Note de La Plume : Olivier Delamarche fait au début de cet entretien un (léger) détour dans le politiquement correct en évoquant – suite aux élections européennes – la « montée des extrêmes »… plus tard, il relativise à mon sens un peu vite les conséquences en France de la Loi de 1973, ou balaie beaucoup trop légèrement, comme les plupart des économistes de la sphère privée, l’intérêt de l’emprunt sans intérêts à la Banque de France et la maîtrise régalienne de la monnaie par l’Etat (voir sur La Plume et à ce sujet les formidables analyses de Pierre-Yves Rougeyron). Contrariant, mais vraiment pas vraiment rédhibitoire, car tout le reste de l’entretien, d’une clarté assez terrifiante quand on songe au résultat qui ne pourra qu’intervenir quand tout ce qui nous a fait jusqu’à présent reculer pour mieux sauter dans le vide : financiarisation folle de l’économie, gouffre sans fond de la...
