François Costantini recevait le 7 juillet 2014 sur Radio Courtoisie, dans le cadre du Libre Journal de Charles Zorbib, Alexandre Del Valle, pour débattre avec lui de son dernier ouvrage : Le Complexe Occidental, petit traité de déculpabilisation (Editions du Toucan).
S’en suit une discussion historique et sociétale absolument passionnante, qui nous aide à comprendre comment nous en sommes arrivés là, qui combat la détestation de la France, de son identité, de sa culture à l’œuvre depuis des décennies et parfois plus par nos chères « élites », qui fustige et démasque l’escroquerie du politiquement correct qui amène à la dictature de la pensée unique, qui règle son compte à la repentance perpétuelle, ou à la mondialisation destructrice des nations et le faux occidentalisme impérial et perverti américain, sous bannière de l’OTAN et avec l’aide d’une Union Européenne docile et même servile. Et qui donne des pistes pour tenter d’en sortir !
Alexandre Del Valle est geopolitologue et essayiste, et l’auteur de nombreux ouvrages. Il enseigne la géopolitique en France et en Italie et intervient auprès d’institutions internationales.
Début du débat à 1 minute 52.
Résumé du livre : Voici le premier manuel de contre-désinformation à l’usage de nos sociétés occidentales, victimes du virus de la culpabilisation collective. Véritable arme de « destruction massive », cette culpabilisation est mise en œuvre sous la forme de « mythes fondateurs » que l’auteur analyse un à un : les croisades, les « ténèbres » du Moyen Age, la diabolisation de l’Eglise catholique, la « dette » envers la science arabo-musulmane, Al-Andalus, les accusations d’esclavagisme, de colonialisme et de racisme à sens unique, la « mondialisation heureuse » et les dérives de l’Union européenne.
Persuadé que la « guerre des représentations » est la clef de tous les conflits, l’auteur poursuit en identifiant le processus de désinformation à l’origine de cette manœuvre de déstabilisation collective. Selon lui, la culpabilisation pathologique qui sape les fondements mêmes de nos sociétés ouvertes, est aux antipodes de la saine capacité à s’autocritiquer, car loin d’aider les peuples à tirer les leçons du passé, elle est fondée sur la haine de soi et attise celle de l’Autre à notre endroit.
Afin de retrouver l’estime de soi, condition nécessaire pour être respecté par les autres, Del Valle invite la France et ses alliés occidentaux à mettre en œuvre d’urgence une thérapie globale de déculpabilisation. Il montre enfin en quoi la survie géopolitique des nations occidentales dans le nouveau contexte multipolaire passe par leur capacité à substituer à leurs prétentions universalistes, souvent contre-productives, un recentrage stratégique et une réappropriation de leur identité propre, dont le monde slavo-orthodoxe, trop souvent diabolisé, est l’un des piliers.
Marc LEROY – La Plume à Gratter
Posté par : Marc LEROY
18-09-2014