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Calais en état de siège : migrants, passeurs et collabobos main dans la main – Par Gabriel Robin

16 octobre 20140
Calais en état de siège : migrants, passeurs et collabobos main dans la main – Par Gabriel Robin 5.00/5 3 votes

Publié le : 16 octobre 2014

Source : bvoltaire.fr

Delphine Coulin, co-scénariste du film Samba, s’est exprimée au micro du « Grand Journal » pour témoigner de sa profonde colère et donner une leçon de « moraline » aux Calaisiens. La sublime « humaniste » s’est indignée : « Être sans papiers en France, c’est être menacé d’expulsion à chaque instant, pour un ticket de métro non composté par exemple ». Cela me semblait pourtant logique, que des personnes en situation illégale (des clandestins) soient expulsées. Il ne s’agit que de l’application de la loi. Il est, d’ailleurs, amusant de constater que pour cette gauche déphasée et traîtresse, s’abriter derrière le juridisme ne marche que pour assommer les « mal-pensants » de lois toujours plus liberticides, et jamais pour assurer la tranquillité des Français les plus modestes.

Interrogée sur les manifestations des habitants de Calais, elle a répondu ceci : « Non, je ne comprends pas les habitants de Calais. Vous savez, depuis la Révolution, il y a toujours eu une France des droits de l’homme et une France plus rance. » Delphine Coulin pense que les Français qui ne tolèrent plus les violences, les vols, les dégradations, l’invasion des clandestins à Calais, appartiennent à une France « rance », cela a au moins le mérite d’être clair. Complice objective de la haute finance et humaniste de façade, cette femme vit à côté des réalités du monde, sans amour pour les siens, ni pour les migrants. Elle est l’alliée des réseaux de passeurs qui génèrent des milliards de profits, elle est l’alliée des exploiteurs, elle est l’alliée de la submersion démographique que subit la France. Inconsciente, elle joue – telle une enfant trop gâtée – à détruire le monde enraciné, distribuant des coups de pied dans les ruines de notre histoire.

Quant à la déclaration des droits de l’homme et à la période révolutionnaire, elle n’a dû les étudier que de loin. En effet, dans son article 3, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dit : « Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. » Ce principe de souveraineté, édicté par ladite déclaration, pose l’idée que le peuple d’une nation constituée est maître chez lui, et a donc le droit de décider qui peut pénétrer, et sous quelles conditions, son territoire. Les Calaisiens, citoyens français, ne demandent que l’application de la loi en vigueur dans leur État ; lequel État est, pour l’heure, encore et toujours souverain. En ce sens, ce sont les Calaisiens qui respectent les valeurs révolutionnaires, et non la militante des « droits des sans-papiers », qui est, elle, séditieuse.

Il est temps que les pompiers pyromanes comprennent que la France est en état de siège, ce que la population ne tolérera plus longtemps. Policiers et habitants manifestant pour que Calais reste une ville française me paraît un motif immense de réjouissance. N’en déplaise à madame Coulin et ses amis « collabobos » de l’invasion.

Gabriel Robin

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