Politique France

Aujourd’hui, édition spéciale « Manuel Valls » sur La Plume… parce qu’il le vaut rien !

10 mars 20150
Aujourd’hui, édition spéciale « Manuel Valls » sur La Plume… parce qu’il le vaut rien ! 5.00/5 38 votes

Le pouvoir perd de plus en plus clairement et de plus en plus complètement les pédales : notre part de flan présidentielle, entre un tête à tête « écolo » avec Marion Cotillard, une partie de « n’golo-n’golo dans la case » avec sa théâtreuse et une sauterie élyséenne et tiers-mondaine avec Joey Starr, se liquéfie désormais à vue d’œil… il ne restera bientôt plus de lui, lorsqu’il décidera de stationner un instant ici ou là, qu’une pathétique flaque rosâtre, et s’il tentait encore aujourd’hui, plus qu’hier et bien moins que demain, pour essayer désespérément de faire encore illusion, de bouger en tous sens en brassant encore un peu plus de vent, il prendrait désormais le redoutable risque de laisser derrière lui, lors de ses déplacements, un sillage « aussi visqueux que les mucosités brillantes qu’on impute aux limaces » (Pierre Desproges).

Mais tandis que le ramolli de l’Elysée se décompose sous nos yeux, le petit caudillo catalan qu’il nous a collé à Matignon, lui, se rigidifie jusqu’à l’extravagance. Plus crispé, plus écarlate que jamais, il insulte, il conchie, excommunie un député d’opposition, un parti politique qui représente aujourd’hui 30 % des électeurs français, sa présidente, ses candidats aux départementales, ses sympathisants, les artistes qui ne crient pas haro sur la « bête immonde », et à présent les philosophes de « gauche » qui prétendent penser en dehors de ses petits clous « intellectuels » personnels.  La mue, bien que nettement visible depuis des mois, depuis en fait son arrivée à la place Beauvau et son « traitement » répressif hallucinant de la Manif pour Tous, est aujourd’hui achevée : le parfait imitateur de Pinocchio, le clone sarkozien de la gauche, celui qui faillit bien en 2007, comme son pote Kouchner, devenir son ministre, a largement dépassé son modèle dans l’outrance, la grandiloquence, l’agitation permanente. Question agitation, il en est d’ailleurs à se secouer très dangereusement le bocal, ou ce qui en tient encore lieu, et l’on peut désormais à tout moment craindre (ou espérer ?) un AVC, un « pétage de durite » en pleine Assemblée nationale, ou plus vraisemblablement encore, un internement d’urgence en hôpital psychiatrique. Parce qu’à ce niveau d’hystérie…

En octobre 2014, dans un article anticipant un affrontement UMPS Valls-Juppé, La Plume écrivait ceci à propos du frappadingue intégral qui nous (des)sert de Premier ministre :

« Manuel Valls, ce Ministre de l’Intérieur qui a furieusement fait gazer la Manif pour Tous. Manuel Valls, ce Rastignac de marigot politique aux dents qui raient le parquet, au cynisme qui crève le plafond. Manuel Valls, cet opportuniste de concours qui est passé en quelques mois, et sans froisser son costume Smalto, du militantisme pro-palestinien acharné à l’ « aplaventrisme » pro-israélien obsessionnel… du soutien aux damnés de la terre promise à l’allégeance sans cesse renouvelée au CRIF, ce machin ultra-communautaire au service exclusif d’une puissance étrangère, et qui ose se prétendre « représentatif » de nos compatriotes de confession juive, qui pour une très large proportion d’entre eux, ne lui ont pourtant jamais rien demandé.

Manuel Valls, ce petit censeur de joie iconoclaste, ce Torquemada de la pensée conforme qui poursuit de sa vindicte hystérique un histrion incontrôlable, un déçu de cette gauche antiraciste de carnaval, un humoriste de talent (peut-être aujourd’hui d’ailleurs le seul de France, et quoi que l’on puisse penser de ses prises de positions souvent décapantes et excessives), un saltimbanque qui refuse de baisser son froc et de baiser les chaussures que notre tout petit caudillo catalan lèche lui d’abondance et dès qu’il le peut depuis sa subite allégeance, pour des raisons qu’il définit lui-même comme étant matrimoniales, merde, quand même !

Manuel Valls, ce qu’il y a en fait de pire, de plus détestable, de plus méprisable au Parti Socialiste depuis la disparition suite à un désormais légendaire accident de quéquette du Sardanapale de Sarcelles, du meilleur pote client de Dodo la Saumure, de l’ex d’Anne Sinclair, le regrettable et non regretté Dominique Strauss-Kahn. L’oligarchie a décidément le sauveur de « gôche » qu’elle peut, et les électeurs qui lui restent fidèles, le probable candidat qu’ils méritent ! »

Je ne retire évidemment pas une ligne de ce que j’écrivais à cette époque, le mal ayant encore nettement empiré depuis. Et j’avoue ma grande lassitude à continuer à vous dire ici et maintenant tout ce que je pense vraiment de cet individu, qui me semble à présent (et d’assez loin) être ce que j’ai vraiment connu de pire depuis que je contemple le petit monde souvent immonde de la politique française…

Alors, pour habiller le cuistre comme il se doit, j’ai décidé de passer le relais à d’autres plumes tout aussi acides que la mienne, dans la rubrique La Plume parcourt le Net : Jacques Sapir, Alain de Benoist, Pierre Cassen, Gabriel Robin, Corto74, je vous laisse la parole pour compléter cette édition spéciale Manuel Valls de La Plume à Gratter, parce que oui, décidément, il le vaut rien !

Marc LEROY – La Plume à Gratter

EmailPrintFriendlyBookmark/FavoritesFacebookShare

Mots clés : , , , , ,

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*