
1ère partie : la dégradation de l’économie grecque et la négociation de sa dette avec le FMI _____ 2ème partie : le bilan de l’assouplissement quantitatif de la BCE et le « retour » de la croissance en zone euro et en Asie
Publié le : 25 mai 2015 Source : russeurope.hypotheses.org La probabilité d’un défaut de la Grèce sur sa dette souveraine apparaît aujourd’hui plus élevée que jamais. Depuis ces deux dernières semaines il est pour la première fois explicitement évoqué par des responsables grecs. Ceci marque un changement dans le discours officiel du gouvernement. Un défaut imminent ? En fait, si l’on regarde les remboursements à venir que la Grèce doit faire, il est clair que sans un accord avec les pays de l’Eurogroupe un défaut est inévitable. Graphique 1 Liste des remboursements de la Grèce jusqu’à la fin de 2015 Le Premier ministre grec, M. Alexis Tsipras a déclaré de manière récurrente qu’entre les paiements qui sont dus pour les salaires et les pensions et le remboursement des intérêts ou du principal de la dette, le gouvernement choisirait les premiers et non les seconds . Il a récemment rappelé, devant...
Publié le : 05 avril 2015 Source : eric-verhaeghe.fr La prévisible débandade de l’euro dans les jours à venir devrait contribuer de manière majeure à la théorie des zones monétaires optimales dégagées dans les années 60 par l’économiste Mundell. L’euro valide en effet l’idée selon laquelle une zone monétaire ne peut fonctionner sans convergence des politiques économiques : le laxisme grec est difficilement compatible avec la rigueur allemande… Mais ce sont surtout les conditions de sortie d’une zone monétaire qui vont être éclairées. Euro: même Moscovici n’y croit plus ! Depuis plusieurs mois, ce blog raconte, semaine après semaine, comment la ligne de flottaison de l’euro prend l’eau. L’un de mes papiers d’octobre qui annonçait les difficultés de la monnaie unique m’avait d’ailleurs valu quelques sarcasmes dans les couloirs du pouvoir: les Diafoirus qui nous dirigent trouvaient grotesque l’idée que l’euro puisse avoir une fin proche, et n’avaient...
Publié le : 03 mars 2015 Source : lemonde.fr Si tout se passe bien, nous assistons au commencement de la fin de l’union monétaire européenne. « Si l’euro échoue, l’Europe échoue », disait Angela Merkel. Aujourd’hui, c’est exactement l’inverse. L’euro est en train de détruire l’Europe. Si l’euro échoue, il se pourrait quand même que l’Europe finisse par ne pas échouer. Ce n’est pas certain : les blessures qu’a causées l’union monétaire sont trop profondes. Avec l’arrivée au pouvoir en Grèce du parti de gauche Syriza, en alliance avec un parti groupusculaire d’extrême droite, le projet monstrueux consistant à greffer une monnaie commune à des sociétés ayant des économies différentes semble devoir connaître la fin qu’il mérite. On en avait pourtant fait, des tentatives ! On avait commencé par installer à la place des gouvernements élus des technocrates issus des bureaucraties financières privées et publiques, mais les peuples ingrats...
Publié le : 23 février 2015 Source : lesakerfrancophone.net James Petras a été directeur du Centre d’études européennes à Athènes (1981-1984) et conseiller du Premier ministre Andreas Papandreou (1981-1984). Il analyse la crise grecque et ses enjeux par rapport à l’Union européenne. Le gouvernement grec est actuellement pris dans un combat pour la vie ou la mort avec l’élite de l’Union européenne qui domine les banques et les centres de décision. L’enjeu, ce sont les moyens de subsistance de onze millions de Grecs, ouvriers, employés et petits entrepreneurs, et la viabilité de l’Union européenne. Si le gouvernement de Syriza capitule devant les demandes des banquiers européens et accepte de poursuivre les programmes d’austérité, la Grèce sera condamnée à des décennies de régression, à la misère et à la domination coloniale. Si la Grèce décide de résister et se trouve contrainte de sortir de l’Union européenne, il lui faudra répudier 270 milliards d’euros...
L’illusion monétaire ne durera pas davantage que le communisme. Jean-Christophe Mounicq reçoit Alain Dumait, journaliste et économiste. Ensemble, ils traitent du Quantative Easing européen, c’est à dire de la politique de planche à billets mise en oeuvre par la BCE le 22 janvier 2015 pour tenter de sortir de la croissance nulle. Puis ils évoquent la situation économique et politique française. Posté par : TV Libertés 16-02-2015
Publié le : 05 février 2015 Source : russeurope.hypotheses.org La Banque Centrale Européenne vient de choisir son camp, et c’est – qui s’en étonnera – celui de l’Allemagne. Par la mesure qu’elle vient de prendre contre la Grèce, elle envoie un signal très clair au nouveau gouvernement : restez dans le cadre du plan d’aide décidé par la Troïka. Mais, elle vient de déclencher un processus qui peut aboutir à l’inverse de ce qu’elle recherche. Loin de faire céder le gouvernement grec, cette mesure pourrait le forcer à prendre des mesures radicales qui, à terme, provoqueraient une rupture définitive entre la Grèce et ses créanciers et conduiraient ce pays à sortir de l’Euro. Telle est la logique du jeu de « poulette » (chicken) que l’on a décrit dans la note précédente(1). Les mesures de la BCE La BCE a donc décidé le mercredi 4 février au soir de suspendre l’exception qu’elle...