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Affaire du Carlton : quand DSK et les frères allaient aux putes…

4 février 20159
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Tout le monde a évidemment entendu parler de la rocambolesque autant que sordide affaire du Carlton, où Dominique Strauss-Kahn, le Président de la République idéal que tous les médias nous vendaient encore avec enthousiasme avant qu’il ne dérape sur une flaque de son propre foutre dans une chambre d’hôtel de luxe (déjà !) à New York, est donc très largement impliqué.

Le procès s’est ouvert ce lundi 2 février à Lille, avec bien-sûr en tête d’affiche l’ex d’Anne Sinclair, mais aussi treize autres inculpés, pour « proxénétisme aggravé ». Nous allons y revenir.

Strauss-Kahn, il le dit, et c’est même sa ligne essentielle de défense, ne savait pas le bougre, que les jolies filles (très souvent tout juste majeures) qui partouzaient avec des hommes d’âge mûr blet au physique fort peu avenant (regardez un peu leurs bobines dans la vidéo ci-dessous, vous m’en direz des nouvelles…) étaient des prostituées ! Il pensait, le pauvre chou, que c’étaient des « libertines » (sic) !

Des « libertines », généralement de vingt ans ou moins, qui s’éclataient « pour le plaisir de la galipette » avec des vieux cochons de parfois soixante-dix berges ! Et qui étaient même prêtes pour cela à traverser l’Atlantique : « je prends l’avion (10 heures), je me fais sauter par un vieux crouton, et je rentre à la maison… ». Effectivement il fallait vraiment aimer la bagatelle ! Surtout qu’avec leurs physiques très avantageux, ces dernières devaient avoir un mal fou à trouver des partenaires sexuels dans la métropole. Une « naïveté » vraiment touchante de DSK, convenons-en… « naïveté » qui ne l’empêchait pourtant pas de parler, dans ses communications privées avec ses copains et organisateurs de partouzes, de « cadeaux » ou de « matériel » lorsqu’il s’agissait d’évoquer ses futures compagnes de débauche. De l’humour juif, sans doute ?

Parmi les principaux inculpés, le désormais célébrissime « Dodo la Saumure », est accusé d’avoir prostitué des mineures sans papiers et d’avoir fourni nombre des filles pour les soirées organisées par le « réseau du Carlton ». Des soirées qui, après les premiers témoignages de prostituées qui y ont participé, donnent déjà très sérieusement la nausée : « rapports sexuels sans préliminaires »… « abattage »… « rien à voir avec de l’échangisme »… « ce n’était pas du libertinage, les messieurs faisaient leur choix »… « nous étions peut-être le dessert »… « si on n’était pas choisie, on ne gagnait rien »… « amas de corps sur un matelas »… « sept ou huit filles sur DSK, sans aucun préservatif »… j’en passe et des plus écœurantes. Sans compter cette soirée dans un restaurant italien de la banlieue lilloise, au cours de laquelle une très jeune femme de « moins de 20 ans », « ivre morte », fut livrée aux assauts successifs de « je ne sais pas combien de messieurs ». Vous avez l’autorisation de vous absenter un instant pour aller vomir aux toilettes.

Pour en savoir un peu plus sur les autres inculpés de cette affaire Carlton, et voir accessoirement les tronches de nos libertins séducteurs de jeunes filles en fleur, visualisez donc dans un premier temps la vidéo qui suit :

Dominique, nique, nique… et si n’est lui, c’est donc ses frères !

Car c’est un point nettement moins mis en avant par les médias dans cette sordide affaire : sur les quatorze inculpés, douze si l’on met de côté Dodo la Saumure et sa compagne prostituée, six (au moins ?) sont… franc-maçons !

René Kojfer, l’un des principaux organisateurs du réseau, ex-chargé des relations publiques de l’hôtel Carlton, est membre de la loge Les Amis réunis (Grand Orient de France)

Francis Henrion, l’ancien directeur de l’hôtel est membre de la même loge Les Amis réunis (GOF)

Emmanuel Riglaire, avocat, qui aurait, on l’a vu, incité une de ses clientes désargentée à la prostitution, est lui aussi membre de cette loge du GOF

David Roquet, ex-cadre d’une entreprise de travaux publics, est membre de la loge Thémis de Cambrai (Grand Orient de France)

Fabrice Paszkowski, ami personnel de DSK et patron d’une entreprise du secteur paramédical, est membre de la Grande Loge traditionnelle et symbolique Opéra

Jean-Christophe Lagarde, commissaire divisionnaire, est membre de la Grande Loge de France

Sans oublier le « témoin assisté » Eric Vanlerberghe, retraité de la police et reconverti en détective privé, domicilié au Carlton au moment des faits, lui aussi membre de la Loge Thémis et ancien dignitaire du Grand Orient de France.

Ouf ! Avouez que ça commence tout de même à faire beaucoup… mais ce n’est sans doute pas tout : on ne sait pas trop par exemple si Dominique Strauss-Khan est ou non franc-maçon… mais on sait par contre que son père et sa mère l’étaient tous les deux (dixit Guy Arcizet, Grand Maitre du GOF), et que les loges, non contentes de lui avoir fourni ses principaux « camarades de jeu », l’ont abondamment appuyé et promu tout au long de sa carrière politique. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai ma petite idée sur le sujet…

Bref, la justice a mis le pied dans un véritable nid de franc-maçons (je l’espère du pied gauche, ça porte bonheur) en s’intéressant à l’affaire du Carlton, et si j’ai dit dans le titre de ce billet que DSK et les frères allaient aux putes, c’était juste pour faire une phrase : en réalité, l’ex président du FMI et ses potes maçons faisaient venir les putes à eux (et jusqu’à Washington) : c’était tout de même nettement plus confortable, et supposé tellement plus discret ! Jusqu’à ce qu’une boniche de couleur, à New York, foute tout par terre… on ne se méfie jamais assez du petit personnel !

Interrogé sur l’appartenance de sept intervenants, dans cette sordide affaire de ballets roses, à la franc-maçonnerie, et plus particulièrement de quatre des inculpés au GOF, Guy Arcizet, a répondu : « ils ont été suspendus. S’ils sont blanchis, ils pourront être réintégrés (c’est moi qui souligne). Mais en attendant, leur suspension est une manière de protéger une association comme la nôtre qui lutte pour défendre la dignité des hommes et des femmes de ce temps… c’est aussi une manière de leur permettre de se défendre sans avoir ni le poids ni le soutien de l’association ». Avouez qu’on a connu des façons de se désolidariser de telles brebis galeuses autrement plus convaincantes. De quoi d’ailleurs se poser de très sérieuses questions (et quand on connait la puissance des réseaux franc-maçons notamment dans le personnel judiciaire) sur les possibilités de parvenir à des condamnations dans cette affaire, et pour ne pas imaginer les très fortes probabilités de non-lieu qui pourraient au final survenir : après tout, comme l’avait dit fort à propos Jack Lang dans l’affaire Nafissatou Diallo : « il n’y a pas mort d’homme ! ». Alors, de frères…

Marc LEROY – La Plume à Gratter

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9 Responses to Affaire du Carlton : quand DSK et les frères allaient aux putes…

  1. Catherine B le 7 février 2015 à 21 h 39 min

    Je nous trouve quand même un rien hypocrites.

    On sait ce qui se passe, toute cette déliquescence ambiante, on sait qu’elle s’exprime généreusement, mais on ne fait rien qu’attendre qu’elle nous revienne en boomerang.

    D’où la question .

    Qui est celui qui est le plus res-ponsable?

    res=la chose

    pondere= qui a du poids,

    donc la réponse est CE qui a du poids,

    et le responsable est celui qui est en capacité de donner à la chose du poids.

    Bon, mais ça va pas avec l’époque vous en conviendrez.

    Tout le monde se lave les mains de tout.

    Ce sont les autres, les coupables, donc moi aussi bien sûr!

    Je vous salue bien.

    Comme il n’y a pas d’écho ici, je m’en vais dans une chambre mortuaire, il s’y passera peut-être quelque chose.

    Je ne vous importune plus.

    Promis, juré.

    A Dieu!

    • marc le 8 février 2015 à 9 h 09 min

      Catherine,

      la fin de votre commentaire m’interpelle : qu’est-ce qui vous laisse penser que vos commentaires sur La Plume pourraient,d’une quelconque façon, m’« importuner » ? Bien au contraire ! Le fil des commentaires est là pour permettre aux lecteurs de donner leur opinion ! Je ne peux répondre à tout le monde le jour même (si tant est que le commentaire appelle réponse), parce que fournir le contenu de la Plume (vidéos, articles relayés, etc) demande beaucoup de temps, mais je lis toutes les contributions, et j’ai bien entendu pris connaissance des vôtres sur le fil de cet article. Mon module de commentaires est peu satisfaisant, je le sais, et n’incite pas aux échanges entre lecteurs. Je vais sans doute le changer prochainement. En attenant, vous êtes évidemment plus que la bienvenue à exprimer vos sentiments ici !

      A bientôt je l’espère !

      Amitiés

      PS : bien sûr, nous sommes effectivement tous, en tant que nation, responsables des dérives et insuffisances de nos élus, de nos « élites »… individuellement, nous n’y pouvons toutefois parfois pas grand chose…

      • Catherine B le 10 février 2015 à 23 h 05 min

        Ok, mille excuses pour ce mouvement d’humeur Marc!

        L’inter—action, c’est ça qui intéressant pour moi, car commenter pour commenter n’est pas intéressant en soi. Mais, bon, après tout, tout le monde n’est pas obligé de penser comme moi.

        Pour me faire « par—donner » écoutez cela, ça décoiffe!!!

        Et ne répondez surtout pas!

        https://www.youtube.com/watch?v=uT3SBzmDxGk

  2. Catherine B le 6 février 2015 à 16 h 19 min

    ça ne s’invente pas. Je cherchais l’emplacement d’une rue sur le plan de Lille via le net, et que ne vois-je à l’endroit du Carlton, atmosphère intimiste qu’ils disent. Pour sûr, j’veux bien les croire. Trop drôle quand même.

  3. Catherine B le 5 février 2015 à 10 h 21 min

    C’est amusant cette histoire. Elle se passe à Lille,qui plus est, Lille est mon fief et il se trouve que je connais par ouï-dire, Dodo la saumure, via un ami qui a failli lui vendre une maison au Bizet, en Belgique. Une maison, à la frontière, sans doute pour y actualiser des potentialités encore non avenues… allez savoir(ça voir!)

    Bref, l’affaire ne s’est pas faite.

    Dans cette histoire, tout compte fait, ce qui quand même fort de café, c’est que la facture soit passée dans le budget de l’événementiel!

    Fichtre, un événementiel de ce type, ils n’ont peur de rien et ils ont raison de ne pas avoir peur car leur couverture franc-maçonne les protège mieux qu’un gilet pare-balle! C’est un nid de franc-maçons ici, tous plus vils les uns que les autres, à part quelques exceptions sûrement, mais elles doivent être rares. La loge est la maison-loi qui fait office de sésame et ouvre toutes les portes(sans jeu de mot!!!) sous-rire!

  4. Arnaud D le 4 février 2015 à 22 h 28 min

    Il y a quand même un truc étonnant. Quand nous sommes allés rue Cadet, nous n’avons pas vu la moindre cuisse gainée de soie à l’horizon. Si pour s’envoyer en l’air il faut aller à Lille, à quoi ça sert de s’affilier à un club de magouilleurs comme le G.O.F ?

    • marc le 4 février 2015 à 22 h 38 min

      M’enfin, Arnaud … Lille c’est juste pour se vautrer dans la luxure façon populo, pour violer à 15 une pauvre fille complètement ivre dans les toilettes du restaurant, pendant que le serveur amène une boite de préservatifs (si, si… c’est complètement authentique). Tu peux aller gerber dehors.

      Sinon, c’est Carlton, Paris et Washington ! Et puis rue Cadet… va savoir ce qu’il y a derrière la haie de protection policière ?? Hein ??

      Amitiés

  5. boutfil le 4 février 2015 à 20 h 35 min

    y’a pas à dire, c’est du beau monde !

    • marc le 4 février 2015 à 20 h 37 min

      Danielle… au moment même où tu commentais cet article… je commentais trois des tiens sur ton blog :-) :-) :-)

      Les grands esprits…

      Bises

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