Politique France

Hollande, Valls, Taubira, Fabius : les Quatre Cavaliers de l’Apocasocialiste…

8 mars 20159
Hollande, Valls, Taubira, Fabius : les Quatre Cavaliers de l’Apocasocialiste… 5.00/5 52 votes

Je ficherais sans trop hésiter ma main au feu que vous en avez tout autant que moi raz le béret « français de souche » (ou pas) de ces autoproclamés « démocrates » qui excluent de la citoyenneté respectable ceux qui ne pensent pas comme eux, de ces « défenseurs de la République » qui méprisent le vote des électeurs et ignorent la France d’en bas, de ces belles âmes qui, au nom de la tolérance et de la liberté d’expression bien entendu, de ce fameux « esprit Charlie » aussi qui fut pendant deux mois l’alpha et l’oméga de la vie politico-médiatique française, dénient radicalement aux autres le droit de dire et même de penser en dehors des clous étriqués de la pensée totalement conforme, et même le simple besoin de rire de notre monde immonde tel qu’il va, pour ne pas avoir à en pleurer, le tout à grands coups d’anathèmes « raciste », « homophobe », « islamophobe », « machiste », « nauséabond », « fasciste » et j’en oublie sans doute.

Que vous en avez raz la frange de tous ces petits ou grands censeurs de joie, de colère ou d’inquiétude qui, main dans la main avec leurs laquais journaleux « plus bienpensants qu’eux tu meurs », prétendent nous imposer une politique qui ne nous convainc pas, un système économique ultralibéral et incontrôlé qui nous précarise toujours un peu plus, un modèle de société qui nous étouffe chaque jour davantage, une nouvelle cellule familiale LGBT qui a tout de la geôle politiquement correcte, une théorie du genre qui n’existe pas mais qui essaime partout, une « filiation » sans queue ni tête, ou plutôt avec « trop de queue et sans tétée », pour satisfaire les desiderata impérieux de leur grand argentier Pierre Berger, un travail le dimanche qui consumérise la vie humaine sept jours sur sept, et très prochainement une peine de mort « médicalisée » pour à peu près tout le monde, que ce soit les bébés encore à naitre donc (avec promotion effrénée et remboursement intégral sans conditions de ressources), mais aussi bientôt les vieux solitaires et/ou fragiles et les malades souffrants ou/et abandonnés par leurs proches… mais évidemment pas pour les criminels récidivistes et autres violeurs d’enfants, ça va pas la tête, non ? Marre de cette Hollandie de la truelle et du compas furieusement anticatholique ayant succédé à la Sarkozie du cynisme et du bling-bing.

Ces derniers jours, du fait d’une panique de plus en plus palpable qui s’est emparée d’eux suite à l’enchainement de sondages électoraux qui confirment les uns après les autres la certitude d’une déroute électorale, d’une bérézina rose sans doute jamais atteinte depuis les origines du Parti Socialiste, les déclarations méprisantes, haineuses, puis carrément insultantes se sont multipliées au plus haut sommet de l’Etat à l’égard d’un parti, le Front National, mais aussi de ceux qui vont ou qui songent à voter pour lui, et plus largement encore à l’encontre de tous ceux qui contestent, qui osent contester, sur quel que point que ce soit, la politique gouvernementale. Petit florilège de déclarations du chef de l’Etat et de celui du gouvernement, grands excommunicateurs d’électeurs et de citoyens qui « votent  mal », pour l’occasion scandaleusement sortis de leur charge, de leur rôle, qui leur imposeraient – ou devraient leur imposer – une neutralité politique au moins d’apparence, au service de tous les Français, quelles que soient leurs affinités politiques, Français qu’ils représentent de fait – et mille fois hélas ! – aujourd’hui.

François Hollande :

« La seule attitude à avoir, c’est d’aller chercher (les électeurs frontistes), les arracher même pour leur parler et les convaincre ».

« Si le FN est dans la République, puisqu’il participe aux élections, c’est tout sauf le parti de la République. Ses propositions sont autant de reculs pour notre pays et pour ses électeurs ».

« C’est un échec collectif quand un parti d’extrême droite est le premier parti de France ».

« Les seuls qui ont à défendre la République sont ceux qui apportent des solutions, pas ceux qui apportent des problèmes ».

« Je m’inquiète à chaque fois que je vois le populisme en Europe progresser, l’extrémisme et la contestation de ce qui est le fondement même de la République ».

Manuel Valls :

« Lorsqu’une partie de la droite républicaine, elle-même, dit que le FN et le PS, c’est la même chose, alors on a cette équation désastreuse : les partis républicains sont égaux à l’extrême droite. Et donc l’extrême droite est un parti républicain ! Cette équation, là encore, je la refuse ».

« Voter Front national, c’est affaiblir la France ».

« Oui, il y a un danger dans ce pays, un danger et une forme d’endormissement d’avant cette menace, car le Front National est en passe de devenir la première formation politique dans notre pays ».

« Voter Front National, c’est détruire ce modèle européen qui a aussi soutenu l’agriculture française ».

« Les valeurs de travail, de solidarité, de mérite, cette volonté de transmettre ce savoir-faire à la jeunesse, cette qualité que l’on ressent ici, sont aux antipodes de ce qu’est l’extrême droite. L’extrême droite et le monde rural ne peuvent pas se retrouver ».

« Tous ceux qui aiment ce pays, ceux qui aiment notre drapeau, ceux qui aiment le génie, la beauté de la France, ceux qui ont cette émotion si forte quand résonne la Marseillaise, ceux-là peuvent-ils accepter, un jour, que la France soit kidnappée par l’extrême droite ?… où sont les intellectuels, où sont les grandes consciences de ce pays, les hommes, les femmes de culture, qui doivent monter, eux aussi, au créneau ? »

…Et je m’arrête là dans ce pénible rappel de déclarations toutes plus sidérantes les unes que les autres, qui déshonorent gravement les fonctions de ceux qui les occupent en l’occurrence bien mal.

En ayant plus que marre de ces sorties de nos gugusses gouvernementaux, de plus en plus hallucinantes de sectarisme pour ne pas dire de haine, j’ai eu l’envie, en forme d’« exorcisme humoristique » et dans un esprit (ou tentative d’esprit ?) typiquement « Plume à Gratter », de faire un méchant petit billet pour me payer, pour «exécuter » le binôme exécutif et quelques uns de ses plus fidèles et nocifs lieutenants. Je me suis mis pour ce faire en quête de célèbres personnages de fiction à même de supporter la comparaison satirique avec mes personnages d’affliction, que je me bornais à limiter, pour des raisons évidentes de longueur de ce billet et de capacités de nuisance, à un carré d’as(ticots) : François Hollande, Manuel Valls, Christiane Taubira et Laurent Fabius.

J’avais bien aussi envie de caser d’une façon ou d’une autre un Jean-Christophe Cambadélis, notamment pour avoir eu l’indécence, l’obscénité d’oser faire un lien entre la profanation du cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin) et le vote Front National dans cette ville où ce parti avait recueilli plus de 40% des voix aux municipales, ajoutant même : « je pense qu’à partir du moment où on a un mouvement d’extrême droite qui fait 45% et qui professe la haine de l’autre, ce n’est pas indifférent à ce qui a dû se passer dans les familles… il faut bien comprendre qu’à partir du moment où l’on stigmatise tel ou tel dans la vie, dans la société, eh bien, ça se termine comme ça ». Quand on sait que le meneur de cette sinistre profanation était ouvertement « antifa » et clamait sa haine du FN, on se dit qu’il y a vraiment des coups de pieds au trou du cul qui se perdent…

Le repris de justice (1) à la tête du PS ayant également accusé le Front National d’avoir « fait les fonds de poubelles de l’extrême droite, de l’antisémitisme, de la xénophobie, de l’islamophobie » pour présenter un grand nombre de candidats aux départementales. Une pareille ordure, à la tête d’un parti se proclamant « républicain », traitant des citoyens français se présentant aux départementales de « fonds de poubelle »… quelle époque !

Pour me farcir cette fort peu joyeuse bande de tristes sires, plusieurs pistes m’étaient venues à l’esprit… la première s’inspirait des célébrissimes héros d’Alexandre Dumas…

Tous contre une et une contre tous : Les Trois Mousquesectaires

D’Artagnangnan-Hollande s’imposait d’évidence pour le rôle principal, avec son fidèle raz-le-Planchet-Cambadélis en valet des basses œuvres, mais j’étais nettement plus embêté pour le reste de la distribution : un Aramis-Valls peut-être ? Ou bien un Aramis-Fabius, flanqué d’un Porthos-Valls (pour rester dans la péninsule ibérique, si j’ose dire) ? Mouais… pas vraiment satisfaisant à mon sens… et puis alors… comment faire entrer la Taubira dans la peau chevaleresque d’un Athos ? Une Taubira qui aurait bien par contre les « qualités » morales pour incarner Milady… mais certes pas les « qualités » physiques (tous les dégoûts sont dans la nature, mais tout de même : le mépris himalayen, la haine de la France et de tous ceux qui ne pensent pas comme elle que la donzelle affiche en permanence sur son visage, ont depuis longtemps transformé la Ministre de l’injustice en un saisissant Portrait de Dorian Gray en trois dimensions).

Non, décidément, nos gaillards ne rentraient pas dans les costumes, et mon idée initiale avait tout de la magistrale erreur de casting. Et puis…avais-je le droit, même pour rire, d’infliger un tel traitement aux nobles héros d’Alexandre Dumas ? Pouvais-je vraiment comparer ces quatre fiers mousquetaires, défenseurs de la France, protecteurs de la veuve et de l’orphelin, avec la brochette de cuistres sectaires qui nous afflige bien plus qu’elle ne nous gouverne depuis l’avènement du capitaine de pédalo élyséen ?

Il fallait trouver autre chose…

Les Trois Petits Cochons à la Rose

Ou plus exactement les deux petits cochons (Hollande et Taubira, physiquement il faut le reconnaître presque parfaitement taillés pour les rôles) et ce « porc épique » de Valls, à mes yeux (et d’assez loin) le pire du trio. Trois petits cochons face à un grand méchant Loup FN aux allures de Marine… pourquoi pas ? La couleur allait déjà de soit ! Seul hic : dans la fable, le loup est finalement vaincu par un petit cochon plus intelligent que les autres. Lequel de nos trois guignols aurait pu être à même d’incarner ce porc du salut contre la « bête immonde » ?

Non, décidément, cela ne collait pas non plus…

 

Les Trois Pieds Niqueurs 

Je me rabattais ensuite sur les Pieds Nickelés de Louis Forton. L’idée semblait assez adéquate (comme Sheila, aurait dit Coluche) : Ribouldingue-Hollande ? Suffisamment rondouillard, mais pas assez barbu, et pas franchement sympathique… Filochard-Valls ? Juste assez petit, le caractère largement assez sanguin et idéologiquement parfaitement borgne… Croquignol-Taubira ? Pas vraiment grande et fine, certes, mais largement assez « croquignolesque » pour faire contrepoids (si j’ose dire, à propos d’une telle tonne de mépris)…

Mais sans être chevaleresques et irréprochables comme les mousquetaires, les antihéros de Forton n’en restaient pas moins fort sympathiques, et surtout tellement français (certains diraient franchouillards), dans leurs petites qualités comme dans leurs gros défauts… bien trop sympathiques et français finalement pour être comparés à notre trio de tristes sires.

Et puis j’avais besoin en vérité d’au moins quatre personnages, tant l’envie de me farcir aussi Laurent Fabius prenait de l’ampleur dans mon esprit (malade, monsieur Cohen ?)…

Les Quatre Cavaliers de l’Apocasocialiste

Et soudain la lumière (un rien blafarde, je vous l’accorde) fut ! Je la trouvais dans l’Apocalypse. Je cite le passage décrivant l’apparition des quatre cavaliers  :

« Et ma vision se poursuivit. Lorsque l’Agneau ouvrit le premier des sept sceaux, j’entendis le premier des quatre Vivants crier comme d’une voix de tonnerre : Viens ! Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval blanc ; celui qui le montait tenait un arc ; on lui donna une couronne et il partit en vainqueur, et pour vaincre encore.

Lorsqu’il ouvrit le deuxième sceau, j’entendis le deuxième Vivant crier ; Viens ! Alors surgit un autre cheval, rouge-feu ; celui qui le montait, on lui donna de bannir la paix hors de la terre, et de faire que l’on s’entr’égorgeât ; on lui donna une grande épée.

Lorsqu’il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième Vivant crier : Viens ! Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval noir ; celui qui le montait tenait à la main une balance, et j’entendis comme une voix, du milieu des quatre Vivants, qui disait : « Un litre de blé pour un denier, trois litres d’orge pour un denier ! Quant à l’huile et au vin, ne les gâche pas ! »

Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens ! Je regardai, et voici que parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait ».

« Etonnant non ? » comme aurait dit Pierre Desproges.

J’avais bien mes quatre « héros » principaux : Fafa était de la fête, ce qui m’arrangeait fort. Ensuite, les personnages étaient tout sauf sympathiques, ce qui validait nettement plus mon casting que les précédentes hypothèses. Les œuvres (noires) de mes quatre figures d’affliction et celles de leurs quatre interprètes se rejoignaient parfaitement dans leurs buts, leurs conséquences et leur nuisance, pour le coup réellement apocalyptiques. Enfin, en cerise sur le gâteau, l’idée de passer de ces quatre « sceaux » à mes quatre « sots » me réjouissait mentalement sérieusement les zygomatiques (je sais, je me contente parfois de fort peu, mais tout rire qui passe est bon à prendre par ces temps bien peu réjouissants).

Mais les correspondances, troublantes vous allez le voir, entre notre quatuor socialiste et le quadrige apocalyptique ne s’arrêtaient pas à ces premières considérations, très loin de là ! La preuve avec ce descriptif (Wikipédia) des « qualités » des quatre cavaliers :

Couleur du cheval

Symbolisme de la couleur

Attribut

Activité

Symbolisme du cavalier

Blanc Pureté Porte un arc et une couronne Conquête Parole de Dieu, ou guerre de conquête
Rouge Sang versé, violence des batailles Porte une grande épée Bannit la paix Guerre (plus spécialement guerre civile)
Noir Défaut, manque Porte une balance Amène la pénurie en blé et orge, mais non pas semble-t-il en huile ni vin Famine
Verdâtre Maladie Est dénommé la Mort, porte une faux Accompagné du Séjour des morts Mortalité par épidémie

Bon sang, mais c’était bien sûr !

François Hollande : le cavalier blanc

Conquête (de l’Elysée)… porte la couronne (idem)… parole de Dieu (comme son modèle Mitterrandien)… et hop, le boudin blanc Hollande sur le bourrin blanc !

Manuel Valls : le cavalier rouge

Violence (« Merde, quand même ! »)… rouge (comme son visage de gratte-cul vermillon, dents serrées et menton bravache, lors de ses grandiloquentes sorties à l’Assemblée nationale )… guerre civile (depuis sa répression de la Manif pour Tous aux diatribes anti FN, et en passant par sa chasse hystérique au Dieudonné)… et vlan, le petit caudillo catalan sur le bourrin rouge !

Christiane Taubira : le cavalier noir

Défaut et manque (de répression pénale)… balance (de la justice, ou plutôt, en l’occurrence de l’injustice)… noir (dans tous les sens du terme)… et toc, le boudin noir Taubira sur le bourrin noir !

Laurent Fabius : le cavalier verdâtre

Maladie (pour lui de Parkinson)… mort (souhaitée d’un Bachar El Assad qui « ne mérite pas d’être sur terre »)… verdâtre (comme sa complaisance pour l’islamisme)… et allez, le va-t-en guerre Fabius sur le bourrin vert !

L’Apocalypse ajoute encore : « Alors, on leur donna pouvoir sur le quart de la terre, pour exterminer par l’épée, par la faim, par la peste, et par les fauves de la terre ». Je ne vois guère quoi ajouter de plus… si ce n’est (hélas !) que l’histoire, sacrée ou non, est un éternel recommencement !

Marc LEROY – La Plume à Gratter

_____

1) «M. Cambadélis… a été reconnu coupable en 2006 dans l’affaire des emplois fictifs de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF). Condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, il avait été rémunéré par la mutuelle proche du PS entre 1991 et 1995, à hauteur de quelque 620 500 francs au titre d’une activité fictive de conseil. En 2000, le député de Paris avait déjà été condamné à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs d’amende pour un emploi de complaisance de 1993 à 1995 dans une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés dirigée par un ancien cadre du Front national. Une affaire d’autant plus embarrassante à l’époque que, quelques années auparavant, le responsable socialiste s’était fait connaître en lançant un « Manifeste contre le FN »». Le Monde, 08 septembre 2012

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9 Responses to Hollande, Valls, Taubira, Fabius : les Quatre Cavaliers de l’Apocasocialiste…

  1. christine le 8 mars 2015 à 22 h 35 min

    Bravo Marc pour ces quatre portraits apocalyptiques !

    Saint Jean l’Evangéliste aurait décrit une de ses visions de la fin du monde… Nous n’en serions semble-t-il plus très loin …

    • marc le 11 mars 2015 à 12 h 39 min

      bonjour Christine

      si au moins ce pouvait être la fin de « leur » monde…

      Amitiés

  2. NOURATIN le 8 mars 2015 à 18 h 05 min

    Bravo! Là vous vous surpassez, superbe article et trouvaille géniale, ces quatre cavaliers de l’apocasocialiste feront date!
    Amitiés.

    • marc le 11 mars 2015 à 12 h 40 min

      Je ne sais pas s’ils feront date mon cher maitre, mais j’ai une certitude : ils font (sacrément) tache !

      Merci de votre fidélité !

  3. Catherine B le 8 mars 2015 à 11 h 23 min

    Du grand plumagrattesque ce matin!

    Quel beau cadeau que d’essayer de symboliser toutes ces images sombres du quotidien, pour tenter d’en lever le voile, et commencer à discerner tout ce qu’elles contiennent possiblement en in-formation,au-dedans d’elles.

    C’est tout l’enjeu de l’Apocalypse que de lever le voile à travers la traversée des différentes oeuvres humaines( le processus sociétal à l’oeuvre en est un, processus qui oeuvre dans les différentes couleurs depuis quarante ans pour faire un clin d’oeil à Eric Zemmour!) pour en dé-couvrir, à la presque fin du processus, ce qui jusqu’alors y était caché, couvert par les oripeaux des gabegies à l’oeuvre dans notre société malade sous couvert de mots qui disent le contraire de ce qu’ils font et qui font le contraire de ce qu’ils disent.

    L’oeuvre au noir, l’oeuvre au rouge, l’oeuvre au blanc pour arriver à la mort du malade, à l’éradication du pathos ambiant, donc au sacrifice( ce qui fait le sacré n’est ce pas ce qui différencie en effet? et l’agneau étymologiquement renvoie à agni, le feu, ce qu’il faut brûler, càd brûler les icônes malades (nos croyances pathologiques) de nos sociétés malades de la peste dont il faudra bien pourtant que nous en fassions le sacrifice càd nous différencier d’elles pour faire advenir un monde autre que lui.

    La mort d’un monde mais pas la mort du monde bien sûr.

    La mort d’un monde malade de la peste pour promouvoir un autre processus du vivre, faire advenir la vie qui est étouffée sous la moraline.

    Car c’est le monde de la mort qui perd ses habits, on le voit tout nu tout à coup, et ce n’est pas joli-joli.

    Le Golgotha, en grec, c’est la tête, le crâne, symboliquement c’est quand on arrive à la compréhension et que cet ancien monde ne tient plus que par des fils qui cherchent à se durcir dans les derniers hoquets du pia-no-la, comme le mourant fait ses paquets, s’agrippe à ce qu’il peut encore agripper , dernière saisie avant le déssaississement final, car il sent et ils sentent bien que la fin est proche.

    Et du coup le tétra-gramme de la Tradition biblique, qui ne peut se nommer, glisse avec votre billet Marc, en tétra-drame avec les quatre premières lettres des noms respectifs des gugusses de service que nous ne cessons pas de servir mais dont il nous faudra pourtant bien accepter de ne plus servir sous peine de mourir avec eux.

    Du bel ouvrage que voilà Marc, merci et bon dîme-hanche( petit clin d’oeil pour dire en un mot la dette, la dîme, qui coule dans la hanche, càd les potentialités de vie, de joie qui s’épuisent si nos capacités vitales ne servent pas un bon maître, nous sommes en pleine actualité n’est-ce-pas! car il serait bien judicieux de servir d’autres forces que celles de la mort à tous les étages.

    Des serviteurs oui, mais pas de n’importe qui et pas au service de n’importe quoi.

    • marc le 11 mars 2015 à 12 h 45 min

      Bonjour Catherine

      Merci pour les compliments qui me vont droit au coeur. Ca fait plaisir… de faire plaisir, quand on s’est coltiné pour pondre son papier du jour un tel carré de tristes sires. Les « quatre premières lettres des noms » … ça fait HVTB… on dirait le nom d’un virus ! Sans doute une maladie vénérienne : la « chaude pissocialiste », peut-être ? :-)

      Bises

      • Catherine B le 11 mars 2015 à 13 h 19 min

        Oui, je trouve que ça résonne bien avec LGBT aussi, ne trouvez-vous pas?

        Mère…si!

  4. lors le 8 mars 2015 à 9 h 26 min

    MON DIEU QUE CA FAIT DU BIEN DE SE GRATTER avec le blog a lupus de ce matin je me sens de bonne humeur !

    • marc le 11 mars 2015 à 12 h 46 min

      Merci lors, fidèle d’entre les fidèles de La Plume !

      Amitiés

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