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Le bijoutier qui fait déborder le vase – Par Nouratin

17 septembre 20130
Le bijoutier qui fait déborder le vase – Par Nouratin 5.00/5 3 votes

Publié le : 15 septembre 2013

Source : onefoutus.over-blog.fr

Ce soir il cause avec Claire Chazal, le camarade Hollandouille. Parfaitement ! Et s’il s’en trouve que ça gênerait, ça reste le même prix. D’ailleurs au mec qui s’informe auprès du JT de TF1, que ce soit en semaine ou le week-end, elle devrait lui faire chaud au cœur la petite interview du Pépère, avec juste ce qu’il faut d’annonce démago-lénifiante pour bien favoriser le gros dodo d’après film du dimanche.

Bien sûr, il va nous expliquer la Syrie, ce con.  Pédagogique, ce sera, comme disent les médias. Pédagogique ! Lui il sait et nous on sait pas, voilà. Comme à l’école. Sauf qu’à l’Ecole de la République on n’apprend plus qu’une seule chose, on apprend à parler rebeuh!

De toute façon, le divorce apparaît bel et bien consommé entre le soi-disant citoyen, pauvre clampin un peu paumé qui se demande pourquoi sa vie ressemble de plus en plus à un mur de chiottes publics et les grossiums qui paradent sur le dessus du panier avec l’air de maîtriser une situation à laquelle ils ne captent que pouic.

L’ennui, avec Culbuto, c’est que ça se voit vachement. Il trimballe un air tellement couillon, ce pauvre bonhomme, qu’on n’arrive pas à y croire. Même ses électeurs de l’an dernier!  La plupart, au fond, le prenaient déjà pour une savate tout en déposant dans l’urne le bulletin marqué Hollande. Une fois évacuées l’euphorie de la victoire et les valises de Sarkozy, il retombait de suite à vingt-cinq pour cent de satisfaits, les purs socialos, ceux qui s’arracheraient l’aiguillette et les valseuses à supposer qu’ils en possédassent, plutôt que de reconnaître la bavure.

Alors, l’interview du Président bouffi, mieux vaut la balancer le Dimanche soir chez dame Chazal, c’est là qu’on zappe le moins… Question de vivacité d’esprit, sans doute.

Le plus dur à avaler consistera probablement à entendre cette couille-molle nous bourrer la paillasse comme quoi la reprise arrive et avec elle tout une théorie de félicités plus délicieuses les unes que les autres. Entre le chomedu qui sait bien que personne ne voudra plus jamais de lui,  même pas pour vider les pots de chambre, le mec qui bosse juste pour garder son compte bancaire dans la zone rouge, les trentenaires qui se voient à la retraite à cent ans sans trouver d’emploi au delà de quarante, les « Jeunes » des « quartchiers » dont l’avenir apparaît tout tracé dans la cocaïne et la dévotion coranique, on sent bien le côté un peu décalé de la vie en en rose version Hollande.

La seule bonne nouvelle ça reste l’arrêt des hostilités programmées en vue de punir Assad.  Seulement, ça on le doit à Vladimir Putin et à personne d’autre. Culbuto tout seul, il nous envoyait à la mort…heureusement que la France et son petit chef pèsent autant qu’un pet de lapin dans le concert international. Un mal pour un bien, pas vrai ? Mais de là à écouter les calembredaines de cette andouille…

Surtout que ça va de plus en plus mal.  Chaque jour qui passe nous apporte son lot de nouvelles angoissantes. Les criminels en liberté plus ou moins conditionnelle qui zigouillent et qui violent.  Les petits « jeunes » bien connus des services de police qui dévalisent à tours de bras et qui, à l’occasion, tirent sur tout ce qui bouge.

Et puis aussi, dans un autre ordre d’idée, les juges trotskos, animés de la double préoccupation de faire rendre gorge aux bourgeois et de mettre au pli les forces de l’ordre, également bourgeois l’ordre,  bien sûr.

Ainsi les magistrats en question viennent ils de réaliser un fort joli coup dans l’affaire dite de Villiers le Bel.

Rappel succinct des faits : Mushimet et Lakami qui circulent à toute allure sur une moto sans freins interdite de circulation, s’emplâtrent dans la voiture de flics à laquelle ils viennent de refuser la priorité. Dépourvus de casque comme de toute protection,  les deux «  jeunes » laissent leurs peaux dans l’aventure,  déclenchant,  par réflexe conditionné, une de ces émeutes dont nos jolies banlieues détiennent le secret.

Six ans après le regrettable évènement, le poulet conducteur du véhicule administratif se voit condamné, en dépit de la relaxe requise par le procureur, à six mois avec sursis pour homicide par imprudence. Au motif qu’il roulait à soixante-quatre KM/H dans une zone limitée à cinquante, ça fait cher l’excès de vitesse!

Notre flic fou du volant perd donc son boulot et bien heureux encore s’il ne se retrouve pas épinglé au Mur des Cons (voir Le mur de la Justice de Classe.).  Force reste cependant à la loi, le code de la route et les cités à sensibilité exacerbée se trouvent ainsi vengés. C’est la lutte finale…

En tout cas, le message semble tout à fait clair : il appartient à la Police d’éviter à la fois les dépassements de vitesse autorisée et les patrouilles dans les banlieues farcies de Chances-pour-la-France.  Ca leur laisse Neuilly,  encore un coup de pot.

Seulement, tout cela commence à peser lourd dans la musette du citoyen lambda, lequel commence à ressentir un décalage entre sa propre conception de l’ordre public et les évolutions baroques constatées dans la vie quotidienne.

Du coup, lorsque le bijoutier de Nice flingue un cambrioleur, ça le branche, le citoyen en question. Surtout quand le brave commerçant se voit mis en examen pour meurtre. D’où l’éclatant succès du compte créé pour l’occasion sur Facebook, « Soutien au Bijoutier de Nice ». Un million et demi de likers au bout de trois jours, du jamais vu! A tel point que les médias bien pensants, passez moi le pléonasme, tentent d’accréditer l’idée selon laquelle le créateur du site aurait acheté des soutiens bidons.

Eh non, bande de sales connards, les stats démontrent le contraire. C’est juste qu’on commence vraiment à en trimballer gros sur la patate. Alors s’il existe un moyen simple et efficace de le faire savoir, on ne va pas se gêner! Likons, mes amis, likons tous pour le bijoutier de Nice. Et même si ça nous oblige à aimer en franglais de merde, likons-y quand même. Vu que  Fesse bouc. c’est comme tout ce qui marche, un engin que les Franchouilles n’ont pas inventé. Et en plus de liker n’hésitons surtout pas à laisser un petit message de soutien. Histoire de bien démontrer urbi et orbi l’absence de trucage et la volonté affirmée de plein de braves gens d’arrêter les conneries.

En plus on a du pot sur ce coup-là, le bijoutier qui fait déborder le vase ressemble à tout ce qu’on veut sauf à un Gaulois. Comme le braqueur flingué se prénommait Anthony, on a peut être une petite chance d’être entendus, qui sait?

Bonne fin de Dimanche et joyeuse semaine.

Et merde pour qui ne me lira pas.

Nouratin

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