Politique Monde

Theresa, Angela, Emmanuel ou Donald… Vous avez tous le bonjour de Vladimir !

19 mars 20181
Theresa, Angela, Emmanuel ou Donald… Vous avez tous le bonjour de Vladimir ! 4.86/5 50 votes

Tout ce qui constitue les gros bataillons de notre politicocratie et de notre médiacrature européistes, bien plus encore atlantistes, et ce jusqu’à la servilité absolue, jusqu’à la trahison nationale intégrale, s’étrangle de rage : le diable de Saint Pétersbourg, le sinistre « dictateur » ex-agent du KGB, le « manipulateur », l’homme « cynique », « brutal », « agressif », « autiste » (si, si !) j’en passe et des dizaines plus délicats les uns que les autres parmi tous les qualificatifs que lui attribuent les dénonciateurs susdits, celui que tous dans la ploutocratie occidentale et singulièrement française aiment tant et tant haïr a donc été, comme prévu, réélu triomphalement, et dès le premier tour, lors de l’élection présidentielle russe.

Mieux, ou pire, pour nos désespérés du jour : après dix-huit ans de pouvoir presque sans partage (si l’on inclut l’intérim Medvedev), alors que la plupart de nos dirigeants, notamment britanniques ou français, sont usés jusqu’à la corde (à laquelle souhaitent les pendre leurs compatriotes déçus ou cocus) après trois ou quatre années d’exercice du pouvoir, le vilain petit canard russe a obtenu un véritable plébiscite, a explosé tous les compteurs, battu tous les records de suffrages et de taux de participation : 76,67 % des voix au premier tour du scrutin, soit 13 points de plus que son score de la précédente élection présidentielle de 2012 (il avait déjà obtenu 63,60 %), le taux de participation étant lui aussi exceptionnel – pour la Russie – avec 67,4 % (contre 65,27 % en 2012) ! Le tout malgré (ou grâce à ?) la fumeuse « affaire Skripal », une nouvelle campagne de dénigrement, de propagande d’état (on a envie d’écrire des tas, tant nos « dirigeants » ont été sur le coup une fois de plus consternants) sidérante de légèreté, de malhonnêteté, de crapulerie même (nous y reviendrons), lancée contre lui à quelques jours du vote par ceux-là mêmes qui reprochent depuis des mois sur tous les tons, même les plus grotesques, à la Russie de s’ingérer, d’influencer, de truquer les processus électoraux en « Occident » : Brexit, élection de Trump, présidentielle française, élections autrichiennes, allemandes, hongroises, désormais italiennes… la main maléfique et manipulatrice de la Russie est selon eux absolument partout, jusque – sans doute – dans la culotte de ces zouaves-là !

Pompeï ? Les douze plaies d’Egypte ? La grande peste noire qui décima l’Europe au XIVème siècle ? La grippe espagnole de 1918 ? Les inondations de 1931 en Chine ? L’assassinat de Kennedy ? L’affaire du Watergate ? L’apparition du Sida ? Plus près de nous la canicule de 2003 ? La crise économique de 2008 (qui n’est pas finie et qui continue à détruire les économies nationales pendant que tout le monde fait semblant de rien) ? Le réchauffement climatique ? L’irruption de Cyril Hanouna sur nos écrans de télé ? La déchéance musicale de Yannick Noah ? Les liftings tragiques d’Isabelle Adjani, les lèvres gonflées à l’hélium d’Emmanuelle Béart ? Le limogeage de David Pujadas sur France 2, de Jean-Michel Aphatie sur RTL ? Et – bon sang, mais c’est bien-sûr ! – le testament de Johnny et l’annulation des concerts de Bertrand Cantat ? La faute à la Russie et à Poutine, voyons ! Comment n’y aviez-vous pas pensé plus tôt, pauvres naïfs que vous êtes ?

Heureusement, nos dirigeants à nous, nos zélés démocrates dressés sur leurs petits ergots, mais surtout juchés sur leurs petits ego pour s’adresser à leurs concitoyens qu’ils considèrent comme de parfaits gogos, nos grands timoniers de la pensée conforme (ou difforme, j’hésite entre les deux qualificatifs) sont là pour éclairer nos pauvres lanternes, embrumées jusqu’à l’aveuglement par les abominables manipulateurs moscovites. Grâce à eux, désormais, nous savons que les Russes n’étaient pas seulement nuisibles du temps de l’Union Soviétique : ils le sont de toute éternité, ontologiquement, biologiquement même ! La Russie c’est « le mal absolu » sur la terre, et sans doute bien plus encore aujourd’hui, sous le règne délétère, menaçant pour le « monde libre », pour la « communauté internationale » (ne riez pas, bande de vilains cyniques !) de  l’abominable homme des neiges sibériennes, du sinistre vampire des carapates, de cet homophobe, ce misogyne, cet antisémite, cet islamophobe, sans doute aussi ce sadique, ce cannibale, et probablement ce pédophile de Vladimir Poutine !

Les Russes sont partout donc, à truquer, à influencer les élections, à manipuler les peuples, à violer les souverainetés, contrairement bien sûr à nous autres, « occidentaux » otaniens, qui respectons partout, de l’Afghanistan à la Serbie, en passant par l’Irak, la Libye, l’Ukraine, la Syrie ou le Yémen, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes !

D’ailleurs, l’impérialisme belliciste russe est tellement hors normes qu’il faut être aveugle, ou plus encore suppôt du Satan de l’ex-URSS, pour ne pas le constater avec effarement. Pensez donc : les Russes, telle une épidémie de gale militarisée, se sont, depuis l’effondrement du bloc de l’Est, répandus partout, implantant pas moins de… onze bases militaires sur la planète ! Enfin, euh, sur la planète… pour une seule d’entre elles (en Syrie), les dix autres étant cantonnées à quelques kilomètres à peine de la Russie, dans les républiques sœurs de l’ancien empire soviétique : Ossétie du Sud, Abkhazie, Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Tadjikistan, Kirghizistan, Transnistrie, autant de pays au poids géopolitique considérable, tout le monde en conviendra, et pour un total de quelques milliers d’hommes stationnés hors de ses frontières (a). J’en tremble encore…

 

Les bases ou présences militaires russes dans le monde.

Rien à voir donc avec le soi-disant impérialisme américain, fake-news conspirationnniste risible, honteux même dirait sans doute notre Président jupitérien, qui se contente lui d’essaimer sur TOUS les continents 800 bases ou implantations militaires, dans 177 pays, et pour un total de plus de 200 000 hommes, dont bon nombre en Europe (35 000 pour la seule Allemagne, 12 000 en Italie), et notamment dans les pays jouxtant les frontières de la Russie, au mépris de tous les engagements pris suite à la dissolution du Pacte de Varsovie, encerclant – pacifiquement bien entendu – chaque année un peu plus le pays du « très agressif  » Vladimir Poutine…(b, c)

Les bases américaines dans le monde 2

Les bases ou présences militaires américaines dans le monde (manquent encore le Canada, l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale, le sud de l’Afrique et l’Australie).

Les russes veulent la guerre

Le si joli émoi de May, ou l’« Affaire Skripal », cette improbable cerise pour les gâteux !

La dernière avanie de Poutine, ce monstre à nul autre pareil, Theresa, Boris, puis Angela, Emmanuel, Nikki et enfin Donald nous l’ont ces derniers jours dit et redit, aura donc été l’empoisonnement en Angleterre d’un ex-agent soviétique retourné par le MI6 (les services secrets britanniques) et de sa fille, le 04 mars, c’est-à-dire deux semaines avant les élections russes…

Malgré les affirmations immédiates de l’amère May, puis celles plus radicales encore du presque clone décoiffé de Trump, premier « diplomate » de la perfide Albion, le fort pittoresque Boris Johnson, affirmations accusatoires balancées sans le moindre début de présentation de preuves, mais reprises immédiatement à l’unisson par Macron, Merkel, Trump et autres carpettes otaniennes, tout, absolument tout dans cette affaire est grotesque. Rien, absolument rien ne résiste à la plus élémentaire analyse :

1) Poutine aurait donc subitement décidé de faire assassiner en mars 2018 un ex-agent russe, Sergueï Skripal, et sa fille Ioulia, plus de 20 ans après sa trahison (1995), après l’avoir jugé, emprisonné puis finalement libéré et échangé en 2010, alors que ledit Skripal n’a aujourd’hui rigoureusement plus aucune capacité de nuisance (en tout cas envers la Russie), le tout à deux semaines à peine de la présidentielle russe, et à quelques semaines de la Coupe du monde de football devant se dérouler dans son pays… donnant du même coup un alibi en or aux Britanniques et à leurs alliés pour accuser, punir par des mesures de rétorsion, empoisonner les élection russes puis boycotter au moins diplomatiquement le rendez-vous mondial du ballon rond, comme les mêmes avaient déjà réussi à boycotter, au prétexte de l’affaire ukrainienne, les JO de Sotchi : quel sens du timing absolument lumineux, grandiose, de la part du prétendu Machiavel slave, vraiment !

2) Par le plus grand des hasards, cet épisode rocambolesque a miraculeusement permis à Theresa May, en proie dans son pays comme au niveau européen à de très vives difficultés politiques, lâchée par une large part de son opinion publique à cause de ses atermoiements dans la conduite effective du Brexit, de faire momentanément oublier ses propres turpitudes, de jouer à fort peu de frais les Winston Churchill de seconde zone, d’appeler à l’unité nationale, à la trêve « patriotique » et donc à l’arrêt des critiques à son égard (tous derrière et elle devant). De réactiver aussi, sans doute très temporairement également, une solidarité européenne très entamée par les intérêts divergents des uns et des autres dans les négociations pré-Brexit.

3) On l’a dit, l’accusation du gouvernement British n’a pas fourni le début du commencement d’une preuve à l’appui de ses affirmations péremptoires : pas la moindre présentation d’échantillon du neurotoxique incriminé (de conception russe, évidemment : ils sont vraiment cons comme des paniers ceux-là, qui signent leur crime en utilisant un poison qui porte leur marque prétendument exclusive !). Un poison dont les stocks ont pourtant été officiellement détruits sous contrôle américain (tiens, tiens !) et sous celui de l’OIAC (1) à la chute de l’Union Soviétique, présenté comme ancien, jamais officiellement utilisé, mystérieux et presque fantasmatique, supposé imparable (qui aura donc pourtant lamentablement raté ses cibles, les Skripal étant officiellement toujours vivants, et en état stationnaire), mais pourtant identifié à la vitesse de l’éclair par les services britanniques… chapeaux les artistes !

4) Malgré les demandes répétées du Kremlin, le gouvernement anglais a refusé, en violation de tous les usages et même des lois internationales en vigueur, une enquête croisée des services des deux pays pour faire la lumière sur cette affaire (c’était pourtant la moindre des choses, Skripal et sa fille étant toujours citoyens russes).

5) La russophobie qui est la marque de fabrique, de manipulation de l’opinion dans nos désormais misérables pays larbins inféodés aux USA, a immédiatement décuplé de plus belle : Nikki Haley, l’ambassadrice américaine à l’ONU, a évidemment demandé au conseil de sécurité de prendre des « mesures concrètes et immédiates » contre Moscou pour ce qu’elle a qualifié d’« attaque abominable », et les diatribes « diplomatiques » ou médiatiques britanniques, américaines, allemandes et – hélas ! – françaises se sont multipliées comme des petits pains, ou plutôt comme des « poisons » miraculeux dans tous les médias des pays concernés… bref, la propagande a passé la surmultipliée avec un timing géopolitique parfait (pour tenter de contrecarrer l’action décisive des Russes en Syrie, contrarier la réélection triomphale de Poutine, polluer la Coupe du monde de foot) qui laisse rêveur.

L’adage prétend qu’il convient toujours de chercher  « à qui profite le crime »…  dans le cas de l’affaire Skripal, tout observateur n’étant pas pourvu d’un QI de moule mazoutée aura presque aussitôt tourné les yeux dans la bonne direction, qui ne se trouve pas vraiment à l’Est. Il est en fait bien plus probable, comme le laissent d’ailleurs clairement entendre certaines sources très autorisées (notamment d’anciens agents du MI6 ou des services secrets français), que cette opération ait été organisée par les barbouzes britanniques eux-mêmes, pour aider à la guerre de propagande anti-russe, dans un but de politique intérieure pour Theresa May, mais aussi et peut-être surtout pour se débarrasser d’un transfuge ayant semble-t-il exprimé récemment via sa fille (qui venait de se rendre dans son pays d’origine) le désir de rentrer en Russie, cela sans doute contre promesse de livraison d’informations potentiellement explosives sur le rôle des services anglais dans la fabrication de la tout aussi rocambolesque affaire de l’élection de Trump et de « l’ingérence russe » qui empoisonne fort opportunément les premiers mois de la présidence américaine, empêchant ledit Trump de mettre en œuvre le réchauffement diplomatique américano-russe qu’il avait pourtant très fermement appelé de ses vœux, et même promis durant sa campagne électorale.

En attendant, et tandis qu’ils effectuent leur numéro de propagande tout juste bon à convaincre quelques ramollis du bulbe, Theresa, Angela, Emmanuel, Donald et tout leur orchestre merdiatique russophobe jusqu’à l’extravagance, ont le bonjour de Vladimir : 76,67 % au premier tour, après presque vingt ans d’exercice du pouvoir… ça marche vraiment du feu de Dieu, les manipulations otaniennes, en Russie ! Alors, comme dirait le « grand petit homme » de Saint Pétersbourg (2), le très, très méchant russe :  Za vache zdorovie ! (3)

Marc LEROY – La Plume à Gratter

 _____

1) OIAC : Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, qui a encore confirmé en septembre 2017 que tous les stocks russes d’armes chimiques avaient bien été détruits depuis des années et sous son contrôle, contrairement à ceux… des Etats-Unis ! Selon le rapport de l’OIAC, il restait en effet en 2014 deux installations américaines à détruire : une première opération était prévue pour décembre 2015, mais son exécution n’a toujours pas été confirmée, la seconde étant supposée être lancée d’ici à… avril 2020.

2) En référence à Little Big Man, le formidable film d’Arthur Penn (1970).

3) « A votre santé ! », en russe.

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13 Responses to Theresa, Angela, Emmanuel ou Donald… Vous avez tous le bonjour de Vladimir !

  1. Pax le 26 mars 2018 à 3 h 35 min

    La poutinophilie est un symptôme clair du besoin maladif d’adorer des hommes perçus comme forts…

    http://www.putinspy.com

    Vous êtes en contradiction totale avec la citation que vous avez mis en sous-titre de votre site…mdr

    • Pax le 26 mars 2018 à 3 h 42 min

      mise*

  2. Trechelaplaine le 21 mars 2018 à 19 h 55 min

    Waouh ! Quel article ! Quelle précision dans la documentation ! J’en suis bouche bée et du coup, j’ai hésité à intervenir après un discours aussi brillant, limpide et évident…enfin, évident pour ceux à qui il reste quelques neurones après 30 ans ou plus de matraquage par les journaux des «20 heures», ces rendez-vous quotidiens incontournables pour tous ceux qui ne s’intéressent à rien hormis leur nombril, qui ne pensent à rien, hormis le temps qu’il fera demain, qui n’envisagent rien, hormis de gagner un peu plus à la fin du mois et qui n’espèrent rien, hormis la victoire de l’équipe de France au Mondial de football !
    Pour en revenir à Poutine, tout est dit par La Plume et merveilleusement bien.
    Les démocraties qui n’en sont plus, si jamais elles l’ont été un jour, n’ont aucune crainte de se faire prendre la main dans le sac en racontant balivernes sur balivernes et fabulations sur fabulations. Le mensonge et la manipulation sont les deux mamelles de leurs actions internationales ou nationales; un art de gouverner façon moderne, décomplexé et indifférent à la réalité à qui elles tordent le bras, voire le cou dès qu’elle ne correspond pas aux objectifs à atteindre. Aucun sujet n’y échappe.
    Les délires médiatiques, encouragés par la frénésie chronique des gouvernements, oscillent de Poutine à Trump, de Bachar Al-Asad à l’Iran, à un rythme soutenu afin d’incruster profondément des contre-vérités impudiques et des mensonges indécents et usés jusqu’à la moelle (Ex-Yougoslavie, Irak) dans le cortex reptilien de «ceux qui ne pensent pas» mais qui votent afin de provoquer un reflex de Pavlov ! Il suffit de prononcer les noms de Poutine, Trump, Bachar (ou même Le Pen dans un autre contexte) pour provoquer instantanément une réaction de méfiance, hostile voire guerrière. Faites un test autour de vous et vous verrez ! Mais ne demandez pas d’argumentation ou alors contentez-vous d’un simple «c’est un beauf», «il est nul», «il est dangereux», «il est fou», «c’est un dictateur» ou «il est milliardaire»…….avec un peu de chance, votre interlocuteur vous submergera d’un torrent d’insultes que les médias européens chargés du dressage des citoyens et de l’élimination des résistances vomissent tous les jours.
    Et pourtant, malgré ces efforts inouïs et ces incroyables turpitudes subversives, Poutine vient d’être ré-élu triomphalement et démocratiquement par les électeurs russes pour la 4ème et dernière fois. Mais peu importe, l’Occident le maltraite, conteste sa légitimité, l’insulte et cherche à l’humilier.
    De l’autre côté du monde, en Chine, Li Ximping s’offre la possibilité d’être élu à vie par le congrès du Parti communiste, un aréopage de notables privilégiés et cooptés. Et personne ne moufte, surtout pas nos démocrates anti-Poutine !
    Amitiés

  3. Joséphine le 21 mars 2018 à 13 h 40 min

    Hors sujet mais bon … Marine Le Pen vient de révéler que le juge d’instruction saisi de l’affaire des valises offertes par Kadhafi, pour la campagne du Sarko, était le même qui a traité toutes les casseroles de cet enfoiré de traître à la Patrie. Hein ? Oui ! SI vous dites bizarre, moi aussi.
    Faut pas oublier que le type qui détenait les preuves de ces « générosités » envers le Nico, consignées dans un petit carnet, avait été retrouvé noyé dans le Danube du côte de chez Swan ? Non du côté de chez MERKEL !!!
    J’en ai marre Marc si vous saviez comme j’en ai marre de vivre dans un pays dirigé depuis des lustres par des ORDURES qui n’hésitent pas à flinguer ceux qui sont porteurs de Vérité. J’ai honte de la nationalité mentionnée sur ma carte d’identité.

  4. Joséphine le 20 mars 2018 à 13 h 27 min

    Bonjour et Merci Marc pour ce que vous avez pris la peine d’écrire toujours avec votre talent habituel. Après Bachar c’est au tour de Vladimir Poutine d’être pointé comme l’Homme le plus dangereux de la planète. Il empoisonne grave ! Or déjà en 2006, Alexandre Valtérovich Litvinenko (russe : Александр Вальтерович Литвиненко), s’est retrouvé kapout avec le même poison qu’il est facile d’obtenir sans passer par la Russie. Deux agents du renseignement Français, Honnêtes, ont prouvé que les anglais et la CIA étaient les seuls distributeurs probables de cette potion magique offerte à Litvinenko.

    Bravo Marc ! Et comme je me sens l’âme Russe, (plus que jamais) Bravo les Russes qui ont su voter pour que leur pays reste la Grande et Belle RUSSIE !!!

    • marc le 21 mars 2018 à 11 h 38 min

      Bonjour Joséphine,

      vous avez bien raison de le rappeler, l’affaire Litvinenko s’est au fil du temps dégonflée comme une misérable baudruche… il faut dire, comme vous le dites, que s’il avait fallu continuer à en parler (sérieusement), il aurait fallu évoquer les nouvelles pistes, bien plus occidentales que russes, qui émergeaient ! Même chose concernant les fumeux bombardements chimiques de Bachar, dont tout ceux qui se sont intéressés au sujet savent que ce sont des manipulations aussi grossières que grotesques. Il y a fort à parier que cette affaire Skripal fera elle aussi pschitt rapidement. D’ailleurs, Boris Johnson commence déjà à rétropédaler dans les grandes largeurs, pour preuve sa dernière déclaration sur l’affaire : « Nous voudrions coopérer sur cette question avec la Russie dans les prochains jours… nous ferons tout notre possible pour aider à découvrir les raisons de ce qui s’est passé ». La bouffonnerie est complète !

      • Joséphine le 21 mars 2018 à 13 h 25 min

        Bonjour Marc et Merci de votre réponse à laquelle je ne peux qu’adhérer.

  5. Mildred le 20 mars 2018 à 10 h 11 min

    Voilà qui est dit et bien dit !
    Et plus les Occidentaux en rajoutent contre Poutine et plus leurs opinions publiques l’aiment ! C’est à ne rien y comprendre.

    • marc le 20 mars 2018 à 10 h 40 min

      La rancoeur occidentale a ses raisons que la raison ignore, ma chère Mildred ! Mais les opinions publiques, c’est à dire n’en déplaise à certains, les peuples, même malheureusement très largement manipulables (l’élection de Micron et sa « pensée printemps » en 2017 en a été la désolante preuve), gardent un fond de bon sens commun qui – parfois – les fait renâcler à avaler des couleuvres qui ont la taille d’un boa constrictor, ou comme en ce qui concerne cette tartufferie british, d’une rame de TGV !

  6. Jean-Jacques S le 20 mars 2018 à 8 h 20 min

    Bonjour Marc
    impec ce billet mais utiliser hanouna sans majuscule c’est de la triche ! Ce qui se passe dans notre pays est déjà suffisamment grave sans en rajouter. Je blague bien sur,mais quel plaisir de vous revoir partir au combat.
    Amitiés.
    J-J

    • marc le 20 mars 2018 à 10 h 02 min

      Bonjour Jean-Jacques

      Vous êtes mauvaise langue, limite fake-news, mon cher ! Je viens de vérifier, J’ai bien mis la majuscule au patronyme de ce triste objet merdiatique parfaitement identifié ! Il est vrai que même affublé d’une majuscule, l’individu reste tellement… minuscule, que votre confusion peut tout à fait s’excuser ! :-)

      C’est aussi un plaisir, presque une libération pour moi de repartir au combat !

      Amitiés

      • Jean-Jacques S le 20 mars 2018 à 10 h 51 min

        Bonjour Marc, comme d’hab je me suis mal exprimé je voulais dire qu’il ne mérite pas une majuscule et non pas que vous l’aviez oubliée. Je suis un gros nul….
        Amitiés désolées.
        J-J

        • marc le 21 mars 2018 à 11 h 40 min

          Il n’y a franchement pas de quoi, mon cher Jean-Jacques :-) ! Et puis… vous êtes tout ce qu’on voudra, mais certainement pas un nul, vos contributions ici l’ont suffisamment prouvé (et, j’en mettrais ma main au feu, pas un gros non plus !)

          Amicalement

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