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France, terre d’asile de fous – Par Nouratin

23 octobre 20130
France, terre d’asile de fous – Par Nouratin 5.00/5 2 votes

Publié le : 19 octobre 2013

Source : onefoutus.over-blog.fr

« Tu m’as traité de parisieng! »  Ho peuchère!  Encaisser pareille insulte en pleine gueule! Venant de Samia Ghali, une nana des Quartiers Nord, par dessus le marché! Il a frisé l’infarctus, sur ce coup-là, le pauvre Mennucci. On a beau émarger au Parti Socialiste, la diffamation élevée à un tel degré ça ne passe pas.  « Parisien »!  M’enfin!

C’est vrai, ça, tout de même! Petit fils d’immigrés toscans, enfant de La Cabucelle, membre éminent du Parti, héritier de l’esprit Defferre, nom de dieu! Se faire mettre plus bas que terre de la sorte par une créature de Guérini! Un comble!

Reconnaissons que depuis une grosse semaine l’injure la plus crapouilleuse fleurit de tous côtés au sein de la vie politique franchouille. Un vrai bonheur! Vous avez Morano qui se fait traiter de tous les noms d’oiseau par cette vieille charogne de Guy Bedos (y a pas de raison de se gêner, c’est pour rire), vous trouvez aussi, dans le même ordre d’idée, la petite Marion Maréchal-Le Pen, objet de propos infects de la part d’une sous-merde d’assistant parlementaire socialiste  (c’est pas trop pour rire mais tant pis, j’assume).

Bon, quand ça va de gauche à droite,  passe encore.  Faut comprendre, des grognasses comme Morano ou Le Pen,  c’est tellement nauséabond que ça peut se traiter comme de la fiente, admettons. En revanche,  quand un salaud de député UMP,  fût-il Breton,  imite la poule en plein hémicycle pendant l’allocution d’une collègue vert-pastèque,  là  ça ne passe plus. Question de principe! Il s’agit de misogynie beauffienne de droite, pas comme les bluettes de cette ordure de Bedos  (attention, c’est pour rire)  ou les facéties charmantes du petit crevard socialo précité. Non, là on est dans le dur! Aller traiter une écologiste de gallinacée c’est pire que tout.  Elle lui ont fait quoi,  les pauvres cocotes, à l’horrible réac breton?  (Attendez, c’est pour rire voyons, cot, cot, cot, cot…).

Cependant, tout cela ne pèse pas bien lourd en comparaison de l’affaire Taubira. Enfin je veux dire l’affaire Anne-Sophie Leclère, l’infâme qui osa publier un portrait de la Garde des Sceaux à dix-huit mois. Sauf que le portrait en question s’est révélé à l’analyse comme celui d’un petit chimpanzé anonyme; âgé de seulement six mois, qui plus est!

Il va sans dire que la dame Leclère fut illico virée avec pertes et fracas par un Front National tout à fait intransigeant quant aux risques de rediabolisation encourus sur ce genre de coup tordu.  Nous ne sommes plus au temps du père Le Pen dont les blagues à deux balles, les jeux de mots laids et les boutades rappelant les heures les plus sombres etc… faisaient les délices d’une Gauche bien-pensante qui s’en régalait comme la chaisière du pain-bénit.

Non, là ça ne rigole plus. Il est en conquête de pouvoir, le Front et non plus en représentation provocatrice. Pas question de laisser la première gourde venue bousiller le boulot, même si elle dit tout haut ce que plein de gens pensent tout bas de notre pasionaria guyannaise.

D’un point de vue strictement scientifique,  l’Homme apparaît bien sûr comme une espèce particulière de singe mais de là à le confondre avec son cousin arboricole il y a de la marge. Je m’étonne d’ailleurs que seuls les Socialos et les UMP aient manifesté leur réprobation au regard d’une telle ignominie. Curieusement les Chimpanzés n’ont rien dit.

Vu la qualité de l’attaque et les caractéristiques spécifiques de la personne visée, cette histoire aurait pu faire du foin dans le landerneau gauchiste, toujours prêt à en rajouter plusieurs couches sitôt que le racisme le plus abject pointe son mufle hideux. Manque de pot c’était sans compter avec l’ouragan Léonarda qui déferle en ce moment même, détruisant tout sur son passage, entre le Faubourg Saint-Honoré et la Place Beauvau.

Léonarda! Sacrebleu la belle affaire!  Avec tout ce qu’il faut pour entraîner un déchaînement médiatique comme on n’en avait pas vu, peut être, depuis les mésaventures du regretté Roger Salengro. Pensez donc! Une jeune Kosovare de quinze ans arrêtée par les sbires de Valls en pleine sortie scolaire. Rejetée par la République et renvoyée dans son trou comme le chien viré du jeu de quilles à grands coups de lattes sous la queue!  Un vrai cadeau du Ciel pour la bien-pensance gauchosphérique.

Aussitôt, la levée de boucliers, les trompettes de Jéricho, la charge de la brigade légère et même de la lourde, les chars russes des potes de Mélenchon, les tirs de barrage de l’Education Nationale, Ministre en tête, le scud du Président de la Chambre des Députés comme quoi la loi doit s’effacer devant les valeurs de la Gauche et la mobilisation des Lycéens manipulés pour bien foutre le bordel dans la rue. Bref, le branle-bas de combat gauchiste des grands jours.

Notons au passage qu’en général ces choses là se produisent sous les gouvernements dits « de droite ». Là, nous assistons à une grande innovation : la mobilisation de la Gauche contre un ministre de gauche…mais facho.

Il ne faut pas s’y tromper, en effet, Léonarda c’est la bombe atomique sur Iroshivalls, voilà tout. Ca faisait un moment qu’on la sentait monter, la grogne des gauchiards contre le petit Manuel et ses manières sarkozyques.  Là,  en plus,  il se trouvait en déplacement à la Guadeloupe, le mec, ça laissait l’ouverture, comme aurait dit le voisin Toussaint!

Emmerdé comme un rat dans la nasse, Culbuto se trouvait dès lors esseulé pour ne pas dire isolé entre tous ces furibards style Peillon, Duflot, Bartolone et consorts, déterminés à sauter sur l’occase pour remettre les pendules de l’Elysée à l’heure collectiviste. Du coup il a passé un coup de biniou à Manolo à Pointe à Pitre:

« Fais moi le plaisir de rappliquer dare dare, tu m’as foutu dans la merde avec tes conneries de reconduite à la frontière, je les ai tous aux fesses, là, même les enfants des écoles. Faut que tu me tires du pétrin, Manou! Combien tu veux que je tienne, planqué sous le grand escalier avec tous ces ahuris qui me donnent la chasse?  A propos de chasse,  je ne peux même pas aller pisser,  bordel!  Saute dans le premier avion, merde,  laisse tomber les Marrons,  en ce moment-ci on n’en a rien à foutre! »

Alors, M. le Ministre de l’Intérieur mit une fin prématurée à son exceptionnelle tournée dans un département d’Outre Mer qui eût tout de même mérité mieux et reprit à tire d’ailes le chemin de Paris. Tout ça pour Léonarda, dites donc, c’est y pas formidable?

Mais bien sûr, la pantalonnade ne s’arrête pas là. Rentré au bercail, après avoir délivré son patron, le brave Manuel reprit l’affaire en mains, procéda à une rapide relecture du rapport établi sur sa demande par son Inspection Générale, fit rectifier les deux ou trois plus grosses conneries et passa le tout à Pépère qui donna son feu vert à la publication.

Intéressant, ce document, on y apprend plein de choses sur la famille de la petite. Notamment sur son père, bien connu des services de police pour des faits de vol, voire de mauvais traitements à enfants, sans parler des palanquées de fausses déclarations qui émaillent son dossier administratif.

Quand on aura précisé que ces braves gens ont complètement saccagé l’appartement mis à leur disposition, à tel point que sa remise en état exigera plusieurs mois « avant qu’on puisse y reloger une nouvelle famille demanderesse d’asile » (sic) on comprendra que les Juges, malgré toute leur mauvaise volonté et après quatre ans de procédure, aient fini par conclure à la nécessité d’en débarrasser la République.

Et en ce qui concerne l’adorable petite Léonarda, les flics ne l’ont pas trouvée chez ses parents le soir où ils sont venus les prévenir.  Normal, « elle découche souvent » (sic) et nul ne sait où la joindre!

Fort d’un rapport concluant à la parfaite régularité des mesures prises dans cette couillonnade par les différents intervenants officiels, le Président de la République Française décida d’intervenir à la Télévision en urgence, un peu comme le Général de Gaulle au moment du Putsch d’Alger. C’est tout dire.

Enfin, non, pas tout, parce qu’à la grande surprise des gens de bon sens qui l’écoutaient plus ou moins, le Capitaine de Pédalo, après avoir mis le cap sur le respect scrupuleux des Lois de la République, vira brusquement de bord en invitant Léonarda à revenir en France « poursuivre ses études »! Mais attention, hein, toute seule, sans Papa, ni Maman, ni la petite soeur, ni les petits frères. Juste Léonarda. La vedette, quoi, la VIP!

En d’autres termes, non seulement ce type,  le Chef de l ‘Etat tout de même,  quasiment le Roi de France, s’occupe d’une affaire qui aurait dû rester au niveau du Préfet, mais encore trouve t-il une solution aussi maladroite que saugrenue.

Résultat, évidemment, tout le monde lui tombe dessus comme stukas en piqué. La Droite pour cause de manque d’autorité, d’indécision, de non respect des lois et des décisions de justice, de désaveu des forces de l’ordre, bref de Hollandouillisme. La Gauche, pour cause d’inhumanité hypocrite car on ne saurait demander à une enfant de quinze ans de choisir entre sa famille et la France.

Tout faux sur toute la ligne. Moi, je le savais un peu con, le mec mais à ce point-là…

Alors que voulez vous? En désespoir de cause je vous ai concocté une petite chanson sur l’air de « Marinella » si délicieusement chantée par l’inoubliable Tino. Comme quoi, l’affaire se corse…

 

                                                 LEONARDA

 

Léonarda,

La France t’a ouvert les bras

Et puis elle t’a foutue dehors,

A présent elle a des remords.

Toi, tout là bas,

Du côté de Mitrovica

Dans ton pays mystérieux

Nous savons bien ce que tu veux.

Avec ton père et ta mère,

Ta soeur et tes petits frères

Tu te vois déjà rentrée

Dans ton collège adoré

En France, terre d’asile,

Joli pays d’imbéciles

Et d’enfoirés!

Léonarda,

Je sais bien que tu reviendras

Ainsi que Maman et Papa

Et aussi toute ta smala.

Car tu nous aimeras toujours

Et nous voulons ton retour,

Pour toi c’est un joli rêve

Et nous autres on en crève

Sans recours.

Tes grands yeux noirs

Illuminés par tant d’espoir

Nous n’avons pas encore fini

D’en rêver le jour et la nuit.

Léonarda,

Tu peux dire merci au media

Aux gauchiards et aux socialos

Car ils ont fait du bon boulot

Les saligauds!

 

Chez nous, tout finit par des chansons, n’est-ce pas. Alors j’en reste là. Surtout que Léonarda nous n’avons pas terminé d’en entendre parler. Jusqu’à l’indigestion!

Passez un bon Dimanche d’automne , malgré tout.

Et merde pour qui ne me lira pas..

Nouratin

 

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