Société France

Visiblement, les Hamidovic n’étaient pas sur le « mur des cons » du SM !

16 mai 20131
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Il vaudra bientôt mieux en France être un chef de réseau mafieux qu’un « veilleur » du Printemps Français ou un journaliste malpensant… C’est en tout cas ce que l’on peut se dire en prenant connaissance du verdict hallucinant rendu ce mercredi par le tribunal correctionnel de Paris, dans l’affaire du clan Hamidovic.

Ce procès était pourtant celui d’un réseau de criminalité très développé utilisant des mineures roms venues d’Europe de l’est et principalement de Bosnie-Herzégovine. Il était dirigé notamment par Féhim Hamidovic, et par sa femme Behjia, ainsi que par nombre d’autres membres de la famille. Les faits jugés étaient antérieurs à l’année 2010, et concernaient ce qui était alors de loin le plus puissant réseau de petites voleuses Roms de Paris, plus de 75% des vols à la tire dans le métro parisien lui étant en particulier imputés. Mais cette organisation d’envergure avait aussi des ramifications un peu partout en Europe, notamment à Rome (Hamidovic était d’ailleurs installé en Italie) ou à Barcelone.

Le couple s’est au final vu appliquer des peines très sensiblement inférieures à celles demandées par le ministère public : Féhim Hamidovic a ainsi été condamné à 7 ans de prison ferme, et sa femme à quatre ans. Le parquet avait pourtant requis 15 ans et 12 ans de prison à l’encontre des deux principaux accusés, poursuivis pour « association de malfaiteurs, provocation de mineurs à commettre des délits, traite d’êtres humains et vols en réunion ». Rien que cela. Ils étaient de plus… récidivistes ! Ils avaient en effet déjà été condamnés en février 2007 à Vienne, à respectivement 3 ans et 2 ans de prison pour « trafic d’êtres humains et vols par profession ». Ce qui ne les avait pas empêchés -évidemment- d’être libres presque aussitôt après. Et leur a donc permis de poursuivre leur sinistre business sur le territoire français jusqu’en 2010. Et cette « activité familiale » était particulièrement lucrative : pour la simple année 2009, les vols à la tire sur la seule ville de Paris auraient selon l’enquête rapportés 1 million trois cent mille euros au clan Hamidovic !

L’enquête avait pourtant permis de mettre à jour un réseau particulièrement structuré, dans lequel des enfants (principalement des filles) étaient dans un premier temps « formés » aux techniques du vol à la tire, avant d’être lâchés dans la ville avec l’impératif de ramener chacun 300 euros par jour au minimum. Si les petites chapardeuses ne parvenaient pas à remplir leur contrat, elles encouraient toutes sortes de représailles : coups, brûlures de cigarettes, coups de couteau… Certaines ont même évoqué lors de l’enquête des viols (faits non retenus fautes de preuves par l’acte d’accusation). Plusieurs enfants ont également raconté avoir été vendus par leurs parents, comme Ruth, l’une des nièces de Féhim Hamidovic. Le gaillard ne s’embarrasserait d’ailleurs pas plus que cela avec les liens du sang souvent mis en avant par les « gens du voyage » : même son propre petit-fils, Alessandro, devait aller voler dans le métro.

Et durant le procès, l’accusation avait décrit le clan Hamidovic, comme étant « une entité puissante, pérenne, professionnelle », un « vaste réseau de traite des êtres humains » ou les jeunes filles qui sévissaient par petits groupes étaient encadrées par de nombreux intermédiaires qui récoltaient quotidiennement le fruit de leurs vols, le faisant ensuite parvenir aux donneurs d’ordre, dans le Sud de la France, en Italie, en Espagne ou en Belgique.

Malgré la gravité exceptionnelle des faits, les réquisitions avaient été qualifiées de « délirantes » par Me Joseph Cohen-Sabban, l’avocat du couple, qui a salué avec satisfaction ce jugement particulièrement clément : « J’estime qu’on est bien jugés », a-t-il dit mercredi à la presse à l’issue du verdict, ajoutant : « on n’est jamais satisfait quand on est condamné à sept ans et à quatre ans de prison, mais lorsqu’on vous demande 15 ans dont deux tiers de sûreté, on est au moins soulagés ». Tu l’as dit, bouffi ! Lorsque l’on sait qu’avec le jeu légal des remises de peine, ces deux Thénardier de la mondialisation heureuse seront sans doute dehors dans moins de trois ans… Du coup, le couple, qui est définitivement interdit de territoire français (la belle affaire, ils commandaient leur business depuis l’Italie), ne fera pas appel de ce jugement. Pas plus que les autres prévenus, eux aussi très modérément condamnés par ce jugement invraisemblable de laxisme.

2007… 2010… 2013… Sous Pinocchio Sarkozy ou sous Flambi Hollande, sous Rachida Dati ou sous Christiane Taubira, la justice française reste donc ce que des magistrats façon SM en ont fait : une tartuferie bien-pensante, véritable encouragement au crime même le plus immonde, même le plus répugnant. Sept et quatre ans (avant remises de peine) pour « association de malfaiteurs, provocation de mineurs à commettre des délits, traite d’êtres humains et vols en réunion » avec récidive : qui dira mieux… Elle n’est pas belle, la justice française ?

Marc LEROY – La Plume à Gratter

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Une réponse pour Visiblement, les Hamidovic n’étaient pas sur le « mur des cons » du SM !

  1. NOURATIN le 16 mai 2013 à 18 h 19 min

    Oui, n’est-ce pas, le gros avantage des juges c’est leur inamovibilité. Alors, un juge trotsko ça peut tout se permettre et quand vous lui présentez un musulman son indulgence lui est toute acquise,
    même s’il a martyrisé des petites filles!
    La France est un pays totalitaire, il ne faut jamais le perdre de vue!
    Amitiés.

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