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Le mépris du peuple, une histoire vieille comme leur monde…

11 janvier 20198
Le mépris du peuple, une histoire vieille comme leur monde… 4.98/5 52 votes

Depuis son accession à la magistrature suprême, et même avant celle-ci, Emmanuel Macron n’a jamais cessé d’insulter le peuple de France, notamment les plus humbles de nos concitoyens – souvent d’ailleurs depuis l’étranger – en les traitant par exemple de « fainéants », de « cyniques » et d’« extrêmes » dès lors qu’ils osaient contester sa politique de casse sociale (Grèce, septembre 2017), en qualifiant le Français de « Gaulois réfractaire au changement » pas assez luthérien à son goût (Danemark, août 2018), ou bien entendu en parlant avec un abyssal dédain de ces « gens qui ne sont rien » et qu’on croise dans les gares (juillet 2017). Il les a aussi méprisés par le verbe jusque dans leurs identités régionales, avec son « il y a beaucoup de tabagisme et d’alcoolisme » à propos des gens du Nord (janvier 2015), ou lors de sa charmante allusion aux Bretons, qu’il a identifiés devant le Pape comme étant la « mafia française » (Vatican, juin 2018).

Il a aussi et surtout craché sur eux d’abondance, dès lors qu’il s’agissait de critiquer leurs luttes sociales ou leur angoisse face au chômage : faut-il rappeler ici son sidérant « vous ne me faites pas peur avec vos t-shirts, la meilleure façon de se payer un costard est de travailler » face à deux ouvriers (mai 2016), sa sortie abjecte sur les ouvrières « pour beaucoup illettrées » de Gad (septembre 2014), son évocation de ces trottoirs qu’il suffit de traverser pour trouver du boulot face à un jeune paysagiste chômeur (septembre 2018), ces licenciés de GM&S « qui foutent le bordel » (c’est à dire qui se battent pour conserver leurs emplois) et qui « feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas » (octobre 2017), ou tout récemment et dans de plus grandes largeurs encore, est-il nécessaire d’évoquer les charmants noms d’oiseaux adressés aux Gilets jaunes, qualifiés de « racistes », d’« antisémites » et d’« homophobes » lors de son fameux discours des vœux 2019 ? Avouez que cela commence à faire beaucoup, et la liste dressée ici n’est hélas même pas exhaustive…

Dans son bel œuvre de dénigrement de la France et du peuple qu’il est supposé représenter et défendre, dans le dynamitage zélé de son système social, il a constamment été suivi, secondé avec enthousiasme par tout ce que l’orchestre macroniste compte de petits marquis poudrés. Parmi cet ensemble qu’on qualifierait plus judicieusement de fanfare, quelques solistes surnagent spectaculairement : contentons-nous, pour éviter de transformer ce billet en véritable bottin immondain aussi long qu’indigeste à lire, de ne citer ici que Gérard Darmanin avec sa « peste brune » et Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, et ses abominables « factieux » ou encore ses « gars qui fument des clopes et roulent en diesel »…

Un Griveaux qui d’ailleurs, dans ce fumeux « grand débat » censé revivifier bientôt notre démocratie, débat annoncé et promu par tous les médias avec tambours et trompettes, prétend interdire aux Français presque tous les sujets qui fâchent, c’est-à-dire, peu ou prou, ceux qui comptent : IVG, mariage homosexuel, peine de mort sont d’ores et déjà dans le premier wagon plombé… et je vous en fiche ce billet, que demain immigration, droit du sol, regroupement familial, AME, Union européenne, appartenance à l’OTAN et autre Euro les y rejoindront ! Il n’a pas tort d’ailleurs, le Griveaux : car quand on lui demande son avis, au peuple, et bien il lui arrive de le donner ! Comme en 2005, par exemple, lors du référendum sur la Constitution européenne. Heureusement, dans ce cas particulièrement fâcheux, il reste alors encore la solution de s’asseoir dessus, comme Nicolas Sarkozy l’avait fait dès son élection en 2007 !

La démocratie dont ils se réclament tous la main sur le cœur, et notamment en France, c’est pourtant bien dans son principe même, et comme l’affirme l’Article 2 de la Constitution de la Vème République, le « gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Et il n’est certes pas anodin de relever que cette formule a remplacé la précédente, celle de la Constitution de 1946, qui évoquait, elle, un « gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple » : le peuple comme décideur est donc affirmé encore un peu plus en sa prédominance dans la Constitution qui est aujourd’hui la nôtre, grâce à ce « par » qui précède désormais le « pour ». Une inversion qui, dans l’esprit de ses initiateurs (De Gaule et Debré) était bien entendu tout ce que l’on veut sauf anecdotique. Le principe indépassable, inaliénable de la démocratie française ? Le peuple donc, et au cube, encore ! De quoi évidemment donner la nausée à la caste au pouvoir, qui prétend elle imposer encore et toujours ses « valeurs », ses lubies et – surtout ! – ses intérêts à un peuple dont elle n’a que faire.

Certes… Il y a déjà des années, des décennies même que nous ne vivons plus vraiment en démocratie, fusse-t-elle prétendument « représentative » : du fait des politiques menées depuis quarante ans, depuis le premier serviteur de l’anti-France que fût Valéry Giscard d’Estaing, lui qui fût le premier à plonger le pays et son peuple dans la dette en rédigeant la Loi de 1973, obligeant l’état à emprunter non plus à la Banque de France à taux 0%, mais désormais aux marchés financiers avec les intérêts qui nous plombent aujourd’hui, lui qui une fois Président de la République parla de la France comme d’un « petit pays », lui qui instaura ce criminel regroupement familial qui nous a plongés dans l’invasion migratoire, lui qui a été de son premier jour à l’Elysée et jusqu’à aujourd’hui, au seuil de notre tombeau, le plus zélé des européistes.

François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy (on l’a dit plus haut), François Hollande l’ont tous suivi plus ou moins spectaculairement sur le même chemin, celui de la trahison des élites, du mépris de la Nation et de son peuple, de la repentance perpétuelle, de la soumission européiste, de la déconstruction du modèle social et de la dhimmitude migratoire. En un mot comme en cent : celui de la forfaiture.

Mais en vérité, le mépris du peuple, la volonté d’une petite caste autoproclamée « élite » de gouverner celui-ci contre sa volonté, mais également contre son intérêt, sont presque vieux comme le monde, et singulièrement comme leur monde, celui, et n’en déplaisent à quelques énamourés à œillères qui foisonnent notamment à la gauche de la gauche, directement issu de la révolution de 1789, puis de cette « République » sacralisée, fétichisée, quand elle n’est en réalité et simplement qu’un régime politique parmi d’autres, cette « République » qui a dans la bouche et le cœur de nos gouvernants remplacé d’abord la France puis ensuite la Nation.

Ce mépris du peuple il est même consubstantiel à ces fameuses, à ces fumeuses « Lumières » qui ont tant inspiré nos révolutionnaires, « Lumières » dont on nous dit depuis près de deux siècles de crapulerie intellectuelle et historique qu’elles ont illuminé le monde, dont se gargarisent et se réclament encore aujourd’hui, sans cesse, les idolâtres de ce républicanisme béat, virulent et de plus en plus totalitaire qui nous afflige. « Pas de liberté pour les ennemis de notre liberté ! »… de nous servir, telle pourrait être la véritable devise de tous ceux-là, qui tels Saint-Just, président d’une façon ou d’une autre, et que cela soit dans les gouvernements, les officines et cénacles financiers et peut-être surtout dans les loges maçonniques, au funeste destin de la France ! Et il convient de le dire, de le crier même : l’un des premiers et des plus prestigieux représentants de cette caste sordide, vampire, détestant plus que tout le peuple, a bien entendu été Voltaire…

On est tombés par terre, c’est la faute à Voltaire !

Voltaire, le « grand », le « généreux », le « bienveillant » Voltaire, celui qu’on encense dans nos écoles, dont la propagande éhontée, révisionniste est tellement entrée dans les têtes de nos concitoyens que même des sites supposés « malpensants » comme Boulevard Voltaire ou le Réseau Voltaire se réclament encore de lui ! Sidérante inconséquence, ou coupable inculture ? L’auteur de ces lignes, atterré, n’a pas la réponse…

Voltaire, que nos élites révolutionnaires républicaines ont inhumé au Panthéon, cette église Sainte-Geneviève détournée de son but initial en 1791, rebaptisée donc « Panthéon des grands hommes »,  tombée peu à peu en désuétude jusqu’à l’élection d’un François Mitterrand qui l’a remis à la mode, et dont la devise est : « aux grands hommes, la patrie reconnaissante »…

Voltaire qui n’a non seulement jamais prononcé ou écrit la célébrissime citation qu’une pathétique biographe enamourée (1) lui a attribuée, ce fameux : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire » mais qui, suceur de puissants, intolérant, cynique, raciste et esclavagiste, faisait dès qu’il le pouvait embastiller ou bannir ses contradicteurs à grand renfort de lettres de délation !

Voltaire qui, déjà en son temps, précurseur prestigieux des sinistres et zélés destructeurs de notre identité et de nos spécificités nationales, en avait abondamment parlé, du peuple ! Pour ceux qui croiraient toujours dur comme fer au portrait hagiographique de lui qu’on expose encore devant nos chères têtes blondes, voici quelques citations de ce triste sire, ou plus exactement, quelques « morceaux moisis » :

« L’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui, et le gouverne. » (Essai sur les mœurs et l’esprit des nations)

« Il y a une autre canaille à laquelle on sacrifie tout, et cette canaille est le peuple. » (lettre au marquis de Condorcet)

« C’est une très grande question de savoir jusqu’à quel degré le peuple doit être traité comme des singes. » (Jusqu’où doit-on mentir au peuple)

« Les Français ne sont pas faits pour la liberté : ils en abuseraient. » (Faits singuliers de l’histoire de France)

« Le peuple ressemble à des bœufs, à qui il faut un aiguillon, un joug, et du foin. » (correspondance, 17 avril 1765)

« Distingue toujours les honnêtes gens qui pensent, de la populace qui n’est point faite pour penser. » (Dictionnaire philosophique portatif, ou la raison par l’alphabet)

 « J’entends, par peuple, la populace qui n’a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s’instruire ; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes. Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir, comme moi, une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis. Ce n’est pas le manœuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois, c’est l’habitant des villes : cette entreprise est assez forte et assez grande (…) Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas instruit. Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu. » (lettre à Monsieur Damilaville, 1er Avril 1766)

« Allez, mes Welches (2), Dieu vous bénisse ! Vous êtes la chiasse du genre humain. Vous ne méritez pas d’avoir eu parmi vous de grands hommes qui ont porté votre langue jusqu’à Moscou. C’est bien la peine d’avoir tant d’académies pour devenir barbares ! » (Lettre au Comte d’Argental, 2 septembre 1767)

On voit à ces quelques exemples que le grand homme des « Lumières » et de la République était humainement parlant un tout petit monsieur, et qu’il avait en effet bien des points communs dans sa détestation de la piétaille, dans son mépris abyssal du peuple, avec le locataire actuel de l’Elysée. Certes, dans l’intelligence, même utilisée à nos dépends, les deux crapules ne courent pas vraiment dans la même catégorie : l’un escaladait les cols en danseuse, pendant que l’autre joue piteusement les voitures balais du système qui l’a mis en place. Intellectuellement parlant, il n’y a pas photo, et il est fort peu probable que, contrairement à son illustre prédécesseur, Emmanuel Macron ait jamais une place de choix dans les livres d’histoire, et encore moins sa dernière demeure au Panthéon !

Mais ce n’est bien évidemment pas un hasard si le cuistre qui nous sert de président avait récemment choisi, pour lancer le fameux loto du patrimoine de son pote Stéphane Bern, de le faire lors d’une visite au château tout récemment rénové de… Voltaire à Ferney, près de Genève ! Une visite au cours de laquelle fut d’ailleurs pris le cliché, authentique, qui illustre ce billet. Qui se ressemble…

Et c’est donc toujours au Panthéon ? Et c’est donc encore à l’Elysée ? Ah, non ! Sortez d’ici, Voltaire et Macron, ou Voltron et Macraire (on ne sait plus trop), avec votre sinistre cortège ! Et ma foi, si vous ne le faites pas tous seuls (Voltaire, déjà totalement mort, lui, a au moins cette excuse pour rester de marbre, celui dont est justement fait son tombeau), nous finirons bien, nous, par réussir à vous foutre dehors ! Oui, tenez-vous le pour dit : puisque vous avez tant méprisé le peuple, celui-ci un jour, et peut-être bien plus proche qu’on ne le croit, vous congédiera !

Marc LEROY – La Plume à Gratter

***

« Philosophes, penseurs, historiens, physiologistes, psychologues, poètes, romanciers ont tenu à dire leur mot, à exprimer leur opinion sur Voltaire. Ceux-ci l’ont porté au Capitole, ceux-là l’ont traîné aux gémonies. Les uns l’ont appelé colosse, les autres l’ont appelé charogne immonde. Quelque ignominieuse que paraisse la seconde qualification, elle se rapproche seule de la vérité .» (Eugène de Mirecourt, La Queue de Voltaire, 1864)

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 1) L’Anglaise Evelyn Beatrice Hall dans son ouvrage The Friends of Voltaire (en 1906 sous le pseudonyme de S. G. Tallentyre), inventa cette formule, et en attribua à Voltaire, et entre guillemets, la paternité : « I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it », was his attitude now ». Elle reconnut plus tard que c’était son expression et qu’elle n’aurait pas dû la mettre entre guillemets.

2) Welshes : nom donné par ses propres locuteurs au dialecte lorrain roman parlé en Alsace dans le pays welche, soit dans l’ouest du Haut-Rhin, et qui fut introduit par Voltaire dans le français littéraire pour désigner péjorativement les Français. (source Wikipedia)

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8 Responses to Le mépris du peuple, une histoire vieille comme leur monde…

  1. Trechelaplaine le 11 janvier 2019 à 18 h 23 min

    Quelle charge contre Voltaire !

    Drôle de bonhomme effectivement. Je l’ai beaucoup lu lorsque j’étais adolescent et je me souviens avoir adoré le ton persifleur de ses livres et son côté contestateur à une l’époque où la prise de parole était risquée.
    La provoque…..à 15 ans, c’est marrant !
    Voltaire était dit-on versatile, fuyant, craintif et sur son lit de mort a fini par demander l’absolution. à l’abbé Gaultier après avoir passé sa vie à façonner, avec d’autres, l’anticléricalisme.
    C’est pour son profil pamphlétaire qu’il est adulé par un fan-club puissant qui en a fait un des prophètes de la République française, et surement pas pour sa haine de l’homosexualité, des gens de couleurs et des juifs, que semble ignorer ce même fan club.

    Il est vrai qu’un des dénominateurs communs de Voltaire avec ceux qui gouvernent ce pays est bien le mépris du peuple.

    Castaner vient d’en rajouter une couche, et une bien épaisse, en menaçant d’assimiler de facto tous les manifestants à des casseurs de flics !.
    Il vient d’inventer une nouvelle forme de complicité : la complicité de présence !
    Plus besoin d’acte de malveillance pour être jeté dans les geôles de Castaner, ni même d’intention, il suffit d’être au mauvais endroit au mauvais moment !

    «Demain, ceux qui viennent manifester dans des villes où il y a de la casse qui est annoncée savent qu’ils seront complices de ces manifestations» !. sic

    On comprend pourquoi Castaner et ses complices ne cessent d’annoncer des violences sans précédent pour les manifestations de demain samedi !
    Ça ressemble à du poker menteur et ça bluff à tout va ! Mais quand ça vient d’un ministre de l’intérieur, cela devient très dangereux !
    Si ce n’est un permis de casser du gilet jaune, ça y ressemble fortement !

    La soif de pouvoir les rend fous !

    D’une petite phrase, Castaner vient de mettre à mort l’Etat de Droit !

    Depuis des années, ils sont incapables de trouver des complicités évidentes dans des actes terroristes qui tuent aveuglement des Français, prétextant que le Droit ne le permet pas …..mais pour les gilets jaunes, la chasse est ouverte et elle se fera sans les règles de droit de la république française !

    Quelle bassesse intellectuelle !

    • marc le 11 janvier 2019 à 19 h 51 min

      Oui mon cher Trechelaplaine : nous sommes en marche vers la dictature, j’étais tout à fait sérieux dans mon précédent papier ! Tout ça va se terminer très mal, mais nous savons bien à qui en reviendra le sinistre mérite…

      Amitiés

  2. J-J S le 11 janvier 2019 à 11 h 33 min

    Que dire après Joséphine et Mildred,sinon que comme d’hab votre article est juste remarquable.Bon moi je ne voyais pas Voltaire comme ça mais l’immature à la tête de l’état oui sans oublier l’écrivaine de roman érotique completement allumée.
    Amitiés

    • marc le 11 janvier 2019 à 19 h 38 min

      Et oui Jean-Jacques : Voltaire avait du talent, c’est indéniable, peut-être même une forme de génie. Il a écrit quelques sentences mémorables, avec souvent un sens de l’opportunisme et de l’hypocrisie encore plus extraordinaire, car l’essentiel de ces belles pensées, il ne les a jamais mises en oeuvre dans sa vie personnelle, très loin même de là ! Raciste, homophobe, antisémite, bouffeur de curé jusqu’à la haine la plus hystérique, avare, comploteur, courtisan, trafiquant d’esclaves… n’en jetons plus, et pourtant, je vous assure qu’il est possible, sur toutes ses tares évoquées ici, de faire dix fois plus encore de citations et recensions d’anecdotes que je l’ai fait dans mon article sur sa haine du peuple !

      Voltaire était une ordure, malgré (et peut-être même bien plus encore à cause de) son talent ! A lire absolument pour en savoir beaucoup plus, le formidable « Voltaire méconnu – Aspects cachés de l’humanisme des Lumières 1750-1800″ du professeur Xavier Martin aux éditions Dominique Martin Morin (la bibliographie passionnant de X. Martin est disponible ici

      Amitiés

  3. Mildred le 11 janvier 2019 à 10 h 13 min

    C’est vrai que mises bout à bout, cette quantité d’injures déversée sur la tête des Français, justifierait à elle seule, la révolte des Gilets Jaunes. Que cette méthode de gouvernement du peuple, trouve une caution chez Voltaire est tout aussi intolérable. C’est sans doute la raison pour laquelle on explique à qui veut l’entendre, que les Gilets Jaunes ne sont pas le peuple, et que certains de plus en plus nombreux, tel Luc Ferry, souhaitent voir les forces de l’ordre leur tirer dessus à balles réelles dès demain.

    • marc le 11 janvier 2019 à 19 h 49 min

      Bonjour Mildred

      De tout ce qui se passe aujourd’hui, c’est bien l’attitude des « forces de l’ordre » (sic) qui me donne le plus envie de vomir. Je n’aurais jamais cru que les corps constitués joueraient aussi longtemps (bientôt trois mois !) le rôle de kapos de l’oligarchie en place. Naïf, je pensais qu’ils nous feraient le coup de l’armée portugaise lors de la révolution des oeillets… on en est très loin. Immense déception, et insondable dégoût !

      Grosses bises et bonne année 2019 tout de même :-)

  4. Joséphine le 11 janvier 2019 à 8 h 36 min

    Voilà une page on ne peut plus instructive sur la face cachée du célèbre Voltaire. Un monstre, un homme abominable sur tous les plans, est né sous votre plume mon cher Marc, et qui me paraît s’être incarné dans Macron. Ils ont tant et tant de points communs ! Deux grands dangereux imposteurs psychopathes en somme…Froid dans le dos !

    Puisque vous faites allusion à BLD VOLTAIRE, un Ami de la Provence s’y était abonné et m’envoyait régulièrement leur « bulletin ». M’étais empressée de lui demander d’éviter de continuer ses envois après avoir lu quel genre de personnage était souvent convié à dîner à la table du rédacteur de la revue et de son épouse (surtout elle…). Il avait de suite décroché.

    Conclusion ? Il faut sortir fissa fissa Voltaire du Panthéon et faire en sorte que jamais au grand JAMAIS son clone, aujourd’hui sis à l’Elysée, puisse y entrer un jour !!!

    A très bientôt Cher Marc et que vos Anges Gardiens continuent de vous protéger. Vous êtes vraiment un Homme à part et remarquable !

    A très bientôt j’espère.

    • marc le 11 janvier 2019 à 19 h 44 min

      Bonjour Joséphine

      J’ai eu moi-même une discussion désespérante avec Emmanuelle Duverger, aka Emmanuelle Ménard, aujourd’hui députée mais à cette époque rédactrice en chef de Boulevard Voltaire, juste après la mise en ligne de ce site… quand j’ai tenté de lui dire qui était vraiment Voltaire, quand je me suis étonné d’un tel référent pour un site prétendûment contre la pensée conforme, elle a botté en touche, aussi concernée qu’une poule l’est par un ordinateur. La propagande qui prétend pendant des décennies qu’un homme est remarquable lorsque c’est une crapule laisse des traces indélébiles dans les cerveaux paresseux…

      Bises et meilleurs voeux pour 2019 !

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