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Et si on tondait les skinhead ? Par Nouratin

10 juin 20130
Et si on tondait les skinhead ? Par Nouratin 5.00/5 1 votes

Publié le : 08 juin 2013

Source : onefoutus.over-blog.fr

Désolé mais avec ce qu’il m’a coûté je ne vais tout de même pas le pleurer! Qu’il repose en paix, Mauroy, ce n’était pas le mauvais bougre. Juste un socialo, un vrai, bien comme il faut, avec sa petite condamnation pénale pour abus de confiance (voir Hypothèses)  bien discrète et aussi peu médiatisée que possible.

Un Grand Homme de Gauche…enfin un Gros, plutôt…En quelque sorte, Mauroy figurait l’Obélix du socialisme. Il en avait l’embonpoint, sans doute parce que tombé dedans à la naissance. Fils d’instituteur SFIO…comme qui dirait enfant de curé, pour chercher la comparaison.  Une hérédité de ce calibre, vous ne pouvez jamais vous en dépêtrer. Socialistus in aeternum, si vous voulez.

Comme religion on ne trouvera pas l’équivalent, surtout dans le Nord,  jusqu’à l’émergence des Salafistes. Rappelons simplement l’essentiel de son oeuvre,  celle dont nous coltinerons pour l’éternité les séquelles, comme le bagnard son boulet.

La retraite à soixante ans,  les nationalisations, l’Impôt sur la fortune, la décentralisation, les Lois Auroux, les régularisations hyper-massives de clandestins,  la multiplication des fonctionnaires,  le noyautage de l’Administration et des media, l’abolition de la peine de mort… j’en oublie et peut être des pires.

Après avoir foutu l’économie du pays plus bas que terre, après l’explosion du chômage, après je ne sais plus combien de dévaluations, après avoir tenté, sans grand succès, de réparer un peu ses conneries,  il finit par rendre son tablier à la suite de l’échec cuisant du projet Savary visant à étrangler l’Enseignement Privé.  Un éclair de lucidité avait frappé le Tonton Président…encore une chance.

Pour résumer,  la plus grosse partie de nos emmerdes mortelles d’aujourd’hui découle sans conteste des années Mauroy.   Comme dit son vieux camarade Culbuto,  la France lui doit beaucoup…

Alors, vous voudrez bien m’excuser encore une fois mais, en prévision de toutes les billevesées convenues que nous entendrons la semaine prochaine, aux Invalides, à Lille, ainsi que partout où retentiront la voix chevrotante des socialistes éplorés,  ses échos médiatiques et les dithyrambes à la con des lèche-cul style Juppé,   je préfère vous servir tout de suite ma petite oraison personnelle. Comme cela, on n’y reviendra pas. Fermez le ban!

Cependant, dans tout pays totalitaire qui se respecte il apparaît éminemment préférable de se trouver du bon côté. En France c’est à gauche. On le voit bien, par exemple, à l’occasion de cette lamentable affaire de la Rue Caumartin.  La mort d’un quasi-enfant constitue la pire des tragédies,  l’injustice absolue, l’horreur totale.  Quand elle survient pour des motifs aussi stupides que futiles, elle dépasse toutes les limites de l’odieux. Quand, par dessus le marché, elle donne lieu à récupération politique, on n’arrive même plus à qualifier…ignoble, intolérable, vomitif…la dégueulasserie complète!

Or, nous y sommes en plein. Le gosse qui vient de mourir, pour l’Extrême-Gauche et même pour la Gauche tout court -on va pas se cacher derrière le petit doigt- ça fait un martyr de première bourre!

Lorsque cet effroyable empapaouté de Bergé fait illico porter le chapeau à la mère Frigide, vous voyez tout de suite où ces salopards-là veulent en venir. Le reste n’a pas tardé à suivre…

Un coup de poing dans la figure d’un élève de Science-Pot – pas la peine d’en dire plus,  j’ai horreur du pléonasme-  ça peut coûter très cher. Surtout lorsque vous arborez crâne rasé et grosses godasses. Vous pouvez toujours vous fouiller, protester que c’est l’autre qui a commencé, tout ça, vous l’avez dans l’os dès le départ, sans recours ni rémission possible. Comme dans vos jeunes années,  quand vous n’en pouviez plus de vous laisser perturber le jeu de billes. A la fin,  vous tiriez un peu fort sur les nattes de votre petite soeur. Pareil! Toutes proportions gardées, naturellement.

Souvenez vous du sentiment d’injustice, à l’époque, quand vous vous massiez la joue endolorie. Ben voilà…l’arbitraire, quand personne ne vient prendre votre défense, vous ne pouvez rien contre. Faut subir en silence.

On voit bien comment elle fonctionne, la dictature molassonne. Sans délai, vous avez les media qui embouchent la trompette aux grands échos, Méluche qui réclame des têtes, Valls qui fait les gros yeux, la pseudo-droite qui condamne aussi, pas trop se faire larguer, les gauchiards qui organisent des rassemblements et le tout avant même d’avoir la moindre idée de ce qui s’est passé.

Dès le départ, on savait comment cette histoire allait tourner : mise en examen de « l’agresseur » et dissolution du « groupuscule » plus ou moins concerné. De toute façon ces affreux chauves ne révèrent aucunement les « valeurs de la République ». Pas de liberté pour les ennemis de la liberté! « Je vais les tailler en pièces », comme  disait le Premier Sinistre sans trop savoir de qui il parlait. N’oubliez jamais : vae victis comme on dit dans les pages roses!

La Droite n’en finit pas de payer l’addition de Vichy et l’hégémonie marxiste de la Libération. A ce moment précis, on a redistribué les cartes et depuis, on n’a plus changé de jeu. Aujourd’hui encore, il en faudrait peu pour qu’on voie les hordes rouges se précipiter sur les femelles Skinhead et les tondre. Ne serait-ce que pour mieux les reconnaître, les mettre au diapason de leurs jules.

Ca ne vous dit rien, à vous, les types qui passaient les nanas à la tondeuse,  en quarante-quatre?  Jetez donc un coup d’oeil aux images d’archives, vous comprendrez mieux…

Ces mecs-là, ils ont gagné. Et d’une certaine façon ils continuent à tirer les ficelles. Sauf qu’aujourd’hui on les trouve à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, ça fait plus chic que Montreuil ou la Place du Colonel Fabien. Et on les appelle « Antifa » au lieu de cocos. Pas idiot la référence au « fascisme », ça date bien le truc…et puis, après tout,  Mussolini, qui c’est-y qui pourrait être pour?   Surtout depuis septante ans qu’il boulotte les pissenlits par la racine!

Soyons lucides, tout de même, à ceux de la Libération, peut être pouvait on leur trouver des excuses, la vie dure, l’ignorance, tout ça, quoi. En revanche, les merdeux de la rue Saint Guillaume, ceux qui les endoctrinent et ceux qui les embrigadent,  apparaissent seulement comme de sinistres connards.  Mais la République les tient en sa Sainte-Garde…ne tombez jamais sous leur patte!

Dans notre joile société bien-pensante et métissée, le mec de droite on dirait un peu le lépreux. Le pauvre type qui dégoûte tout le monde, forcé de se planquer, de vivre comme un rat. Surtout avec l’héritage des Mauroy et consorts : tous les pouvoirs à gauche! La Justice, l’Administration, les media, les profs, les intellos… vous vous en sortez comment, vous, de la nasse?

Alors, les plus malins se la jouent UMP, la « Droite Républicaine »…l’autre façon d’être de gauche! Parallèlement, les plus démunis du bulbe se font skinhead. Ces pauvres types qui se sentent niqués jusqu’à l’os du foie et qui ne savent pas comment s’y prendre…ils ont tort, bien sûr, puisqu’il n’y a rien à faire.  Pourtant, qui, à droite, n’a jamais connu dans sa prime jeunesse,  la tentation d’aller dire son fait au gauchiste?  Faut pas céder!  Interdit!  Inutile et trop risqué!  Mortel, quasiment!

En Soixante-Huit on pouvait. Encore un peu. Mauroy et ses acolytes se contentaient alors de magouiller leurs petites politiqueries partisanes, les Gaullistes tenaient toujours le haut du pavé même si le bas commençait à rougir sévère.  Les prodromes du totalitarisme s’insinuaient déjà, subrepticement,  dans les arrière-boutiques des pouvoirs mais la liberté régnait sans partage…dans le cas contraire,  leur révolution à la mords moi le Pompidou ils eussent pu se la coller en guise de suppositoire!

Désormais, la Gauche triomphante et dominatrice, hautaine, intransigeante, méprisante, implacable, écrase tout ce qui prétend lui porter contradiction. Sans merci!

Alors, il apparaît bien mal barré le massacreur de jeune gauchiste. Entre les mains des Juges il ne pèsera pas lourd, soyez-en certains.

Loin de moi l’idée de justifier en quoi que ce soit, le geste qu’il a pu avoir. On ne doit jamais frapper un plus petit que soi…enfin sauf s’il attaque, quand même.  Je me borne juste à constater que, lorsqu’on pense mal, on se voit condamné d’avance.

 

Haro sur le skinhead!

Condamnons sur le champ ce maudit animal,

Ce facho, ce tondu d’où provient tout le mal!

………………………………………………………………….

Selon que vous serez de gauche ou bien de droite,

Les bons Juges Français vous rendront blanc ou noir!

 

La Fontaine voudra bien me pardonner, vous constaterez juste que si les protagonistes ont changé, depuis son temps, les principes de la vie en société demeurent. Maintenant, on parlerait des animaux malades de la peste-brune…à part ça…

En revanche, quand une « face de craie » se fait lyncher par les équipes de choc des quartiers délicatement sensibles, on n’en parle même pas. A quoi bon jeter le discrédit, voire l’opprobre sur la Diversité-Enrichissante, on a bien assez de soucis avec ces ordures de l’Extrême-Droite!

Dommage, quand même, qu’un ne puisse pas les tondre, les Skinhead…sans compter qu’il sont durs à attraper, les vaches, sauf quand ils se constituent prisonniers spontanément…faut-il qu’ils en trimballent gros sur la conscience, tout de même!

Et vive la République!

Désolé pour le déficit en drôlerie, ça se prêtait pas trop…

Bonne fin de Dimanche quand même.

Et merde pour qui ne me lira pas.

Nouratin

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