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Cette guerre dont ils nous parlent et qui n’aura pas lieu… Par Corto74

15 novembre 20150
Cette guerre dont ils nous parlent et qui n’aura pas lieu… Par Corto74 5.00/5 5 votes

Publié le : 15 novembre 2015

Source : corto74.blogspot.fr

Attentats il y a eu à Paris. 129 morts et quelques 300 blessés dont 80 pour lesquels ça craint grave. J’espère que personne n’est surpris de ce qui s’est passé parce qu’il faudrait être droitsdelhommistes, autiste, sourd, aveugle ou à la pèche aux voix muzz  pour ne pas avoir envisagé la possibilité d’une telle horreur. La seule chose cool dans cette histoire, c’est que moi je n’ai rien eu et vous non plus.

Alors certes, on aura une pensée pour les victimes et leurs familles. Normal, justifié, humain sauf que l’important n’est pas là.

L’important est de savoir, de bien se mettre dans la tête et d’imprimer que nous sommes en guerre. Alors les #JesuisParis  et autres Tour Eiffel assombrie, c’est du pipi de chat, du machin pour bisounours. Les «  je suis venu ici déposer une fleur pour les victimes, blablabla… » et autres «  c’aurait pu être moi », c’est  de la bluette pour midinettes. Le petit con qui tout à l’heure à la télé disait qu’il ne fallait pas remettre en cause le Vivre-ensemble et monter les Français les uns contre les autres, les musulmans contre les non-musulmans est une parfaite andouille.

Comprenez-le bien : Nous sommes en guerre ! C’est cela qu’il faut retenir et rien d’autre. Ils l’ont tous dit ce matin et aujourd’hui. Tous, j’entends par là nos z’élites. Les Valls, Président et consorts. Comme si ils découvraient ce matin ce que nous étions si nombreux à pressentir ou à redouter depuis des mois. Peut-être même depuis le 11 septembre 2001 pour les plus perspicaces. Sur ce blog ou ailleurs.

Il y a des gens qui nous en veulent à mort parce que nous avons décidé de ne pas vivre tel qu’ils le souhaiteraient et parce que timidement nous avons décidé d’aller les frapper chirurgicalement en Syrie ou en Irak. Nous avons face à nous des barbares. Des barbares qui viennent de loin ou de bien plus près : de nos banlieues, des quartiers, voire, plus rarement, de milieux plus privilégiés. Ils sont partout et nulle part, dans les flots de réfugiés ou dans des cages d’escaliers : Ils sont là. Mais trop nombreux sont ceux qui, malgré les signes avant-coureurs plus que manifestes, n’ont rien voulu voir. Quand quelques uns ont parlé de cinquième colonne (dont votre serviteur), ils furent vilipendés par la bien-pensance et les Charlies-charlots. La cinquième colonne existe et elle n’est pas composée uniquement de déséquilibrés ou de mecs que l’on nous présente, dans un premier temps, comme des loups solitaires. Vous ne me croyez pas ? Et bien reprenez la liste des noms de tous ceux qui ont commis des attentats terroristes depuis les années 80, lisez-là bien et vous verrez, y a pas de Marcel, pas de Timéo, pas de Martin, pas de Roger, pas d’Etienne. Il n’y a que des Mohamed. Point barre. Ce n’est pas du racisme, pas de la xénophobie, juste un constat. Et tous ces attentats et tous ces morts, ceux d’avant et ceux d’hier, quoiqu’en disent les partisans du Padamalgam, ont tous un point commun : L’Islam ! Okay ? Quelqu’un pour dire le contraire ?…. Non, nous sommes d’accord.

Oh, j’entends bien venir l’objection : Oui mais ils ne sont pas tous comme ça, ils ne sont pas tous des terroristes, il y a même des bons Français comme vous et moi parmi les musulmans de France. Ah bon ? Ils étaient où le 11 janvier ces musulmans compatissants ? Ils sont où depuis hier ? Quelqu’un peut me confirmer avoir entendu la  » communauté  » musulmane, dans son ensemble et d’une seule voix, crier #JesuisParis et #PlusJamaisça ? Non. Nous sommes d’accord.

Alors maintenant de deux choses l’une, ou l’on continue à se voiler la face et on s’en prendra une autre sur le coin de la gueule ou l’on se décide à désigner une bonne fois pour toute l’ennemi. Si nous sommes en guerre, comme ils disent, c’est qu’il y a un ennemi en face. Et cet ennemi, les faits le prouvent, cruellement, il ne vient pas uniquement de Syrie.

Il y aurait plus de 7 000 personnes en France avec une fiche « S ». On fait quoi ? On attend que l’un deux nous la joue une nouvelle fois à la Nemmouche, à la Merah ou à la sauce Thalys ou bien prend-on les devants, on les convoque tous, on va les chercher et, principe de précaution oblige, on les enferme, faute de pouvoir – on est trop cool – les zigouiller ? Faut ce qu’il faut quand on dit que l’on est en guerre. Ils ne nous feront pas de cadeaux, nous ne devons pas faire de quartiers. Ou bien c’est que nous ne sommes pas en guerre. Au choix.

Nos dirigeants actuels le répètent à l’envie : Nous sommes en guerre ! Soit ! Et bien soit ils pipeautent et donnent dans la dramaturgie récupérationnelle, et dans ce cas, faut les lourder, vite, très vite, soit pour une fois, ils parlent vrai. Et dans ce cas, il va falloir qu’ils nous montrent de quoi ils sont capables, s’ils sont des chefs de guerre et pas des tartufes tout juste bons à envoyer la biffe au Mali ou en Centrafrique. Il va falloir qu’ils nous montrent s’ils en ont. Il ne s’agit pas, si nous sommes en guerre comme ils l’affirment tous, d’annoncer avec grandiloquence que les frontières sont fermées, elles rouvriront dans un mois, de nous balader avec un congrès à Versailles, quelques arrestations ou quelques milliers de militaires déployés en plus sur le terrain, nous ne saurions nous en satisfaire. Il va falloir cogner. Dur. Partout où cela sera nécessaire. ici, chez nous ou ailleurs. Pas à coup de subventions aux associations pour endormir momentanément les loustics dans les quartiers. Pas avec quelques petites frappes aériennes. Non, non, va falloir cogner. On n’est plus là pour rigoler et faire des moulinets avec ses bras. Nous sommes en guerre ? Très bien. Et bien faisons là.

Nous sommes en guerre ? Okay. Si c’est le cas, ce dont je ne doute pas un seul instant, nous ne saurions plus longtemps nous contenter de jeux de bouches, de phrases toutes faites, de valeurs de la République et de récup’ politicienne. A la guerre comme à la guerre, pas de quartiers !

Vous voulez que je vous dise… en vérité ? Et bien je suis sûr et certain que cette guerre dont ils nous parlent tous, ils ne la feront pas. Pourquoi ? Parce que pour cela, il faudrait qu’ils aient des couilles. Ils n’en ont pas. Parce que pour cela, il faudra forcément désigner l’ennemi autrement que par le vocable « terroriste »,  ils n’oseront pas. Parce que pour cela, il leur faudra reconnaître que depuis des années, et encore récemment avec cette invasion migratoire,  l’ennemi, ils ont contribué à l’installer dans nos murs; vous les voyez faire leur mea culpa ? Moi pas.

Aussi croyez-moi, cette guerre n’aura pas lieu. Elle finira aussi vite qu’elle a commencé. Une fois les 3 jours de deuil national passés, les victimes enterrées et les incontournables marches blanches effectuées, ils recommenceront leurs petits jeux politiciens. Et on s’en prendra une de plus. Reste à savoir quand …

Corto74

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