
Une note de lecture sur le livre d’entretiens publié par le cinéaste américain suite à ses multiples rencontre avec le Président de la Fédération de Russie. Posté par : Michel Drac 22-03-2018
Publié le : 28 octobre 2014 Source : blog.despot.ch Mme Pellerin essuie un feu nourri de tous calibres depuis qu’elle est tombée à l’examen Modiano. Reconnaissons-lui tout de même deux vertus: 1) La franchise. Une autre se serait débrouillée pour lâcher un titre de roman, évidemment non lu, préparé par son staff. Or la non-lecture des livres est plus fréquente que la lecture selon une enquête dont j’ai jadis retenu les chiffres: 20% seulement des livres achetés sont effectivement lus de la première à la dernière page. Mme Pellerin, qui avoue ne rien lire depuis deux ans (et avant, que faisait-elle?), se situe donc donc dans le pool le plus représentatif des consommateurs de livres français. Et puis, elle ne fait que revendiquer tout haut ce que l’élite politique actuelle pratique tout bas: RIEN. Car la lecture de dépêches AFP et de rapports abscons, dans sa position, équivaut à...
Note de La Plume : je vous en prie, ne ratez surtout pas ce formidable moment d’intelligence, d’émotion, d’amour de la littérature, de culture et d’histoire ! Slobodan Despot est un écrivain d’autant plus formidable qu’il écrit (en Français) dans une langue qui n’est pas à l’origine la sienne, avec un style, un souffle et une subtilité assez époustouflants, et l’histoire qu’il nous conte dans Le Miel (Gallimard) est absolument bouleversante. Il parle durant cet entretien notre langue avec tout autant de finesse et d’intelligence, et évoque avec gravité parfois, mais aussi avec une ironie qui est le baume ultime de son désespoir, l’histoire tragique qui a, il y a près de vingt-cinq ans, si dramatiquement frappé l’ex-Yougoslavie. Il fait à cette occasion œuvre d’histoire et de réinformation, tant les médias français nous ont, depuis l’origine et jusqu’à aujourd’hui encore, présenté ce drame qui a ensanglanté l’Europe des Balkans dans...
Publié le : 12 juin 2014 Source : Valeurs Actuelles Dénoncé par Julian Assange et Edward Snowden, l’espionnage universel par la technologie moderne, préalable à tout totalitarisme, eut en George Orwell et Aldous Huxley ses procureurs visionnaires. Ni Julian Assange, le cybermilitant et rédacteur en chef de WikiLeaks, ni Edward Snowden, l’ex-agent de la National Security Agency qui dévoila le piratage des données numériques par les services secrets de son pays, ne se sont référés à George Orwell et à son célèbre roman 1984. Sans doute ne l’avaient-ils pas lu… Pourtant, ils auraient eu tout intérêt à se réclamer, moralement, de l’écrivain britannique en qui ils eussent pu saluer un précurseur : le premier des « lanceurs d’alerte » . Composé entre 1947 et 1948, 1984 se présente comme un roman politique d’anticipation, une contre-utopie glacée mettant en garde contre les dérives vers toute « cité idéale » et...
Publié le : 05 novembre 2012 Source : atlantico.fr Dans une interview accordée au magazine Têtu, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, condamne le silence qui entoure l’homosexualité de certains personnages historiques dans les manuels scolaires. La ministre des Droits des femmes et porte-parole de l’actuel gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré, au sujet des manuels scolaires : « Aujourd’hui, ces manuels s’obstinent à passer sous silence l’orientation LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) de certains personnages historiques ou auteurs, même quand elle explique une grande partie de leur œuvre comme Rimbaud ». Cette déclaration d’un personnage aussi éminent du gouvernement de François Hollande mérite quelques éclaircissements. Le 10 novembre 1891, le poète décède, à l’âge de trente-sept, à l’hôpital de la Conception de Marseille. Atteint d’un cancer, amputé d’une jambe, il serait revenu, lors de cette épreuve, à la foi de son enfance, selon sa sœur Isabelle. Elle écrit à leur mère...