » intégré aux Mistral : technologie militaire, informatique, etc., plus le déplacement, l’hébergement et l’intervention des spécialistes russes que cela va nécessiter (il a été confirmé que des experts russes allaient être envoyés en France en septembre pour démanteler et récupérer notamment les équipements de communication à bord des deux navires)… imaginés et conçus par la marine russe, POUR la marine russe, les deux vaisseaux qui nous restent à présent sur les bras sont en l’état totalement inutilisables par quelque autre marine que ce soit. Ce sont donc plusieurs dizaines, voire centaines de millions d’euros qui vont encore se rajouter à la facture pour simplement les « dérussifier » !

On continue… si la France veut avoir une chance de pouvoir revendre dans un avenir plus ou moins proche ces deux navires à un autre pays il faudra, pour avoir une – faible – chance de le faire, lui proposer un prix sans aucun doute « soldé » jusqu’au presque ridicule. Soyons ainsi sûrs que, si la facture officielle annoncée pour acter la fin diplomatique de cette tartufferie hollandienne (pléonasme) est certainement sensiblement inférieure à la note réelle payée à la Russie pour qu’elle reste discrète, le prix « officiel » d’achat annoncé en cas de revente finale des bateaux sera lui sensiblement supérieur au prix réellement payé par notre improbable acheteur de seconde main.

Et « quand c’est fini, f-i-ni-ni, ça recommence » (2) ! Car comment ne pas encore évoquer dans cette hypothèse inespérée d’une revente miraculeuse les centaines de millions d’euros que coûteraient alors la mise aux normes et les modifications technologiques des Mistral, pour les rendre utilisables cette fois par leur nouveau propriétaire (on parle dans les milieux autorisés de 400 à 500 millions d’euros supplémentaires) ? A votre avis, et à nouveau, qui donc s’acquittera alors de cette énième facture?

… et l’industrie militaire française n’a pas fini de le payer non plus !

Bérézina commerciale et industrielle ensuite, car dans le marché de l’armement plus encore sans doute que dans tout autre, la confiance, le respect de la parole et de la signature engagent non seulement des entreprises, mais aussi et surtout des états. Le manquement de la France affiché (et dans une spectaculaire mesure), la gifle diplomatique infligée par le gouvernement français à son client russe, vont laisser des traces encore peu mesurables mais qui seront très certainement dramatiques, tant pour nos chantiers navals que pour toute notre activité militaro-industrielle. Une fois que l’on a perdu la confiance d’un marché comme celui-ci, lorsque l’on honore des contrats militaires avec des pays qui financent pourtant et de notoriété publique le terrorisme islamique comme le Qatar ou l’Arabie Saoudite, mais qu’on dénonce de façon aussi délirante, et pour faire plaisir à l’Oncle Sam, un contrat déjà payé avec le plus grand pays du monde, membre du conseil de Sécurité de l’ONU et leader de BRICS représentant près des deux tiers de la planète, on n’est définitivement plus fiable. Les conséquences s’en feront sentir pendant des années, sans doute des décennies. Mais peut-être que nous pourrons bientôt compter sur DAESH pour nous acheter les bateaux Mistral ou les avions Rafale (nous allons le voir) qui vont nous rester sur les bras ? Au point de « dhimmitude » où nous en sommes, il faut désormais s’attendre à tout, et même au pire…

Hasard ou conséquence, donc : l’Inde, partenaire privilégié de la Russie au sein des BRICS, vient, quelques jours à peine après la rupture officielle de contrat des Mistral… d’annuler sa commande « historique » de 126 avions Rafale ! Une perte financière de plus de 18 milliards d’euros pour la France et pour Dassault. Une catastrophe économique et commerciale (une de plus) pour notre industrie. L’annonce de ce « contrat du siècle » avait donné lieu il y a quelques mois à un véritable festival de déclarations bravaches et d’autopromotion élyséenne ou gouvernementale. L’atterrissage est rude, mais vous connaissez évidemment le proverbe : « il ne faut pas vendre la peau de l’ours… ». On ne saurait mieux dire, car il semble bien que ce soit du coup … la Russie du méchant Poutine qui s’apprête à rafler le jackpot indien ! L’arroseur arrosé, ou plutôt le dénonciateur dénoncé… la fable est inédite (et fort indélicate), mais sa morale est en tout cas très claire, et d’une certaine manière… particulièrement morale, justement !

Et tout cela sans compter les inévitables transferts de technologie qui ont été induits par notre collaboration pendant des mois avec l’industrie militaire russe : des ingénieurs et militaires venus de Moscou ont ainsi « appris » de nos ingénieurs et militaires quantité d’informations techniques, technologiques et industrielles depuis 2011 : ils vont pouvoir à présent les mettre en œuvre à Saint-Pétersbourg, dans des chantiers navals russes, qui devraient construire, à l’horizon 2020, un « bateau de classe Mistral à la fois plus gros et plus rapide », dixit le Kremlin. Et bientôt sans doute nous piquer dans la foulée, comme pour l’Inde et le contrat Rafale, nos ex-futurs clients de demain. Les Russes ont décidément le sens de l’humour noir, très noir…

La parole de la France à fond de cale… à miteux

Mais le plus tragique sans doute, le plus humiliant, le plus honteux pour nous autres et pauvres Français « sans-dents » qui n’y pouvons mais, c’est que l’image de la France dans le monde « non aligné », déjà plus très glorieuse depuis l’intervention au Kosovo de Mitterrand et devenue carrément dramatique depuis celle, cataclysmique et dont on n’a pas fini de payer l’inconséquence, de Sarkozy en Libye, oui, l’image hier à nulle autre pareille de la France est désormais presque totalement réduite à néant. En un mouvement continu, méprisable et qui arrive à son terme, la diplomatie française, la spécificité de sa politique internationale, directement issues du gaullisme, ne sont plus à présent que deux cadavres totalement décomposés qui gisent dans le caniveau où notre pays, devenu le plus fidèle et le plus servile caniche de l’impérialisme américain, a aujourd’hui établi ses misérables quartiers. La France, fière, debout et indépendante n’est plus. La Sarkozie puis la Hollandie, atlantistes, serviles, sans honneur, sans parole, ont pour longtemps sans doute eu sa peau.

Et ce crime contre notre nation et notre honneur a été perpétré au grand bonheur et au seul bénéfice de ce qui est aujourd’hui clairement devenu notre maître américain. Car pendant que la France et l’Europe se noient sous les vagues de « migrants » qu’a déclenché l’irresponsable épopée béhachelo-sarkozienne en Libye, pendant que cette même France et cette même Europe paient au prix fort et en forme de boomerang les conséquences économiques désastreuses pour leurs économies et leurs agricultures de leurs sanctions anti-russes faisant suite à l’affaire ukrainienne… les USA, grands donneurs d’ordres à une Europe vassalisée comme jamais, ordres qu’ils s’ingénient à ne pas s’appliquer à eux-mêmes… ont – eux – développé leurs échanges commerciaux avec leurs chers « ennemis » russes !

En 2014, du fait des sanctions anti-russes, le volume des échanges commerciaux de la Russie avec les pays de la mouvance atlantiste a très fortement diminué. Le chiffre d’affaires avec le Portugal a baissé de 41,2%, celui avec la Grèce de 39,2%, avec la Hongrie de 27,5%, la Grande Bretagne de 21,3%, la Lettonie de 20,5%,  la Norvège de 18,5%, la Pologne de 17,6%, la France de 17,5%,  la Finlande de 14,7%, l’Italie de 10%, le Japon de 7,3%, l’Allemagne de 6,5% (comme toujours, nos amis teutons s’en tirent donc à très bon compte) .

Le Canada, pourtant presque aussi virulent (en paroles) que l’Oncle Sam, s’en tire lui aussi comme une rose (allemande), avec à peine une diminution de 3%. Mais le grand gagnant de ce jeu de trompe-couillons est bien… l’Amérique d’Obama, qui dans le même temps, a vu son volume d’échanges commerciaux avec la Russie augmenter… de 5,6%, à 29,2 milliards de dollars ! (2)

Mercredi dernier, cerise sur les gâteux qui nous gouvernent, la Nasa a également fait savoir que son contrat avec la Russie pour transporter ses astronautes vers la station spatiale internationale (ISS) était reconduit jusqu’en 2019, pour un montant de 490 millions de dollars.

Alors, elle n’est pas belle la vie, en Hollandie anti-russe ? Mais un bon conseil tout de même : accrochez-vous sérieusement au pinceau, car cela fait déjà un bon moment qu’il n’y a plus d’échelle !

 

Marc LEROY – La Plume à Gratter

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1) Coluche.

2) Léo Ferré, Quand c’est fini, ça recommence.

3) USA-Russie: les échanges commerciaux au beau fixe malgré les sanctions (avril 2015).

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6 Responses to Mistral perdant et Rafale en rade : les pathétiques misères de la Hollandie poutinophobe

  1. JJB le 15 août 2015 à 19 h 44 min

    IRIB- Alors que Jean-Yves Le Drian a annoncé un remboursement inférieur à 1,2 milliard d’euros à la Russie pour l’annulation de la vente des Mistral, « Le Canard enchaîné » révèle que la facture pourrait en effet grimper au-delà de 2 milliards d’euros.

    Le remboursement des frais engagés par la Russie pour l’achat des deux navires Mistral ne devait pas être supérieur à 1,2 milliard d’euros, soit la somme initiale de la transaction. Mais le prix annoncé par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian pourrait ne pas être le bon, selon une information du Canard enchaîné qui dans son édition du mercredi 12 août 2015 révèle que l’addition pourrait être bien plus corsée que prévue. En effet, l’hebdomadaire calcule une facture qui avoisinerait les 2 milliards d’euros, en totalisant toutes les dépenses que l’annulation de la vente engendre.

    En parallèle de ces remboursements, le Canard Enchaîné révèle que le Trésor devra également s’acquitter envers la Russie de l’adaptation en version maritime de 32 hélicoptères K52 emmenés par les navires, de la formation de 400 marins ainsi que des frais engagés pour aménager le port de Vladivostok.

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    La Russie a largement profité du transfert de technologies du Mistral et a présenté la maquette de son future PBC, le Priboï, dans le cadre du forum Armée-2015.

    Ces nouveaux types de navires, plus gros que le Mistral, seront financés par le remboursement des sommes versées par la Russie à la France, ainsi que des pénalités versées en dédommagement de l’annulation du contrat sous injonction américaine.

    Le gouvernement Hollande a vraiment été le dindon de la farce de toute cette affaire et un coup de massue lui a été donné par Washington : le groupe américain Bell Helicopter vient de signer un accord d’assemblage avec l’usine d’aviation civile russe de l’Oural, sous le coup des sanctions ! (Echelle de Jacob)

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    Si les deux navires Mistral construits par la France ne verront jamais la Russie, ils pourraient faire des heureux. Pour rire en tout cas. Quelques blagueurs ont en effet mis en vente les deux porte-hélicoptères Mistral sur le site le Bon Coin.
    - A vendre 2 navires militaires de type « MISTRAL », neufs, n’ayant jamais servi, plaisante l’annonce. Avec toutefois cette petite difficulté, le mode d’emploi est en russe.

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    « Je ne le sais ni, et que Dieu nenni… (Coluche)

    Du même, adapté :
    « On a passé un accord avec l’URSS. On leur donne toute notre technologie assortie d’une petite prime de près de 2 milliards (qui sera payée par les sans-dents) et en échange ils nous laissent les carcasses vides des Mistral qui seront réaffectées au transport des migrants. Les accords franco-russes au dessert, c’est un régal que l’on sert! »

    …un régal au bon goût affirmé d’un Flan dégoulinant à la française !!

    • marc le 17 août 2015 à 15 h 30 min

      Merci JJB pour ces précieuses informations complémentaires ! C’est en effet encore plus consternant que ce que j’avais pensé au départ… jusqu’où… dans la stratosphère, sans doute !

      Pour les accords franco-russes : les grands esprits se rencontrent, j’avais pensé à faire un calembour avec ça ! Pour le prochain épisode des aventures russophobes du Tartarin de l’Elysée, sans doute !

      Amitiés

      Marc LEROY – La Plume à Gratter

  2. Farci Niçois le 11 août 2015 à 17 h 35 min

    Ce qui est consternant c’est de constater que toutes ces stupidités aux conséquences incalculables passent comme lettre à la poste.
    C’est vrai… « on » est en vacances.
    Les nullissimes caniches qui gouvernent le pays s’en donnent à coeur joie, toute honte bue, en toute impunité puisque personne ne bronche.
    On objectera qu’il y aura débat à la Chambre pour les Mistral, en septembre. Une belle jambe ça nous fait.
    Il y aurait dû y avoir débat AVANT une décision pareille. C’était, en outre, l’occasion donnée à certains politiques – toutes tendances confondues – de se désolidariser de cette honteuse décision .
    A quoi sert donc la Représentation Nationale ?
    C’est vrai : « on » est en vacances.
    Rendormons-nous,

    • marc le 17 août 2015 à 15 h 26 min

      oui, et tant que les gens votent pour de tels guignols… entre Hollande et les Mistral (entre autres conneries), ou Sarkozy et les conséquences de la catastrophe libyenne (entre autres nullités également)… la peste, le choléra…

      A quand le salutaire, le gigantesque, le libérateur, le jouissif COUP DE PIED AU CUL ???

      Amitiés

      Marc LEROY – La Plume à Gratter

  3. Don Bernardo le 11 août 2015 à 9 h 47 min

    Hola Marc,
    Quel plaisir de te lire. Même si je n’ai pas en totalité saisi la subtilité de tes phrases j’apprécie ton style. Rien a voir avec le « petite nègre » que l’on trouve dans les comptes rendu de vos journaux et hebdomadaires qu’il m’est donne de lire sur la toile.
    Je suis Péruvien, et la presse française n’est pas très répandue à Lima. J’ai fréquenté il y a pas mal d’années ce qui s’appelait encore la faculté de droit et des sciences économiques de Nice. Cela remonte à un certain temps et j’ai beaucoup perdu de mon français.
    Le dictionnaire intégré de l’ordinateur a du m’aider a corriger quelques fautes, mais il doit en rester beaucoup. Toutes mes excuses. Je compte sur la lecture assidue de tes textes pour m’améliorer.
    Cordialement
    Don Bernardo Lima Perù

    • marc le 17 août 2015 à 15 h 21 min

      Bonjour Bernardo, et pardon d’avoir tardé à te répondre !

      Je suis heureux et touché d’avoir des lecteurs au Pérou (un de tes compatriotes à déjà commenté sur La Plume). Tu dis avoir perdu un peu ton français, mais j’aimerais parler l’espagnol, le quechua ou l’aymara comme tu écris le français ! Pour les petites fautes, c’est pas grave (j’ai corrigé !)

      Je ne connais hélas pas personnellement le Pérou (ni l’Amérique du sud en général), dont je ne connais que les magnifiques paysages de montagne, les merveilles architecturales laissées par la civilisation Inca (dont bien-sûr le sublime Machu Pichu), sur laquelle je possède plusieurs livres (comme sur les autres civilisations amérindiennes et précolombiennes : Aztèques, Mayas, Toltèques, Nazcas, qui sont toutes fascinantes)

      Je connais aussi du Pérou ces formidables grimpeurs cyclistes qui ont fait des merveilles dans les étapes de montagne du Tour de France, dont Lucho Herrera ou Fabio Parra… quels souvenirs !

      N’hésite pas à revenir commenter et échanger sur La Plume, merci de tes compliments, et vive l’amitié franco-péruvienne !

      Amitiés

      Marc LEROY – La Plume à Gratter

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