Politique France

Après les « sans-dents » de Hollande, la « prime exceptionnelle » de Valls…

17 septembre 20141
Après les « sans-dents » de Hollande, la « prime exceptionnelle » de Valls… 5.00/5 73 votes

… et les « illettrées » de Macron…

Le puits sans fond de l’indécence ploutocratique.

Hollande, Cahuzac, Morelle, Thévenoud, Macron, Cambadélis… et hier à peu près la même longue liste, mais en version UMP… cette caste, cette oligarchie, bien plus encore cette ploutocratie est décidément désormais totalement irrécupérable… bien au chaud dans les luxueux palais de la République pendant que les Français trinquent et paient la facture, LEUR facture, totalement hors-sol, complètement déconnectés des réalités, parce qu’ayant en réalité touché le jackpot quasi définitif sous prétexte qu’ils ont été, même une seule fois, élus (ou souvent d’ailleurs tout simplement nommés). Avec leurs très confortables salaires qui ne connaissent pas la crise, leurs cumuls de mandats, leurs avantages plus ou moins connus (et plutôt moins que plus d’ailleurs), leurs appartements de fonction de prestige (ou leurs HLM quatre étoiles à loyers ultra-modérés, leurs véhicules du même nom et généralement de la même classe, leurs pleins d’essence à l’œil, leurs voyages gratuits en train, en avion et un jour sans doute en fusée, leurs jetons de présence, leurs vrais-faux frais, leurs assurances en béton armé, leurs retraites ultra-privilégiées… avec leurs collaborateurs et bien plus souvent encore leurs collaboratrices familiales, qu’elles soient épouses, concubines ou simplement petites camarades de cinq à sept, tous et toutes très grassement rémunérés – bien que généralement aucunement qualifiés – par l’argent public, très souvent pour des emplois du reste totalement virtuels… avec leurs amendes impayées, leurs loyers oubliés, leurs comptes en Suisse dissimulés, leurs impôts « omis », leurs déclarations de patrimoine bidonnées… avec leurs allez-retours du public au privé pour des postes plus ou moins fictifs où ils n’auront souvent, et sans même avoir à seulement faire acte de présence, qu’à user de leur influence et de leurs réseaux au bénéfice de leur généreux « mécène professionnel »… avec leurs passe-droits en veux-tu en voilà : places gratuites à Roland-Garros ou pour la finale du championnat de France de football ou de rugby, selon les goûts, sièges VIP aux premières théâtrales ou cinématographiques, participations aux sauteries jet set du festival de Connes, factures très souvent impayées dans les meilleurs restaurants de France… avec encore et surtout  leur Club du Siècle, leurs Young Leaders, leur Bilderberg, leurs loges maçonniques qui inspirent et plus souvent encore imposent scandaleusement « leurs » lois de à la République, leurs dîners du CRIF, j’en passe et des plus écoeurantes … quand ce n’est pas carrément, dégueulassement, ignoblement, leurs penchants à jamais impunis pour le tourisme sexuel en Tunisie, leur « amour » pour les enfants handicapés mentaux dès lors qu’on peut s’« ébattre » joyeusement avec eux dans un Coral, ou leur passion dévorante pour les boxeurs Thaïlandais de « quarante ans »… arrêtez-moi je vais vomir !

La « prime exceptionnelle » de Manuel Valls

Oui, ils vivent désormais dans un autre monde, sur une autre planète, nos « élus » et qu’ils soient ou pas d’ailleurs de ce « peuple » qui n’est pas celui « de France » : peu importe, puisqu’ils sont presque tous prêts à ramper à ses pieds année après année, docilement, servilement, dans ces tristement fameux dîners annuels, et qu’ils soient députés, sénateurs, ministres ou Président de la République, merde quand même ! Oui, décidément, ils ne vivent définitivement plus dans le même monde, dans la même France que nous. D’ailleurs, ils ne la connaissent pas, ils ne la connaissent plus, la France. Et ils ne savent plus rien du peuple qui l’habite.

Ainsi de notre petit caudillo catalan de Premier Ministre qui, lors de son discours de politique générale, mâchoire crispée, yeux exorbités et figure rouge comme un gratte-cul, a joué comme souvent les petits Nicolas Sarkozy à la rose, dans une logorrhée sans fin de lieux communs, de poncifs usés jusqu’à la corde, de phrases enflammées mais totalement creuses, et nous a au final annoncé, apparemment « fier comme si il avait un bar tabac », deux mesures sociales de derrière les fagots, censées calmer la grogne de façade des fumeux bien plus que fameux « frondeurs » du Parti Socialiste : accrochez-vous à vos chaises, c’est du très lourd !

La première mesure ? Une revalorisation à hauteur de 800 euros du minimum vieillesse. La seconde ? Une « prime exceptionnelle » pour les retraités percevant une pension de moins de 1 200 euros par mois. Ce qui donne dans le premier cas une « revalorisation » de … huit euros par mois pour les « minimum vieillards » ! Et dans le second une « prime exceptionnelle » (sic) de… quarante euros pour l’année ! Oui, vous avez bien lu, quarante euros… soit 3,33 euros par mois ! Rappelons tout de même ici que l’exécutif avait annoncé vendredi dernier que les pensions inférieures à 1 200 euros par mois ne seraient pas augmentées au 1er octobre « en raison de la faible inflation », avant de dire finalement le contraire suite aux nombreuses protestations, et consentir tout de même à leur donner un « coup de pouce ». Un coup de pouce, en Hollandie, c’est donc… 3,33 euros ! Ca c’est du social, coco ! Pas vrai, les cocus de la gauche qui n’aime pas les riches, mais encore moins les pauvres ?

Macron chez les ploucs : chez « ces gens-là », monsieur, on ne lit pas, et on ne conduit pas…

Et quand on n’en peut plus de tant d’invraisemblable mépris, de tant de cynique indécence, quand on espère que c’est enfin et pour quelques jours au moins fini, ça recommence, et immédiatement ! A chaque jour ne suffit plus sa peine, comme à chaque heure son dégoût. Car en Socialie hollandienne, les ploucs ne sont pas seulement « sans dents », ils sont aussi sans instruction et sans voiture. L’« ennemi du monde de la finance » milliardaire nommé au Ministère des Finances en remplacement de feu Montebourg, le Macron-économique Emmanuel, de la banque Rothschild, donnait aujourd’hui sa toute  première entrevue audiovisuelle, sur Europe 1. Le moins que l’on puisse dire c’est que le bougre l’a marquée d’une pierre noire, et a tout de suite et sans doute définitivement mis les pendules à l’heure : c’est un homme du peuple, près du peuple, pour le peuple ! Et pour en apporter la preuve, et évoquant les employées de l’usine Gad en très grande difficulté, notre gaillard a dit ceci :

« il y a dans cette société une majorité de femmes, il y en a qui sont, pour beaucoup illettrées …»

Ajoutant ensuite, et peu de commentateurs l’ont seulement relevé, alors que c’est pourtant en vérité peut-être encore plus révélateur de ce qu’est ce triste individu, encore plus symptomatique de ce mépris de classe hallucinant :  « Pour beaucoup, on leur explique vous n’avez pas d’avenir à Gad ou aux alentours, allez travailler à 50 ou 60 km. Ces gens-là n’ont pas le permis de conduire. On va leur dire quoi ? Il faut payer 1.500 euros, il faut attendre un an ? Ca aussi ce sont des réformes du quotidien, ça va créer de la mobilité et de l’activité ».

« Ces gens là n’ont pas le permis de conduire »… on pense immédiatement à la chanson du grand Jacques Brel. Et on s’attendait à ce qu’il ajoute, lancé comme il l’était : et si le pain leur venait à manquer, qu’ils mangent de la brioche ! (1) Il y a un tel mépris de classe dans ces trois petits mots : « ces gens là »… Et ils sentent mauvais aussi, sans doute ? « Salauds de pauvres !  » (2) Et bien ces « illettrés » qui « n’ont pas de permis de conduire » ont tenu à répondre à notre ministre de l’économie pas vraiment solidaire, avec une grande dignité et une sourde colère, comme vous pourrez le voir ci-dessous :

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Ces femmes et ces hommes humbles, blessés dans leur honneur, humiliés et méprisés par celui qui est censé les représenter et les défendre, prouvent s’il en était encore besoin que la vraie noblesse est bien celle du coeur, et certainement pas celle du fric. Et pour ma part, j’ai furieusement envie de dire à ce petit jean-foutre condescendant d’Emmanuel Macron, lui qui est né avec une cuillère en argent dans la bouche… lui qui devint en un fulgurant éclair milliardaire, en jouant et gagnant, comme un gosse joue au Gameboy, au Monopoly ou plus encore au loto d’une économie financiarisée détachée des réalités économiques et devenue complètement folle… lui qui est passé de l’or de Rothschild à ceux de la République, sans même avoir pris le temps de pisser, ce qu’il fait à présent aujourd’hui comme je pleure sur les femmes « illettrées » : prends garde Macron ! Toi et tes congénères, vous vous êtes gavés d’ortolans pendant que les Français se mettaient à sucer des cailloux… Vous vous êtes vautrés en pétant dans le satin pendant que le peuple des invisibles s’en allait irrémédiablement vers le ruisseau. Mais toutes les choses, même les pires, ont une fin ! A trop tirer sur la corde, il arrive qu’elle finisse par vous péter en pleine poire. C’est tout le mal que je vous souhaite, à toi et à toute ta caste de nantis qui continuez encore et toujours de danser tout en vous goinfrant de petits fours sur le pont du Titanic, quand le petit peuple a depuis un bon moment déjà commencé à se noyer. Oui, prends garde, Macron ! Nous n’avons plus la guillotine, mais il nous reste tout de même deux dernières, deux ultimes armes : le bulletin de vote et la colère de la rue. Et par l’entregent de l’un ou de l’autre, j’en suis absolument sûr à présent, nous allons, à toi et à tous les tiens, vous adresser, très bientôt, un gigantesque coup de pied au cul, à vous en faire claquer les dents ! Ah, ça ira, ça ira, ça ira ! Tous les ploutocrates à la lanterne !

Marc LEROY – La Plume à Gratter

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(1) « S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ! » Phrase sans doute apocryphe attribuée à Marie-Antoinette.

(2) Célèbre et terrible réplique hurlée par Jean Gabin, dans  La Traversée de paris, un film de Claude Autant-Lara (1956).

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Une réponse pour Après les « sans-dents » de Hollande, la « prime exceptionnelle » de Valls…

  1. NOURATIN le 19 septembre 2014 à 16 h 17 min

    Eh oui. le pire c’est qu’il croyait bien faire, le Macro-cron petit patapon. Manque de pot le naturel a pris le dessus et son discours qu’il imaginait plein d’humanité et de compassion lui revient à travers la gueule comme un boomerang. Espérons que le bon populo y verra un nouvel exemple bien caractéristique de ces hommes de gauche qui l’écrasent de leur mépris condescendant.
    Amitiés.

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