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Apres DSK, c’est au tour d’HSBC de payer pour éviter les poursuites aux USA

12 décembre 20121
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C’est aussi cela le charme que véhicule entre autres le fameux rêve américain … Celui qui, sans doute, justifie ces regards follement énamourés que nos très chères « élites » politiques ou journalistiques adressent quasi systématiquement au pays de l’Oncle Sam. A cœur vaillant rien d’impossible, certes, mais surtout « à portefeuille bien rempli, rien d’interdit »… Ou presque !

Ainsi, après notre tristement national DSK, c’est au tour de la banque britannique HSBC de sortir les valises de billets pour retourner à la case départ sans passer par la prison. Le beau Monopoly que voilà !

DSK avait malencontreusement dérapé sur son propre foutre le 14 mai 2011 dans la chambre d’hôtel 2806 d’un palace newyorkais, brisant net son beau rêve -et mon pire cauchemar- d’être élu Président de la République Française en 2012. Attrapé par la patrouille mais sauvé du pénal au bénéfice du doute, il vient donc de payer une véritable fortune devant un tribunal civil (on parle de 6 millions de dollars) pour clore la sordide affaire du Sofitel de Manhattan. La somme exacte « déboursée » par ce triste sire restera désormais inconnue et définitivement confidentielle, contrairement à sa semence étalée partout et jusque sur la moquette. Nafissatou Diallo peut rentrer dans le Guiness Book des Records pour le rapport sexuel « librement consenti » (dixit DSK) le plus cher de l’histoire de l’humanité. Un rapport sexuel de 8 minutes douche comprise, qui s’est réglé en a peine 4 minutes d’audience. Circulez, il n’y avait rien à voir ! Strauss-Khan a payé, il est donc désormais propre comme un sou neuf, de nouveau blanc comme neige!

En parlant de neige… C’est à présent au tour d’HSBC d’utiliser les charmes de la « justice » américaine pour éviter poursuites et prison à grand renfort de montagnes de biftons. La banque britannique a en effet annoncé ce mardi qu’elle allait payer 1,92 milliard de dollars pour mettre fin aux poursuites dans une sinistre affaire de blanchiment d’argent sale appartenant à des cartels de la drogue. HSBC met ainsi fin d’un coup de baguette magique made in USA à une série d’enquêtes menées conjointement par le Trésor américain, le Département de la Justice, plusieurs agences fédérales et le procureur général de New York. Le patron de la banque britannique, Stuart Gulliver, a en cette occasion déclaré « Nous assumons la responsabilité de nos erreurs passées (…). HSBC est toutefois aujourd’hui une organisation fondamentalement différente de celle qui a commis ces erreurs ». Ben voyons…

Alors, elles ne sont pas belles la vie et la justice, au pays de Walt Disney ?

Marc LEROY – La Plume à Gratter

Important : La Plume à Gratter déconseille formellement à ses lecteurs de manger quoi que ce soit dans les heures qui suivront la lecture de cette brève, la digestion risquant fort dans le cas contraire d’être très difficile…Et cette fois, il n’y aurait pas de montagne de dollars magiques pour faire miraculeusement disparaitre le vomi sur la moquette.

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Une réponse pour Apres DSK, c’est au tour d’HSBC de payer pour éviter les poursuites aux USA

  1. NOURATIN le 18 décembre 2012 à 19 h 54 min

    Bon, c’est vrai, ça passe mal sur la digestion.
    Cependant, pour ce qui concerne Minou la Tringlette, j’aime à penser qu’il doit souffrir affreusement d’une plaie d’argent aussi béante. En France, il n’eût été condamné à rien,
    j’aime encore mieux la solution étasunienne.
    Amitiés.

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