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Les ravages de l’idéologie du genre : un petit garçon américain «transgenre» à 6 ans ! Par Olivier Bault

23 mai 20130
Les ravages de l’idéologie du genre : un petit garçon américain «transgenre» à 6 ans ! Par Olivier Bault 5.00/5 2 votes

Publié le : 23 mai 2013

Source : ndf.fr

Les parents ont porté plainte contre l’école qui refuse à leur fils l’accès aux toilettes des filles ! Né en même temps que deux autres triplés, Coy Mathis se sentirait fille, paraît-il, depuis l’âge de 18 mois. Les médias mainstream étant totalement dominés par le lobby LGBT, nombreux sont les articles de presse qui parlent de Coy Mathis au féminin. Dans la presse française, le magazine Elle n’a pas peur du ridicule : « Dès l’âge de 18 mois, elle [le petit Coy, ndlr] a commencé à jouer avec des poupées Barbie quand son frère s’amusait avec des dinosaures. »

Coy avait 4 ans quand son papa et sa maman lui ont demandé s’il voulait être une fille ou un garçon. Comme il a répondu qu’il voulait être une fille, ses parents se sont mis à parler de lui au féminin, ils lui ont permis de se laisser pousser les cheveux et lui ont acheté des vêtements de fillette. Quand Coy allait à l’école maternelle, on lui permettait d’utiliser les toilettes des filles et de porter des robes.

Mais les problèmes pour les parents de Coy ont commencé en 2012 quand Coy est allé à l’école primaire Eagleside de Fountain, dans l’État du Colorado, qui n’entendait pas les choses de cette oreille. Ce petit garçon que ses parents considèrent comme une petite fille « transgenre » a été interdit de toilettes des filles et s’est vu proposer au choix un accès aux toilettes des garçons, aux toilettes du personnel ou aux toilettes de l’infirmerie.

Pour les parents de Coy, Jeremy et Kathryn Mathis, il s’agit d’une grave atteinte aux droits de leur enfant. L’école a répondu aux parents par écrit pour confirmer l’interdiction faite à Coy d’utiliser les toilettes des filles et elle a choqué encore plus les parents en parlant de Coy au masculin ! Les parents du petit garçon, plutôt que de revoir leurs méthodes éducatives et de songer à consulter un psychologue ou un psychiatre, ont choisi de se tourner vers le département des droits civiques du Colorado et l’affaire a été mise en avant par les médias. De nombreux politiciens et organisations de gauche ont pris la défense des Mathis.

Dans sa lettre, l’école a déclaré, par la voix de son avocat, avoir dû tenir compte non seulement de Coy mais aussi des autres élèves et de l’impact que pourrait avoir, à mesure que Coy allait grandir, la présence dans les toilettes des filles d’un individu équipé d’un appareil génital masculin, même si ses parents le considèrent comme une fille. « Je suis sûr que vous comprendrez bien qu’à mesure que Coy va grandir et que ses parties génitales vont se développer avec le reste de son corps, il y aura au moins une partie des parents et des élèves qui vont se sentir mal à l’aise si Coy utilise régulièrement les toilettes des filles », a déclaré l’avocat de l’école dans la lettre citée par la télévision WPTV.

Ce n’est pas la première fois que le problème se pose aux États-Unis et il va sans doute bientôt se poser en France aussi avec la révolution culturelle de l’idéologie du genre qui accompagnera immanquablement le fameux « mariage pour tous » taillé sur mesure pour les homosexuels. En 2007, une école primaire d’Orono, dans le Maine, avait elle aussi interdit à un garçon « transgenre » d’utiliser les toilettes des filles et elle a gagné en 2012 le procès engagé par les parents. Mais d’autres écoles américaines permettent déjà aux petits garçons qui se prennent pour des filles d’utiliser les toilettes des filles. En décembre 2012, l’American Psychiatric Association a retiré les « troubles de l’identité de genre » de sa liste des troubles mentaux. Barack Obama lui-même est devenu un avocat actif des revendications les plus radicales des associations LGBT et 16 États américains interdisent toute discrimination à l’encontre des personnes « transgenre » et « transsexuelles », ce par quoi il faut bien entendu comprendre par exemple l’interdiction faite à un petit garçon qui voudrait très fort être une petite fille d’aller faire pipi dans les mêmes toilettes que ses petites camarades.

En Suède, un projet de loi actuellement en discussion voudrait interdire, au nom de l’égalité des sexes, aux hommes de faire pipi debout dans les toilettes publiques. Mais, plutôt que niveler par le bas comme le font trop souvent les socialistes, ne vaudrait-il pas mieux niveler par le haut et installer des urinoirs dans les toilettes des dames ?

À moins que le 26 mai ne marque le début d’une révolution car l’exemple espagnol le montre : même en cas d’alternance, les élites politiques occidentales ne permettront pas aux peuples d’inverser par les urnes ce qu’elles considèrent être le sens de l’Histoire. Les Espagnols avaient manifesté massivement contre le « mariage » et l’adoption pour les homosexuels, mais quand ils ont voté pour l’alternance, le Parti Populaire et son leader Mariano Rajoy ont refusé d’abroger la loi. Les déclarations des leaders politiques et l’expérience passée permettent de penser qu’il en sera de même avec l’UMP. Même chose pour la Grande-Bretagne où le Parti « conservateur » impose le « mariage gay » malgré la forte opposition de ses électeurs et grâce à une alliance avec les Travaillistes et les Libéraux-Démocrates. Aux États-Unis, on découvre aujourd’hui que l’administration fiscale (l’IRS) avait mis les groupes conservateurs sous surveillance renforcée avant les élections de 2012, en s’intéressant de très près à leurs opinions politiquement incorrectes. À l’inverse, l’exemple hongrois montre que si un peuple européen choisit démocratiquement de prendre une autre voie et trouve des hommes politiques pour le représenter et défendre ses intérêts, il est immédiatement attaqué par les élites politico-médiatiques des autres pays de l’Union européenne et des États-Unis. Et après la mort du président conservateur polonais Lech Kaczyński dans une catastrophe aérienne, ces mêmes élites politico-médiatiques ne s’émeuvent pas beaucoup des graves soupçons qui pèsent sur l’enquête des gouvernements polonais (politiquement correct) et russe (grand fournisseur de gaz).

À terme, les peuples d’Occident font donc face à un choix : ce sera pipi assis pour tous ou la révolution ! Car l’évolution totalitaire des démocraties qu’avait prévu Tocqueville, c’est maintenant et cela a commencé avec la légalisation de l’avortement.

Olivier Bault

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