Posté par : Institut Iliade 22-03-2017
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Publié le : 27 août 2015 Source : lepoint.fr Des poncifs, quelques propositions ineptes, un blanc-seing à la politique actuelle : le livre sur l’éducation n’a guère convaincu Jean-Paul Brighelli. C’est un gros livre. Mais une fois que vous en avez éliminé les annexes, les contributions d’experts (le linguiste Alain Bentolila, le psychiatre Boris Cyrulnik, et le physicien Yves Quéré, l’immortel fondateur de « La main à la pâte »), et une longue interview d’Alain Juppé lui-même par un autre de ces spécialistes autoproclamés — Jérôme Saltet — qui abondent aujourd’hui, il ne reste de Mes chemins pour l’école qu’une petite centaine de pages imprimées gros — Alain Juppé se soucie explicitement de l’avis des grands-parents, volontiers presbytes. On soustraira encore les souvenirs d’enfance, si lointains qu’ils ne semblent même plus souvenirs d’en France. Sans compter les truismes (Montaigne applaudi à deux ou trois reprises, logique sous la...
Publié le : 14 août 2015 Source : lepoint.fr La rentrée approche. La réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem entre en vigueur. Une horreur pédagogique que Brighelli démonte point par point. On peut dire des réformes ce que le duc de Saint-Simon disait des mariages : il en est de bons, il n’en est point de délicieux. Mais il en est de catastrophiques. La réforme du collège, version Vallaud-Belkacem, est non seulement un désastre – les élèves, bons ou mauvais, sortiront tous de là plus abîmés –, mais c’est une grossière injustice. Démonstration. Heureux les heureux ! Prenez l’apprentissage des langues. Les sections bilangues, qui paraît-il puaient le favoritisme de classe, sont donc supprimées – sauf dans les collèges et lycées internationaux que fréquentent prioritairement, nul n’en doute, les élèves les plus défavorisés. Que sont ces sections internationales — que je recommande chaudement, mais qui devraient être la règle au lieu d’être...
Mes chers compatriotes, La réforme du collège portée par la paire Manuel Valls- Najat Vallaud Belkacem est une catastrophe pour l’école, pour nos enfants et donc pour l’avenir de la France. Elle détruit les derniers vestiges de l’excellence républicaine qui permettaient à chacun, quelle que soit son origine sociale, d’accéder au meilleur de ce que le système éducatif propose. C’est la fin programmée des langues anciennes, la mort des sections bilangues et la réduction effrayante des heures de cours consacrées aux savoirs fondamentaux. Très concrètement, cette réforme c’est en effet moins d’heures de français, moins d’heures de mathématiques, moins d’heures de sciences, moins d’heures d’histoire. À l’inverse, c’est l’exacerbation du pédagogisme le plus inefficace, tel qu’il était déjà mis en œuvre par l’UMP. L’heure est désormais à « l’interdisciplinarité », c’est à dire au mélange des matières, alors que les prérequis nécessaires au croisement des savoirs ne sont pas...
Publié le : 26 mai 2015 Source : bvoltaire.fr On dirait un concours. Une compétition pour l’élection du cuistre de l’année. Elle est coiffée par le ministère de l’Education nationale, département de la Direction des programmes. On croyait avoir atteint le sommet de l’enflure avec les programmes du secondaire rendus publics le mois dernier, monument de propos fumeux et de verbiage abscons dont toute la France – du moins celle qui a conservé une once de bon sens – s’est régalée dans les dîners. Restera ainsi célèbre l’élève qui « traverse l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête » (natation), ou l’apprentissage des langues défini comme « Aller de soi et de l’ici vers l’autre et l’ailleurs ». Exemples puisés entre autres âneries pour Trissotins en mal de reconnaissance. Mais les Précieuses ridicules ont aujourd’hui le cul vissé sur leurs fauteuils ministériels et leur pouvoir de nuisance est sans limite....
Les invités d’Alain de Benoist et d’Olivier François sont : - Jean-Paul Brighelli, enseignant et essayiste et auteur de « La fabrique du crétin » - Paul-François Paoli, journaliste au Figaro et écrivain (« les impasses de l’égalité » / « malaise de l’occident ») - Alain Kimmel, ancien professeur de civilisation française au centre international d’études pédagogiques de Sèvres. Posté par : TV Libertés, nous c’est vous 24-04-2015
Publié le : 28 janvier 2015 Source : bvoltaire.fr Après les incidents suscités dans les écoles par le refus de certains élèves d’observer une minute de silence en hommage aux morts de Charlie Hebdo, Najat Vallaud-Belkacem annonce le lancement d’un vaste programme de « formation des futurs citoyens aux valeurs de la République ». Elle ajoute que « les candidats professeurs seront désormais évalués sur leur capacité à faire partager les valeurs de la République ». Qu’est-ce que cela signifie ? Les « valeurs de la République » qu’on invoque aujourd’hui rituellement se ramènent à un seul et unique concept : la laïcité. Une laïcité qui n’est pas la laïcité « prudentielle » dont parlait Émile Poulat, mais une sorte de nouvelle religion publique qui, pour s’imposer, exige que l’enfant soit soustrait à toute appartenance, à toute croyance, à toute identité héritée. C’est le principe même de la métaphysique progressiste : l’idée qu’une société libre et fraternelle ne pourra naître...