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Ces lobbies gays qui nous coûtent cher… Par Nicolas Gauthier

20 février 20130
Ces lobbies gays qui nous coûtent cher… Par Nicolas Gauthier 4.25/5 4 votes

Publié le : 20 février 2013

Source : bvoltaire.fr

C’est la crise, on le sait. Tout le monde doit faire des économies, l’État y compris, personne ne l’ignore. Néanmoins, il subsiste des secteurs qui, eux, ne la connaissent pas, cette crise. Celui des associations, mais pas n’importe lesquelles, il va de soi.

Act-Up, par exemple, forte de ses 150 adhérents, touche en moyenne plus de 200 000 euros par an. Soit à peu près 1 500 euros par membre… L’association SOS Homophobie est un peu moins bien lotie, avec ses 12 000 euros annuels, mais qui bénéficie encore de quelques facilités logistiques : ainsi, même ayant perdu l’agrément du ministère de l’Éducation nationale, elle continue de prêcher la bonne parole dans les écoles, 533 établissements scolaires visités tout de même, de 2011 à 2012. Ce qui doit faire de la concurrence à une autre association, le Réseau d’assistance aux victimes d’agressions et de discriminations, récemment recentrée sur « l’homophobie » et qui, forte de ses 7 000 euros de subventions annuelles, court elle aussi d’estrades en tableaux noirs afin de promouvoir une homosexualité dont nos petites têtes blondes ou crépues n’ont généralement, à cet âge, que fort peu à faire.

En revanche, la Mairie de Paris est plus généreuse avec le Paris Foot Gay qui, lui, se contente de courir sur les stades et d’empocher 40 000 euros annuels.

Mais n’allez pas désormais raconter que Bertrand Delanoë soit misogyne : il y en a aussi pour les filles. Tenez, Caroline Fourest, immense essayiste qui pourrait bientôt succéder à Jacqueline de Romilly à l’Académie française – non, c’est une blague —, a-t-elle palpé, en 2012, ses 12 000 euros réglementaires. Pourquoi ? Pour aider sa revue Prochoix, dont la dernière livraison remonte à… novembre 2011, et aussi juste histoire de l’aider à rédiger son blog personnel, sur lequel seuls dix articulets ont été mis en ligne l’année dernière. Si l’on compte bien, chacun de ses papiers auront été subventionnés, avec l’argent du contribuable, à hauteur de 1 200 euros l’unité.

Pourtant, militer, même si l’effort est payé avec nos sous, ça peut encore être fatigant. Et les croisés du Nouvel ordre moral ont bien le droit de se reposer. D’aller au cinéma, par exemple. Au Festival du film gay, lesbien, bi et trans, qui nous coûte chaque année 23 000 euros. Ou celui du Film lesbien Cineffable, interdit aux hommes. Même aux homos ? On ne sait. On sait, nonobstant, que le bidule bénéficie d’une aide de 4 000 euros…

Mais si, parfois, Bertrand Delanoë peut se montrer pingre, pas de souci ! Il suffit d’aller frapper à la porte du Conseil régional d’Île-de-France, toujours prêt à mettre la main à la poche. Quand la filiale LGBT du nom de Pride Off entend renouveler la cinquième édition de son festival Jerk Off, ce sont 6 000 euros qui dégringolent, tandis qu’un autre collectif, destiné à améliorer la « visibilité des transsexuels », touchera 25 000 autres euros…

« Ça eut payé »… nous disait Fernand Raynaud à propos des éternelles pleurnicheries des paysans, des artisans et autres petits commerçants. Pour eux, effectivement, ça ne paye plus. Pour les autres, c’est manifestement une autre paire de manches, manches de veste Versace à paillettes, il va de soi.

Nicolas Gauthier

PS : Ces chiffres ont été révélés par l’excellent site Le cri du contribuable. Pour en savoir plus : www.lecri.fr

 

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