Société France

Mantes-la-Jolie : la mairie joue la carte du communautarisme …

18 septembre 20120
Mantes-la-Jolie : la mairie joue la carte du communautarisme … 4.71/5 14 votes

…Pour tenter d’enrayer la violence.

On a de prime abord vraiment du mal à le croire, et pourtant ce n’est pas un -triste- gag : pour tenter de remédier enfin aux nombreux actes de violence commis contre les personnels médicaux qui doivent se rendre dans les « quartiers sensibles » pour soigner les malades, Khalid Balfoul et Majid Eddaikhane ont décidé de miser sur le fait communautaire ouvertement revendiqué par nombre de jeunes voyous qui font de leurs cités des zones de non-droit où les citoyens honnêtes vivent un enfer quotidien.

C’est ainsi qu’à Mantes-la-Jolie, une équipe de dix « grands frères » va être mise en place pour accompagner les médecins lors de leurs interventions dans les cités chaudes ! Pour chaque médecin, un « grand frère » gardera le véhicule d’intervention pour éviter vol et déprédations, tandis qu’un second « grand frère » escortera le soignant jusqu’au logement du patient ! La ville est totalement partie prenante dans ce projet délirant qu’elle va financer et soutiendra logistiquement. Le conseil général des Yvelines et l’agence régionale de santé (ARH) sont vivement intéressés et semble-t-il même déjà partants pour reprendre cette lumineuse idée !

A part cela, tout va très bien madame la marquise, l’intégration fonctionne à plein tube, et l’inénarrable Manuel Valls peut venir jouer les gros bras à la télé sur le thème tant rebattu du « force doit rester à la république », comme tous ses prédécesseurs UMP d’ailleurs, et sans bouger les oreilles ! Mais l’important n’est-il pas de ne surtout pas risquer un affrontement susceptible de mettre le feu aux poudres, et de ne pas provoquer nos chers « djeuns » de banlieue en leur imposant la vue insupportablement provocante pour eux d’un uniforme de la police nationale ? Un véritable chiffon rouge pour ces petits taurillons de la délinquance ordinaire.

Face à un tel aveu de faiblesse, un tel renoncement de la « puissance » publique devant la force sauvage et la délinquance communautaire qui règnent dans ces tristement fameux « quartiers », que reste-t-il à dire, à faire, si ce n’est s’asseoir et pleurer ?

 ML – La Plume à Gratter

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